mardi 28 décembre 2010

Divers...

De retour à la maison. Après 3 jours de dérangement intense pour toute ma petite famille.  Comme je ne suis pas originaire de la Mauricie, tous les deux ans, nous allons passer Noël dans ma famille à Baie-Comeau. 7½-8 heures de route selon le nombre de stop-pipi avec 3 enfants qui ont la bougeotte. Il faut trouver de quoi les occuper, mais comme ils sont jeunes, le temps qu'ils peuvent jouer aux devinettes est limité. Ils sont
sur 2 rangées de banc pour pas trop se taper dessus, alors on élimine beaucoup de jeux. Mais, malgré tout je suis surprise comment le trajet s'est bien déroulé à l'allée. Vive les DVD portables et les livres à colorier.

Encore une fois, on fait des tours de force pour tout embarquer pour se rendre et pour revenir. Une chance qu'on a un truc sur le toit, sinon, je crois que ça prendrait une remorque.

Bref, n'étant pas à la maison, j'ai pas eu le temps de visiter vos blogues à tous. Disons que ce fut un voyage intense : le réveillon de Noël chez mon oncle, le souper de Noël chez ma tante et la fête de mon bébé du Boxing Day, 2 ans déjà. Je vous retourne tous vos souhaits de Noël et pour la nouvelle année qui arrive.

Ayant été gatée en matériel pour Noël, je vais avoir de quoi vous écrire quelques critiques : l'Apprenti sorcier (un remake de Fantasia avec Nicolas Cage), le coffret Blu-Ray 25e anniversaire de Back to the Future, La Légende des Guardiens en livre et en Blu-Ray, Inception...

Je voulais aussi vous glisser un mot sur mon projet de 2011. Je compte vous livrer l'histoire de Azaël sur un blogue indépendant à raison d'environ 500 à 1000 mots à la fois. Présentement, sur http://azaellange.blogspot.com, je vous ai mis un résumé de l'histoire. Le premier billet sera en ligne lundi le 4 janvier. Je tente mon possible pour avoir beaucoup de matériel pré-programmé pour publication. Disons que j'ai un peu de réécriture à faire pour certain passage.

Alors, pour 2011, je vous souhaite à tous tous mes meilleurs souhaits de bonheur, de santé, de prospérité, d'inspiration et que vos désirs les plus fous se réalisent.

Sur ce, je vous quitte, pour aller me frictionner les courbatures,... j'ai fait une chute dans l'escalier en tentant d'éviter à bébé de débouler les escaliers... maman est pleine de muscles endoloris, d'hématomes et d'égratignures. On appelle ça finir l'année en beauté.

lundi 20 décembre 2010

Récapitulons...

2010, que dire?

Ce fut l'année où j'ai participé au Symposium d'écriture de la SEM. Une expérience inoubliable¸ difficile, mais enrichissante. Le lancement du livre, Matière Brute, a été un flop total, mais la SEM m'a envoyé un beau petit message d'excuses. J'espère que l'événement sera reconduit en 2011, cette fois, je serai beaucoup mieux préparée.

En 2010, j'ai participé à mon premier Nanowrimo. J'ai atteint de peine et de misère le 30 000 mots en raison de ma vie familiale. Malgré tout, j'ai produit du matériel qui pourra servir, quand j'aurai mis mes autres projets sur table.
En 2010, j'ai aussi reçu mon premier refus. Bien expliqué et avec tact. Je ne m'attendais pas non plus a être publié lors de mon premier essaie. J'ai encore des croûtes à manger et j'ai vu gros en partant. Je n'abandonne pas, je vais retravailler mon texte, j'aime mon histoire alors on va lui donner une autre saveur.

En 2010, j'ai déménagé mon blog. Je savais que j'avais des visites sur Windows Live, jusqu'à ce que l'outils de stats disparaisse et que l'Ermite et quelques collègues me dise qu'ils étaient incapables de laisser des commentaires sur mes textes. Un excellent move.

En 2010, j'ai participé au concours de l'Ermite et à celui de la SEM.

ET EN 2011?

J'espère voir une première nouvelle publiée.

J'espère refaire le symposium d'écriture

J'espère avoir encore beaucoup de plaisir avec mes amis bloggueurs.

J'espère peut-être avoir suffisamment de air lousses pour faire un atelier d'écriture ou participer au Congrès Boréal (ça semblait tellement plaisant.)

J'espère que mon défi personnel lèvera.

Et vous???

J'en profite pour vous souhaiter un très heureux temps des Fêtes car pour moi, les deux prochaines semaines seront bien chargées. En espérant vous retrouver en pleine forme l'an prochain.

mercredi 15 décembre 2010

Des démons pour Noël

J'apprécie vraiment beaucoup l'écriture de conte de Noël. Jusqu'à maintenant, je m'en suis tenue à des contes heureux, car c'est ça Noël pour moi. Cette fois, je vous offre la contre-partie.

****

Ah non! C'est encore Noël. Nous allons aller à la grande Messe et encore une fois, il nous fera honte. Il n'est pas encore 15 heures et déjà, il a bu plus du quart de son quarante onces.

Quand nous allons embarquer dans la voiture, je me tiendrai très très fort à la porte, prête à sauter. Il conduit témérairement quand il a bu. Il prendra la place de deux véhicules dans le stationnement et chialera que tous les autres, ce sont des chauffards, en hurlant presque pour que tout le monde l'entende.

Il marchera en chambranlant, et il mettra ça sur la faute de la glace. En montant les marches de la cathédrale, il s'accrochera aux autres et fera semblant que c'est pour leur souhaiter un joyeux réveillon. Pathétique.

Comme d'habitude, il se choisira un banc dans l'allée centrale. Il chantera les chants de Noël plus fort que tout le monde, en faussant volontairement. Dommage. Quand il est à jeun, il chante si joliment.

Dans les autres bancs, nous entendrons, comme toujours, les chuchotements de tous les autres qui parlent de lui, de combien c'est une perte, d'être si talentueux et si paresseux.

En revenant, maman lui offrira de conduire à sa place, mais il la menacera et fera de nouveau le jars devant tout le monde. Ils attendront qu'il quitte le stationnement en faisant vrombir le moteur de la voiture familiale.

Arrivés chez les grands-parents, il descendra les bières une après l'autre pour finalement s'endormir dans une berceuse, ivre mort. Le Père Noël ne sera même pas venu distribuer les cadeaux encore.

Alors, les autres baisseront leur garde et se laisseront aller à la magie de Noël. Chacun ira de sa blague, de son histoire, et tous riront de bon coeur, personne n'aura peur qu'il tourne la blague au vinaigre, avec son petit commentaire plate.

Puis, un des oncles enfile le costume de gros bonhomme afin d'émerveiller les plus petits. Tous passent une fois, deux fois, trois fois, quatre fois sur le faux Père Noël. Il ne s'est pas réveillé.

Puis, tous mangent et changent de pièce pour jouer à de petits jeux organisés. Là, vraiment tout le monde a beaucoup de plaisir, sauf lui qui se rend de peine et de misère aux toilettes, pour se soulager de quelques bières.

À un certain moment de la soirée, plusieurs des adultes deviennent «feeling», on doit bien approcher 3 heures du matin. Ceux qui quittent prennent des taxis. Lui, il a dessaoulé. Bien sûr, il est d'humeur massacrante. On lui donne ses cadeaux, qu'il met dans un sac sans même les déballer, juste pour se venger de ne pas avoir été réveillé au passage du Père Noël.

Il rassoit toute sa petite famille dans la voiture, la fête est finie. Tout le monde au lit. Encore une fois, il est fou de rage. Pas contre la famille. Contre lui-même, car il n'a pas été capable d'offrir le Noël de rêve à ses proches... encore une fois, il sait qu'il a tout gâché. 

lundi 13 décembre 2010

Le souhait de Lucie

J'ai bien aimé composé le dernier conte de Noël. Ça réveille mon coeur d'enfant, alors j'ai décidé de vous en offrir un autre, juste pour la route.

**********

Bien assis sur le divan, il regarde tomber les flocons paresseusement par la fenêtre. Il aime bien les regarder, mais il déteste l'hiver. Il préfère le confort de son foyer.


Son foyer, il est drôlement confortable, meublé de façon antique. Sa pièce favorite, le boudoir où se trouve son divan favori, la grande baie window et le grand sapin de Noël.

Quand il n'observe pas les charmantes scènes hivernales à l'extérieur, il observe le grand sapin tout illuminé pendant que Lucie joue du piano.

Le sapin naturel sent si bon. Il est orné de toutous, de boules rouges et dorées, de guirlandes iridescentes et de mille et une petites lumières jaunes. Tout en haut, Lucie a placé un ange.

Lucie, c'est le grand amour de sa vie. Elle est belle avec ses grands yeux verts et ses jolies frisettes. Elle a une si jolie voix lorsqu'elle fredonne tout en s'accompagnant au piano. Il peut passer des heures à l'écouter sans se lasser.

« Oh! Quand j'entends sonner, au ciel l'heure où le bon vieillard descend... »

***

Lucie se lève et vient la joindre sur le divan et lui annonce : « C'est ce soir qu'il viendra tu sais. Il part pour faire sa grande tournée. Nous devons aller nous coucher maintenant. »

Lucie joint le geste à la parole et quitte le boudoir pour se rendre à sa chambre. Elle s'agenouille au pied se son lit pour dire sa prière.


« Seigneur, je ne connais pas de prière toute faite, alors je serai brève.
Je crois bien avoir été sage cette année.
Pour Noël, je ne souhaite pas avoir de jouets.
Cette année, j'aimerais qu'il redevienne comme avant cet horrible accident.
Vous vous rappelez, quand cette automobile l'a frappé.
Si vous et le Père Noël acceptez de m'exaucer, je serai gentille pour le reste de mes jours.

Amen »


Lucie se lève, jette une dernière fois un coup d'oeil aux étoiles dans le ciel et se ferme les yeux. Elle les ferme, juste un peu trop tôt, elle rate le clin d'oeil que lui fait l'étoile du Nord.

***

À son réveil, Lucie dévale l'escalier à toute vitesse afin de se rendre au boudoir. Comme à l'habitude, le dessous du sapin est bourré de cadeaux qui lui son presque tous destiné. Elle soupire, déçue. Elle est certaine que son souhait ne sera pas exaucé.

Elle se rend à la cuisine et s'assoie à la table. On lui sert une assiette bien garnie pour le petit déjeuner. Elle mange sans appétit.

Une fois son assiette terminée, elle retourne au boudoir et s'installe au piano. Elle n'a pas le coeur, mais elle entame tout de même un air de Noël au piano.

***

Il se réveille sur un air de Noël. Il s'est encore endormi sur le divan dans le boudoir. Il se sent bien ce matin, le premier depuis longtemps... depuis cet accident. Il s'étire longuement, ça fait tellement de bien. Il descend du divan, machinalement, et va rejoindre Lucie au piano.


« J'ai été exaucé, s'exclame Lucie. Tu es capable de marcher de nouveau... mon chat à moi! »

samedi 11 décembre 2010

Joséphine et le Père Noël

Pour faire suite à la suggestion de l'Ermite, voici un petit conte de Noël de mon cru. J'ai de la difficulté à écrire des trucs tristes et sombres à cette époque de l'année. Alors, c'est dans le style léger et enfantin.

***


Joséphine regarde sa maman se faire une beauté. Déjà, elle est habillée d'une magnifique petite robe de velours bourgogne, bordée de fourrure synthétique. Maman lui a attaché et frisé les cheveux. Aujourd'hui, Joséphine a rendez-vous avec un homme important : le Père Noël.


Voilà maintenant un an qu'elle attend son retour. Elle a fait bien attention à être bien gentille avec son petit frère, mais ce n'est pas très facile. Des fois, il la mord quand «les dents lui travaillent». Des fois, il pleure si fort que cela lui fait mal aux oreilles. Non, ce n'est pas facile d'avoir toujours envie d'être gentille. Des fois, elle aurait envie qu'il disparaisse et d'avoir maman et papa pour elle toute seule. Mais, Anthony est encore tout petit, dit maman, il ne comprend pas quand il fait quelque chose de pas gentil.

Quand maman est enfin prête, tout le monde embarque dans la voiture pour se rendre chez grand-maman Rolande. Elle est gentille grand-maman Rolande. Elle donne toujours des sucreries aux enfants, elle les berce et leur dit des mots gentils. Elle a une chambre pleine de jouets pour les enfants et cuisine toujours ce que les enfants lui demandent. Mais pas pour Noël.

À Noël, il n'y a que des trucs moches à manger : un buffet froid. À Noël, les grands n’arrêtent pas de parler tous en même temps dans la cuisine et les petits doivent rester dans le salon entre eux. On doit s'arranger tout seul quand il y en a un qui fait des bêtises.

Assise dans le salon, Joséphine regarde par la fenêtre, en tenant son ourson Nounou. Elle soupire à fendre l'âme. Franchement, elle ne s'amuse pas du tout dans cette rencontre où seuls les grands semblent avoir du plaisir. Noël n'est-il pas censé être une fête pour les touts petits? Joséphine en doute en ce moment. Elle ne se sent pas du tout concernée par leurs discussions. Même l'idée de se coucher tard et de déballer des cadeaux commence à la lasser.

Par la fenêtre, elle remarque soudain des traces... de grosses traces... Puis, un bruit sur le toit. Qu'est-ce que c'est? Se pourrait-il que? Les autres touts petits s'excitent. Ils deviennent fébriles. Un son de porte qui ouvre et qui ferme. Joséphine commence à réaliser ce qui se passe. C'est enfin lui! Après un an d'attente. Il passe devant elle et vient s'asseoir sur le fauteuil favori de grand-papa Zéphirin. Il lui fait signe de s'asseoir sur lui.

Curieux! Il sent le même parfum qu'oncle Jean-Claude, et il a la même montre. Ce n'est pas lui. Ce n'est pas le Père Noël. C'est oncle Jean-Claude qui s'est déguisé. Joséphine accepte le cadeau que lui tend le faux Père Noël et va l'ouvrir au centre de la pièce en s'essuyant les yeux. Tiens, c'est la Barbie qu'elle voulait tant avoir, celle avec le carrosse de Cendrillon. On lui demande pourquoi elle pleure, cette voix, c'est celle d'oncle Jean-Claude! Si...

Elle n'a que le temps de lever les yeux et de voir le gros bonhomme tourner le coin, la porte se ferme et les bruits sur le toit. Elle s'élance vers la fenêtre, mais déjà, il n'est plus là. Elle a raté son rendez-vous.



vendredi 3 décembre 2010

Noël, imagination et développement cognitif

Ho! Ho! Ho!

J'ai attiré votre attention n'est-ce pas. Je suis pleinement dans le Temps des Fêtes présentement. Je viens de finir mon sapin et pendant que je le montais, je me demandais comment je pourrais bien lier tout ce dont j'ai envie d'écrire.

 Parlons d'abord de Noël... J'ai toujours aimé Noël. TOUJOURS! Toute petite, c'était le temps où toute la famille se réunissait pour célébrer, partager et apprécier d'être ensemble. Je passais des heures à préparer la messe de Noël. C'était quelque chose, quand je ne participais pas à la crèche ou à la chorale, je servais la messe. Cela donnait un cachet spécial.

Quand j'ai cessé de croire au Père Noël (ai-je vraiment cessé de croire?), je me donnais un mal fou pour permettre à mes cousins et cousines de croire. Je crois que j'en ai marqué certains plus que d'autres qui ont continué la tradition et qui ont aujourd'hui, tout comme moi, l'imagination fertile. J'ai inventé plusieurs stratagèmes pour créer la fébrilité chez les plus petits et savez quoi? Je le fais encore. Mon Doux que j'en raconte des affaires à mes enfants et c'est tellement plaisant de voir les étoiles dans leurs yeux quand :
- je leur explique que les quelques semaines avant Noël, les lutins se promènent sur les rennes magiques du Père Noël afin de mettre de la magie sur les maisons qui deviennent décorées;
- je leur envoie le message du Père Noël Portable;
- je les aide à préparer une lettre pour le Père Noël;
- je leur lis la lettre reçue du Père Noël et que j'improvise pour changer le texte car elles sont toutes les trois pareilles;
- je fais exprès de changer de chemin pour leur faire voir d'autres quartiers décorés différemment;
- je leur fais visionner mille-et-un film de Noël;
- je leur dis de demander leur souhait le plus précieux dans la fenêtre, dirigé vers de la magie de Noël.

L'exercice que je fais, vise à travailler leur imagination et ça fonctionne. J'en ai eu la confirmation jeudi soir lorsque l'enseignante de maternelle de ma grande m'a offert mon premier cadeau de Noël.
Quand on devient parent, on a pas de mode d'emploi. On fait comme on peut avec les moyens que nous avons. Je donne tout le meilleur de moi à mes trois anges. Mais, dans le brouhaha du quotidien, on reste souvent avec les mauvais moments en tête. «Pourquoi j'ai perdu patience? Pourquoi il ne mange pas bien? Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter une crise de colère encore?» On oublie nos bons coups. Jeudi soir, nos bons coups ont été soulignés par l'enseignante de ma fille. Elle nous a dit que nous avions inculqué de belles valeurs à notre fille, que nous l'avions bien stimulé. Elle nous a dit que nous en avions fait une petite fille polie, vive d'esprit, rationnelle, très brillante. Que nous lui avions montrer la compassion et l'empathie, puisqu'elle est capable d'aller vers les autres quand ils semblent en avoir de besoin. Voilà maintenant presque 6 ans que nous faisions de notre mieux, sans savoir si c'était assez, sans savoir si cela fonctionnait, quels résultats nous avions obtenus : là, nous savons.

Oui, le Père Noël existe, il vit en chacun de nous. C'est nous qui le lui donnons vie dans tout ce que nous accomplissons. En tant que maman, je fais vivre le Père Noël chaque jour pour le bonheur de voir mes enfants jubiler devant le sapin, devant les décorations extérieures, devant un Père Noël de centre commercial...

dimanche 28 novembre 2010

Un NaNoWriMo bénéfique

On va dire que le NaNo est fini pour moi. Je suis contente d'avoir tenté le coup car j'ai beaucoup appris.

- Combien de mots je suis capable d'écrire par jour (1000 mots sans que ce ne soit une corvée et légèrement retravaillé).
- Combien de temps je suis capable de soutenir le rythme (7 jours en ligne on oublie ça avec la job et les enfants).
- Que mon plan doit être plus détaillé, mais que de laisser beaucoup de corde permet à l'histoire de se façonner plus profondément.
- Que je dois définir plus profondément mes personnages principaux.
- Que mon imagination travaille très fort quand je m'y attend le moins. Mes idées me viennent souvent dans mon aller/retour au travail et pendant que je prend l'air (Merveilleux, j'aime mieux marcher dehors l'hiver et plus particulièrement à ce temps-ci de l'année.)
- Que je ne suis pas capable d'écrire une histoire en partant de A ou me rendre à Z sans me promener partout dans mon histoire. L'histoire du NaNo a été écrite dans un chaos total, mais mon histoire fait quand même du sens. C'est finalement un premier jet potable, qui aura besoin d'être retravaillée un brin, mais ça pourrait servir.
- Que j'ai vraiment besoin de mes autres passe-temps (le crochet, un peu de télé pour aller avec le crochet et la peinture.) En fait, ils le complètent car le temps que je fais ça, mon cerveau génère une quantité incroyable d'éléments d'histoire, d'embryons d'histoires, de scènes hypothétiques. Ça me manquait pendant que je travaillais sur ça.

Disons que ça fait un bon résumé. J'ai aussi compris que le timing est bien mauvais. Je suis du type manuelle car je fabrique une bonne partie de mes cadeaux des Fêtes : pour moi, la valeur en est plus grande. Un tableau, une couverture crochetée, une paire de pantouffles tricotée, un pyjama cousu à la main, des biscottis, une boîte à tisane ou à chocolat,... ça me prend du temps et je commence habituellement en septembre. Là, j'aurai pas le temps d'en confectionner autant que j'aurais voulu. Mais bon,... cela n'aura pas été en vain.

Alors, plein de projets dans la colonne de gauche, mais quelques histoires se sont faufilées dans mon esprit. Mausus de cerveau hyperactif...

jeudi 25 novembre 2010

Lancement à l'eau

Je l'ai dans mes mains... Le petit livre cartonné Matière Brute du Symposium d'écriture de la SEM. Je suis bien contente, mais je suis aussi bien déçue.

On peut voir sur la couverture Ariane Gélinas, Mathieu Croistière et Réjean Bonenfant devant le Torréfacteur.


Quand les mini-monstres ont été couchés, je l'ai feuilleté pour me rendre compte qu'il n'y a pas mieux que cordonnier mal chaussé. Le recueil est bourré de coquilles. Dans un de mes textes, on a transformé marins en mains... c'est que ça change le sens. Alors dans 100 exemplaires, on lira « Les Trifluviens crient des consignes aux mains et ...»

Après l'événement, j'étais satisfaite d'avoir participé, mais déçue par la qualité de ce que j'avais écrit. Je me trouvais poche et je n'avais plus envi du tout d'écrire. J'étais littéralement vidée. En tenant le bouquin dans mes mains, je suis maintenant bien contente et fière de mon travail. Avec du recul, je suis satisfaite de ce que j'ai accompli finalement.

Je suis allée au lancement avec le coeur joyeux. On nous avait parlé qu'on visionnerait un DVD de l'événement et qu'on se revoirait tous. Or, ce ne fût pas le cas. L'organisateur de l'événement a oublié de vérifié si les lieux étaient disponibles. Il y avait un truc, un genre de bien-cuit, dans la place et on avait pas vraiment d'espace pour jaser. Je n'ai donc pas vu tous ceux que je souhaitais de tout coeur revoir : Ariane Gélinas, Frédérick Durand, Fernande Lamy, Mathieu Croisetière, pour ne nommer que ceux-ci.
C'est que cet événement m'a permis de rencontrer des gens passionnés, tout comme moi, par les mots. Des gens que je ne cotoie pas dans ma vie de tous les jours, des gens avec qui j'ai partagé des moments précieux.
J'ai pris mes copies, discuté un peu avec Dany Carpentier, Réjean Bonenfant, Sébastien Dulude et Serge Mongrain. Je suis bien heureuse de vous avoir revus. J'espère que ce n'était qu'un au revoir.
J'ai fait quelques commentaires aux membres du C.A. (qui m'ont fait comprendre leur mécontentement à eux aussi.) et je m'en suis retournée, déçue à la maison.

J'espère que l'événement aura de nouveau lieu l'an prochain. J'espère aussi que le comité organisateur aura revu leur façon de faire et aura aussi appris que, malgré tout son bon vouloir, leur homme de confiance n'a peut-être pas le sens de la gestion d'événement. Après tout, on forme des communicateurs dans nos universités pour ce faire.

lundi 22 novembre 2010

Nanowrimo : mise à jour

Il est évident que je n'y parviendrai pas et je ne me mets pas la pression pour y parvenir non plus. Mon mois de novembre a été mémorable jusqu'à ce jour.
J'ai tenté au début de me prendre de l'avance. J'ai réussi pendant un moment. Puis la grippe a frappé de plein fouet la maison. Moi, d'abord, puis mon chum et mon fils. Ensuite, bébé a été maganée par les dents. J'ai peur qu'elle nous tourne ça encore en otite. Elle est vraiment pas au summum de la forme.

Je ne m'étais pas inscrite avec l'idée d'en faire un roman, mais je me suis faite prendre au jeu. J'ai voulu testé mes capacités. Je suis quand même fière de ce que j'ai fait. Mon histoire à du potentiel, il me reste à la rendre intéressante.

Je n'avais pas un plan très défini et je joue à ajouter des chapitres très courts ici et là. Je joue avec des répétitions, des angles différentes. Je sais que le travail des temps de verbes est nul à chier, mais bon, le but n'est-il pas d'écrire le plus de mots possible en un mois. Il me semble que oui. Mes personnages que je croyais être importants le deviennent de moins en moins et ceux qui étaient superficiels gagnent en importance. Il y a moins d'une semaine, je me sentais totalement bloquée par mon récit. Quand, soudain, une phrase que j'ai écrite au jour 2 m'est revenue à l'esprit et m'a totalement libérée du blocage. En fait, elle a fait l'objet des 2500 mots écrits dans la journée de dimanche. Une belle surprise en bout de compte.

Bref, je vais accueillir avec bonheur ce que j'aurai réussi à faire. Et l'an prochain, j'arriverai avec un plan un peu plus étoffée et je saurai à quoi m'en tenir.

Je sais que la semaine sera encore quelque chose... Il y aura, d'abord, ma nouvelle formation au travail. Je me suis faite offrir un poste différent la semaine passée et je commence une formation de deux semaines mardi. Ensuite, il y aura le lancement du livre du Symposium d'écriture jeudi à L'Embuscade. Vendredi, mes parents arrivent pour le week-end pour fêter le 4e anniversaire de mon fiston. Alors, je sais tout simplement pas quand je vais trouver le temps de me rattraper.

Je vous reparlerai du tout dans quelques jours.

dimanche 21 novembre 2010

Harry Potter et les reliques de la mort - partie 1

Harry Potter et moi, nous avons eu des débuts très difficiles. Je suis toujours réticentes à lire un livre qui se trouve à être un succès monstre. Ma soeur, elle, elle plonge et avait lu les premier Harry Potter alors que moi, je ne voulais absolument RIEN savoir. Mais, elle me connaît bien, parfois trop bien. Elle a persisté pour que lise ce livre et me l'a offert à Noël. Bon, j'aurais pas le choix de le lire. Mais j'ai la tête dur et j'ai tout ce que j'avais à la maison avant de m'attaquer à ce premier bouquin. Nous étions en mars, j'étais fauchée et je n'avais plus de lecture sous la main. J'ai donc, avec beaucoup de réticence, pris le petit livre de poche Harry Potter à l'école des sorcier et j'ai commencé la lecture. Deux jours et j'avais tout lu. C'est ainsi que je suis tombée littéralement en amour avec ce personnage et son univers.

J'étais très enthousiaste pour la sortie du 7e film cette semaine. Comme je possède tous les films en DVD, j'ai commencé par écouter tous les films (sauf le 6e par manque de temps) avant de me rendre au cinéma hier pour le visionnement du film tant attendu. Bon, selon ma mémoire, dans la première moitié du film, il y avait beaucoup d'errance et beaucoup de longueur, car le trio sympathique ne savait pas tellement quoi faire pour démystifier le legs d'Albus Dumbledore. Il y avait la chicane en Ron, Hermione et Harry... mais j'avais quelques trous de mémoire. J'ai bien été servie.

Donc, hier midi, je couche toute la marmaille et je fonce vers le cinéma le plus près pour la représentation de 13h15. Heureusement pour moi, la population trifluvienne n'est pas aussi manique de cinéma que la population de la ville de Québec. Malgré le fait que j'arrive moins de 5 minutes avant l'heure de la représentation, j'ai de la place et une de choix.

On commence par les sneak peak. On y annonce Le passeur d'aurore (autre film que j'ai bien hâte de voir) et un Yogi 3D qui s'annonce bien drôle.

Puis le programme principale. On commence le livre sur une note triste. On y voit Hermione qui lance le sort d'oubliette à ses parents pour les protéger. Ensuite, la famille d'adoption de Harry qui déménage pour l'abandonner tout seul dans la maisonnette vide. Harry attend patiemment qu'on le déménage.
La scène suivante, nous amène au manoir où se terre Celui-dont-on-ne-doit-pas-dire-le-nom. On arrive en même temps que Severus Rogue. Il nous amène dans un conseil des Mange-Mort où on constate que Malefoy y est en déshonneur. Il a perdu de sa prestance et de son arrogance.
On assiste après au déménagement de Harry, scène vraiment bien rendue au grand écran où Harry manque de se faire prendre par Voldemort, où l'on sait que Maugrey-Fol-Oeil perd la vie et où George se fait blesser à l'oreille.
Il y a le mariage de Bill et de Fleur, autre scène mémorable où l'on apprend que le Ministère de la Magie a été vaincu par les troupes de Seigneur des Ténèbres.
Dans mes autres scènes favorites, il y acelle où le trio prend du polynectar pour infiltrer le Ministère de la Magie et où Harry fouille dans le bureau  de Dolorès Ombrage et qu'ensuite ils se rejoignent à une audience menée par la dame toujours vêtue de rose et y sauve une magicienne accusée d'avoir volé une baguette.
Finalement, dans les scènes époustouflantes, il y a la scène où Harry et Hermione se rendent à Godric Hollow la veille de Noël.

Je ne vous raconte pas tout le film. Les scènes les plus importantes s'y trouvent toutes. Même si on a du couper dans les scènes d'errance, la suite des événements est bien rendue. On se rappellera que l'errance du trio dure bien longtemps avant qu'ils ne se fassent prendre par le chercheurs de tête de Bellatrix, on a pas l'impression d'être perdu du tout, au contraire on nous prend par la main et on nous guide dans tout ceci. Je craignais des longueurs, mais il n'y en a vraiment pas. 
C'est en ayant réécouter tous les autres films que je constate la seule incohérence dans tout cela. Daniel Radcliff n'a pas l'air d'un jeune de 17 ans. Il a beaucoup trop grandi et mûri pendant les tournages. Même chose pour Ron et Hermione. Cependant, leur jeu compense beaucoup. Comme la plupart des fans ne sont pas aussi crackpot que moi, on s'en rend à peine compte.
L'autre truc qui m'a beaucoup agacé, la voix qu'on a donné à Voldemort. Je trouve qu'elle ne lui va pas du tout. Ça m'agaçait dans les autres et ça m'agace encore plus dans celui-là. C'est pour ça que d'habitude j'écoute les versions originales,mais ce n'est pas possible à Trois-Rivières.
Les scènes road movie sont splendides, on rend vraiment bien les lieux où Hermione nous transplane.

Que dire de plus, autre que j'ai vraiment, vraiment hâte à la sortie de la deuxième partie, le 15 juillet? Pas grand chose.

vendredi 19 novembre 2010

Oh my God! Tout une semaine...

Comment décrire cette bizarre de semaine... D'abord, mon fils recommence à tousser toute la nuit. Alors les nuits sont courtes. J'ai eu beaucoup de fatigue accumulée. Lundi, j'étais claquée et juste regarder la télé et je fatiguais.
Mardi, je suis revenue et j'avais un message sur le répondeur comme de quoi j'avais une place sur le conseil d'établissement de l'école de ma grande et il y avait une réunion le soir même. Un problème de numéro de téléphone. Cette nuit-là fût très courte... très très courte.
Mercredi, je me suis couchée très tôt.
Jeudi, j'ai écrit, mais pas assez longtemps à mon goût. Mais bon, au moins j'ai écrit plus de mots que le minimum requis. Je me suis coucher tôt, anticipant quelques réveils pour fiston étouffé par sa toux.
Ce soir, Doudou était vraiment maganée et j'ai bien l'impression que ses dents lui sont tombées dans les yeux et les oreilles. Quelle genre de nuit vais-je passer?
Alors, je vais essayer d'avance mon Nano... je commence à être squeezée dans mon histoire. En tous les cas. On verra.

dimanche 14 novembre 2010

Nanowrimo : mes craintes se réalisent

Je doutais... La dernière semaine a été ardue. J'ai attrapé la grippe de ma grande. J'ai été sur le derrière quelques jours et de peine et de misère j'ai réussi à garde le rythme, mais je suis restée épuisée de ces jours de maladie. Vendredi soir, avec ma médication qui fait dormir, j'ai pas été capable de prendre mon portable pour écrire, alors j'ai somnolé sur le divan en écoutant Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban.

Hier, les obligations familliales m'ont rattrapé. Lavage, petit ménage, repas et commissions... J'ai pas écrit beaucoup. Mon conjoint étant pas très en forme (la grippe à son tour), il m'avait demandé de lui faire un souper précis et d'avoir du temps avec moi, alors j'ai pas été capable de lui dire non pour écrire. Alors, je n'ai pas atteint les objectifs pour cette semaine.

Ce matin, j'ai essayé de faire tout ce qu'il me restait à faire pour avoir tout le temps du dodo des enfants pour écrire. Comme mon homme doit rentrer pour une job pressante au travail. Alors, j'aurai le champs libre et la maison silencieuse. Idéalement, il faudrait même que je parvienne à prendre de l'avance car la semaine prochaine j'aurai de la visite pour la fête de mon fils et cette semaine, il y a la sortie de Harry Potter. Pas le choix d'aller le voir cette semaine car nous avons des activités toutes les fins de semaine de décembre.

Amen.

mardi 9 novembre 2010

The Falls of Atlantis -- Marion Zimmer Bradley

J'ai mis beaucoup, beaucoup de temps pour lire ce livre. Pas qu'il soit mauvais, mais l'histoire est différente de ce que je me rappelais comme style d'écriture et je suis en phase d'écriture.

Résumé de la pochette arrière :
A wounded Atlantean prince... a deadly battle between Dark and light... and the sisters Deoris and Domaris, whose lives are changed utterly by the magic involving them. These are the elements of The Fall of Atlantis, Marion zimmer Bradley's epic fantasy about that ancient and legendary realm.
On one side stand the Priest of the White Robe, guardians of powerful natural forces wich could threaten the world id misused. Ranged against them are the Black Robes, sorcererrs wh secretly practice their dark arts in the labyrinthine caves beneath the very Temple of Light. Caught between are Domaris and Deoris, daughter of the Archpriest Talkannon, trapped in a web of the deadly sorcery -- the same forbideen sorcery that could bring about The Fall of Atlantis.
Si on se fie à ce résumé, la recette est là pour nous conserver en haleine pendant les 502 pages de ce bouquin, mais des longueurs nous permettent de décrocher. D'abord, le récit semble durer un peu plus de 17 ou 18 ans. C'est long.
Les personnages sont très bien défini :
  • Domaris : Fille aînée de Talkannon, elle suit la route de son père et devient prêtresse de la Lumière. Elle est plutôt inconsciente de sa beauté naturelle. Des oeillères l'empêche de comprendre tout ceux qui ne suivent pas la route que leur dicte la justice et la droiture des enseignements. Son monde basculera le jour où Micon, prince Atlante y mettra les pieds.
  • Deoris : Petite soeur de Domaris, elle ne connaît pas sa mère morte en lui donnant naissance. Elle est rebelle et gâtée. Elle envie la beauté de Domaris et souhaite avoir sa soeur pour elle-même. Elle est confuse quant à son avenir. Tout semble la diriger vers la même voie que sa soeur, mais l'avenir en voudra autrement.
  • Rajasta : Initié de la Lumière, il est le mentor de Domaris et Guardien de la Lumière.
  • Riveda : Adepte de la Magie, il est le dirigeant de la secte des Robes Grises, il est aussi Soigneur en chef. Il sent un talent chez Deoris et mettra tout en oeuvre pour lui permettre de se développer.
  • Micon : Prince Atlante, il sera torturé par les Robes Noires. Afin d'être soigné il sera amené au Temple dirigé par Talkannon. Il deviendra amoureux de Domaris.
  • Reio-Ta : Prince Atlante, frère de Micon, sera caché parmi les Robes Grises, il perd la carte sous la torture des Robes Noires.
Ces personnages, intéressants, sont à mon sens, mais sous-exploités. On couvre beaucoup de scènes en surface seulement et le récit est sous-développé. Par exemple, on sait que Micon a un pouvoir très rare, qu'il le transmet à son fils. Qui lui apprend à l'utiliser, comment? On sait que c'est Micail, le fils de Micon, qui doit sauver le savoir de sa lignée, mais comment?
Reio-Ta retrouve sa raison, on apprend vite quand en 3 ou 4 lignes, mais pourquoi à ce moment-là? Qu'est-ce qui lui a fait revenir à lui?
Domaris est atteint d'un mal. Lequel? Qu'est-ce qui s'est passé avec les robes noires? On nous laisse dans le vague. Le pouvoir qu'elle invoque pour se lier à sa soeur et toutes leur descendance, comment l'a-t-elle acquis, et quel sera son impact. On devine que ça se rend jusqu'au Dame du Lac, mais qu'en est-il vraiment?

Je suis déçue. Zimmer Bradley est une de mes auteurs fétiches, mais cette fois, elle nous laisse vraiment sur notre appétit. J'ai lu quelques commentaires sur le Web et tous vont en ce sens. Si je dois le noter, pas plus de 5,5/10.

dimanche 7 novembre 2010

Après 1 semaine, que dire...

Quand je me suis inscrite, je ne pensais qu'à une nouvelle. Je n'avais pas l'intention, pas une minute de relever le défi colossal qui s'imposait à moi. Puis, à 48 heures d'avis, j'ai lu que le concours à lequel je destinais ma nouvelle était annulé. Ouin... Je fais quoi alors, me suis-je demandé.

La réponse : on s'essaie.

Je me suis fait un plan, et c'est parti!

Aujourd'hui, je me suis accrochée dans les fleurs du tapis. D'habitude, je faisais de la recherche sur ce que je ne connaissais pas beaucoup, ça me donne des idées, mais là... Je fais quoi?  Pas le temps, là, là, de me lancer sur la lecture des sorcières de l'antiquité à nos jours. Pas le temps de lire de Malleus Maleficium. Pas le temps de lire les procès des sorcières de Salem. J'ai 36 pages écrites et là je suis «jamée». Je laisse tout ça là, même si j'ai pas atteint mon 1667 mots d'aujourd'hui ou d'hier et je réfléchi. Je suis sensé écrire de la quantité, pas de la qualité... C'est dur de défaire 20 ans de méthodologie.

Comme je suis pas en forme du tout, je suis en pyjama depuis 3 jours, je colle au divan. Comme la première partie d'Harry sort au cinéma dans pas beaucoup de dodo, j'ai décidé d'écoute Harry Potter and the Philosopher's Stone. Là, j'ai compris! J'ai commencé mon texte comme une nouvelle. Pas facile de pondre 166 pages avec UN événement. Oui, oui, j'ai écrit tout l'avant, presque tout le pendant, mais je ne me sentais pas prête à écrire le dénouement après 36 pages...

Il faut tout de même ajouter de la chaire. On va décrire comment c'était avant, plus de pendant et là je vais pouvoir écrire le dénouement.

Vous pouvez être certain que je serai plus prête l'an prochain. Ça va être beaucoup moins improvisé.

Et pour vous? Ça se passe comment?

jeudi 4 novembre 2010

Nanowrimo jour 4

Je suis vraiment surprise, je ne pensais pas que je réussirais à me discipliner autant. J'arrive à tenir le cap. Bon, comme toujours, j'essaie fort fort fort de m'en tenir au plan que je m'étais construit et pour une fois, j'y arrive. Me connaissant, j'ai fait un petit plan sur le coin de la table assez vague pour laisser mes personnages prendre leur place.

Les personnages commencent à prendre le contrôle, leurs personnalités fortes me font rajuster mon histoire pour que je puisse y intégrer de petites intrigues secondaires. Je reprend le contrôle, je reviens au plan. Je réenligne mon histoire pour arriver dans un mois à ma scène finale que je vois depuis le début.

Cette scène en question m'est venue quand j'ai lu les thématiques de la "défunte" 3e édition du concours de nouvelle de Popfiction. Elle m'obsède, autant que Molly m'obsédait alors, pourquoi pas en faire mon NaNoWriMo me suis-je dit.

Comme pour Rêve Molly et comme pour Le loup dans la Bergerie, j'ai de longues séquences qui s'écrivent toutes seules. C'est les personnages et les événements qui déchaînent mes doigts sur mon clavier. Je tape sans arrêt jusqu'à ce que la circulation ne se fasse plus bien dans mes doigts. Je prend une courte pause et je me frotte les doigts et c'est reparti. J'arrive ainsi à écrire un 1750 mots en 1h45 environ et croyez-moi, mes doigts jouent le Vol-du-Bourdon sur le clavier de mon portable.

Ces longues séquences, sont souvent les meilleurs, celles où je fais très peu de corrections en réécriture. Elles dirigent mes histoires dans une direction à laquelle je ne pensais moment de l'écriture de mon plan. Car bien honnêtement, mes personnages ne sont pas coulés dans le béton et souvent, quand je pense comme eux en écrivant, je vois l'événement sous un tout autre angle et se forme alors une toute nouvelle chaîne des possibles qui donne une touch plus intéressante à écrire tout en me permettant de me rendre à cette scène finale, qui elle, reste le fil directeur de mon récit.

mardi 2 novembre 2010

Vos idées sont bienvenue

Je vous demande votre collaboration. J'ai besoin de noms pour deux soldats dans mon histoire NaNoWriMo qui se nomme pour le moment S1 et S2 ainsi que pour un Colonel Y. Ils sont pas très brillants et très stéréotypés dans le genre comique. J'utilise le stéréotype ici tout en connaissant le risque. En passant, c'est une armée de mercenaires malhabile.
Je manque d'inspiration côté noms... pourtant habituellement j'ai tout ça avant de commencé.
J'ai besoin aussi de noms pour des pays. Il y a un lieu qui se nomme Terre Neutre qui est un lieu d'absence de doctrine politique. Tous les ambassadeurs y siègent.
Alors, allez-y de vos suggestions.


dimanche 31 octobre 2010

Halloween 2010

Voilà! halloween est passé, mes réserves de 125 sacs écoulés en 1h10 minutes.
Les enfants se sont costumés, on rit, on courru quémander des bonbons... et maintenant maman peut se reposer, car les petits monstres étaient épuisés.

Robin avait choisit un costume de Minnie Mouse pour Rachel. Elle a fait fureur auprès des distributeurs de bonbons. Quelques fois, elle a eu des bonbons d'extra, surtout des Smarties, parce qu'on la trouvait mignonne.

Robin, le clown-pompier, charmeur de ses dames. Lui, il a charmé les distributeurs de bonbons avec ses blagues. Il prenait son rôle au sérieux. Lui aussi, il a eu des extras, pour avoir fait rire les gens.

Élysanne, madame coquette, ma petite fée. Elle s'est choisie un maquillage coquet, qui m'a pris un bon 20-25 minutes à faire. J'ai eu ma récompense quand un monsieur a dit qu'elle avait eu un maquillage de professionnel.



Nanowrimo 1

Mon plan est finalisé. Prête à faire le saut. Demain, est le début de l'aventure. Parviendrai-je à écrire 1670 mots par jour?

Étape 1 : La Sorcière au bout de la rue - plan = check!

samedi 30 octobre 2010

Les spéciaux d'Halloween

Ce que j'aime plus que les épisodes spéciaux de Noël...
LES SPÉCIAUX D'HALLOWEEN!!!!

Treehouse of horror
Avec les années, Les Simpsons d'Halloween sont devenus un incontournable. Habituellement, il est une semaine avant l'Halloween, mais cette année, comme Halloween est dimanche... Mais il y en a des dizaines et des dizaines qui passent aujourd'hui. Au cas où ça vous dirait... ce site se spécialise dans les Simpsons Halloween.

Scared Shrekless
NBC cette année nous offre une belle gamme de spéciaux dont un épisode inédit de Shrek. La première était jeudi soir. Je me suis enregistré l'épisode et je l'ai écouté hier. Il est vraiment, vraiment drôle. L'Halloween est la fête favorite des Ogres. C'est eux les rois de la frousse. Le contexte est que les créatures de contes de fée se retrouve chez Shrek pour organiser un concours d'histoires d'horreur. Shrek les amène à Duloc qui est maintenant hantée par Lord Farquaad. Il passe de nouveau ce soir à 20h.

Mutant pumpkin from outer space
Un spécial de Monsters vs Mutant. Je n'ai pas encore vu ce film d'animation, mais NBC en présente un épisode inédit d'Halloween. À voir tout de suite après Shrek ce soir à 20h30.

La maison monstre
TVA présente dimanche à 16h15 une animation d'Halloween : trois enfants tentent de percer le secret d'une maison voisine dotée de pouvoirs maléfiques. Je n'ai jamais vu, mais les images disponibles sont très jolies.

Abracadabra-Doo
Qui dit Halloween dit Scooby! Fidèle à son habitude, Télétoon nous présente des dizaines d'épisode. Mais ce qui retient mon attention, c'est une nouvelle animation datant de cette année. Au programme : un hippogriffe et une école de magiciens... ça vous dit quelque chose. À voir dimanche à 18h30 sur les ondes de Télétoon.

Vous en avez d'autres? Laissez un commentaire que je puisse programmer mon PVR.

jeudi 28 octobre 2010

Vous me manquez

Cette semaine, j'ai beaucoup pensé à vous. Chaque année qui passe, je vous redis le au revoir que je n'ai pas pu vous faire le moment venu.
Vous êtes parties trop vite toutes les deux. Il a tellement de choses que j'aurais aimé partagé avec vous. Cependant, je garde des souvenirs indélébiles de tous mes moments de bonheur avec vous.

Il y a 4 ans...
Je me vois encore revenir du travail, m'asseoir à la table avec mon ventre rond. Très rond. Près d'exploser. Le téléphone sonne. Ce jour là, le médecin me recommande de rester à la maison au repos. J'expliquais ça à Steve. Je répond. Ma soeur. La voix déconfite. Elle me dit que tes jours sont comptés. Ça se peut pas! Non! Pas là! Pas maintenant que je vais te donner ton premier arrière-petit-fils. Tu voulais tant le voir. Ta voix brillait quand je t'en parlais. J'ai pleuré... Élysanne me regardait avec ses yeux de petite fille de 20 mois. Sans voix. Incapable de dire ma détresse. Je suis seule à Trois-Rivières. Toute la famille est à ton chevet. Le médecin refuse de me laisser partir, trop de risque d'accouchement prématuré. Mais comme d'habitude, tu penses à moi avant de penser à toi. Tu m'as fait préparer un film que je ne verrai qu'un mois plus tard. Je te le caches pas mamie, je ne suis pas certaine que mon deuil soit complet. Mais saches que tu vis toujours au fond de moi. Mon fils, dont tu as choisis le nom, possède ta bonne humeur et ta joie de vivre : un petit clown. Mamie Réjeanne, je t'aime.

Il y a 2 ans...
Il y a longtemps que tu ne me reconnaissais plus... Maudite maladie : l'Alzheimer. Je n'étais plus capable d'aller te voir, mon coeur en pleurait chaque fois. Le médecin venait de m'arrêter de travailler. Trop de chutes de pression, trop de risque pour bébé. Je ne peux venir te faire mes adieux. (scénario connu. C'est là que j'ai décidé de ne plus tomber enceinte : trop de risque que quelqu'un meure.) Enceinte, immense : vraiment grosse. Je n'avais plus de place pour mettre cette foutue bedaine vergeturée. Je me remémore, assise sur le divan, tout ces moments où tu me faisais sourire. Quand tu m'as dit d'essayer plein de garçons parce que j'étais belle comme toi. Quand tu as fais une scène à un copain de classe en Soins infirmiers parce que tu voulais que ce soit moi qui t'amène tes Tylénols. Quand tu te vantais à tout le monde que je serais garde-malade. J'ai jamais osé te dire après que je changeais de branche après 5 sessions. Puis après... ta mémoire s'effaçait. Tu me criais des noms lors de mes visites. Tu ne savais plus qui j'étais. Je suis partie étudier à Québec et tu m'as oublié. Je t'ai donné, 2 mois plus tard, sans que tu ne vois jamais aucun de mes enfants, ta 19e arrière-petite-fille. Grand-maman Anna, ce soir je pense à toi.

J'ai perdu mes 2 grands-mères dans la dernière semaine d'octobre. Mes grands-mères... vous me manquez.

mercredi 27 octobre 2010

Radio, enquête et loup-garou

Je naviguais sur Amazon à la recherche d'un DVD, il y a près de 3 ans quand je suis tombé sur cette couverture.


Intéressant, pensai-je. Puis j'ai lu le résumé sur le backcover.
Kitty Norville is a midnight-shift DJ for a Denver radio station?and a werewolf in the closet. Her new late-night advice show for the supernaturally disadvantaged is a raging success, but it? Kitty who can use some help. With one sexy werewolf-hunter and a few homicidal undead on her tail, Kitty may have bitten off more than she can chew?


J'achète! Trop facile sur Amazon. Trop facile. J'ai découvert une auteur en devenir, drôle, originale et disponible : Carrie Vaughn. Je ne me lancerai pas dans une biographie complète de l'écrivaine, Wikipedia s'en charge très bien. (Il me semble que j'ai déjà écrit ça quelque part.)

Elle se décrit comme une écrivaine de Urban Fantasy et je dois dire que ça colle plus comme description de ce qu'elle fait que du Chick Lit. Ici, pas d'histoire d'amour comme trame de l'histoire. On a plutôt une héroïne, pas très brave, qui apprend à prendre sa place, qui souhaite un monde juste quitte à faire la job elle-même. Elle affronte l'adversité tête première. Kitty Norville est animatrice de radio qui se fait transformer en loup-garou bien malgré elle. Elle apprend à intégrer son nouvel état. Elle a un don inné pour se foutre dans le pétrin dont elle se sort pratiquement toujours grâce à son sens de la déduction et l'aide de ses contacts.

Tout au cours de la série, qui compte 9 tomes, on apprend à connaître le personnage, ses amis, son mari et à apprécier le personnage public que Kitty se crée.

Pour le moment, les livres ne sont pas disponibles en français, mais je tiens de Carrie, elle-même, que les bouquins seront disponibles en français dans les prochains mois. (Il faut bien que ça serve être ami Facebook.)

Carrie est drôle et disponible virtuellement parlant que ce soit sur son blog, que je consulte régulièrement, ou sur Facebook, où elle répond aux commentaires des fans.

  • Kitty and the Midnight Hour (2005)
  • Kitty Goes to Washington (2006)
  • Kitty Takes a Holiday (2007)
  • Kitty and the Silver Bullet (2008)
  • Kitty and the Dead Man's Hand (February 2009)
  • Kitty Raises Hell (March/April 2009)
  • Kitty's House of Horrors (January 2010)
  • Kitty Goes to War (June 2010)
Elle a commencé deux nouvelles séries dont une jeunesse que je n'ai pas encore eu le temps de lire, et, honnêtement, je ne sais pas si je vais les lire. Les pochettes ne m'inspire pas. Ben oui, je suis aussi influençable. Si la pochette est poche, il y a des bonnes chances que je ne lise pas. Ça prend un bon synopsis en tabarouette pour que j'attaque le livre ou un titre très alléchant.

Vous pouvez découvrir certaines de ses histoires courtes directement sur le Web. Elle a mis des liens sur son site Web.

mardi 26 octobre 2010

C'est ça quand on lit pas tout!

Je pensais faire le concours de la SRC alors je me suis grouillée tout plein pour finir une petite nouvelle «cute».

La fille commence à rempli le formulaire, fière d'avoir réussi le coup en 2½ semaines, où elle a fait plein de surtemps.

Pis tout d'un coup... BANG!
DES FRAIS DE 25$ SONT APPLICABLES!

Au diable la société d'état. Je vais raffiner encore plus mon texte pis l'envoyer à l'Ermite. Lui, au moins, je suis certaine qu'il va apprécier mon texte et qu'il me demandera pas la «chique-chique»!

Putain de gouvernement, il finance ses trucs avec nos taxes et organise des concours PAYANTS!  Voyons donc! 

lundi 25 octobre 2010

Une télésérie québécoise qui me plaît

Je ne suis pas tellement télésérie. J'aime pas m'asseoir assiduement devant le téléviseur. Depuis que nous avons le récepteur PVR, je me permet de tester un peu plus et j'ai trouvé 2 téléséries que j'aime bien regarder en pliant mes brassées de lavage le dimanche, pendant le dodo des enfants l`'après-midi. Pour plier les vêtements de ma nombreuse famille, j'ai besoin de quelque chose d'intéressant. D'habitude, je me faisais jouer des DVD que j'ai vu 50 millions de fois comme Le Seigneur des Anneaux, La liste de Schindler, Harry Potter, Jason Bourne, les SpaceBalls. J'ai maintenant une alternative...

Les Parents
J'en entendais parlé dans les branches au bureau, mais je n'avais pas encore tenté l'expérience. J'ai décidé, un soir que j'avais besoin de rien foutre avec un sac de chips, de regarder ce que ça disait. J'ai retrouvé le sourire. Pou une mère de famille, quel bonheur de constater qu'on est pas les seuls disfonctionnel ou qui a des problèmes. Ça me fait tellement de bien.
En gros, on nous présente, la vie de Nathalie et son conjoint et de leurs trois garçons: Thomas, Olivier et Zachary. Thomas a 16 ans et apprend à conduire. Il est un petit génie en son genre et est très utile pour gérer les problèmes avec ses frères. Olivier est l'enfant sandwich, qui éprouve des problèmes académiques, génie techno et qui est un brin solitaire. Zachary est le petit dernier, brillant, gentils, compréhensif, celui que toutes les mamans a envi d'avoir.
Le problème comme dit mon chum, c'est l'effet de groupe. Vraiment, les 3 ensemble sont pas un cadeau, surtout quand le père y met du sien.
Ce qui est bien, c'est qu'un couple dans cette situation peut se reconnaître dans ce qui se passe dans la série. Je peux facilement me mettre à la place de cette Nathalie. Je m'imagine aussi dans 10 ans quand Élysanne aura 16 ans, Robin 14 ans et Rachel 12 que j'aurai les mêmes problèmes. Les écoeurites de pliage de linges, les écoeurites de lunchs, le frigo vide, les pintes de lait vide dans le frigo, les négos pour les corvées ménagères, les devoirs,...
Je me rappelle d'un épisode où Zach s'ennuie de ses frères qui ne sont pas là et demande à sa mère de joue à Wii avec. Oh my! Nathalie avait l'air complètement ridicule. Heureusement, que je suis pas aussi malhabile avec la technologie.
Les épisodes sont disponibles sur Tou.tv.

Mauvais Karma
Encore là j'ai besoin de voir qu'il y a plus cinglé que moi. La distribution est intéressante. J'aime beaucoup les personnages de Julie Lebreton et Rémi-Pierre Paquin. Dans le monde glamour du Québec, Rémi-Pierre est un comédien que j'apprécie beaucoup.
Un petit groupe de filles se retrouve aux funérailles du mari de l'une d'entre elles. S'en suit une série de situations cocasses. Un genre de Desperates Housewives. Comme je suis quelqu'un qui aime bien rire: ça fait la job.
Rémi-Pierre y fait un policier qui a eu une promotion au poste d'enquêteur grâce à un concours de circonstances. Il doit dealer avec Kim (Julie LeBreton) qui est une célibataire qui voit un collègue de travail marié. Elle vit encore sa vie de jeunesse et elle a la levée du coude facile. Elle se débat comme un diable dans l'eau bénite et mène la vie dure au pauvre enquêteur.
Il y a aussi Sara qui vit avec un homme d'un certain âge et qui l'a trompé avec son fils. Nathalie, la veuve, hérite de la compagnie de son mari, sa fille sexuellement active avec un fuck friend et son adjoint qui a un syndrôme rare. Et la meilleure amie de Nathalie avec qui son mari la trompait. Bref... vous voyez le scénario.

Disons qu'avec ça, j'ai de quoi regardant pendant le pliage de linge. J'ai presque envi d'avoir plus de linge à plier.

samedi 23 octobre 2010

Muse : magnifique

J'ignore si vous êtes amateur de ce trio britannique, moi, depuis jeudi soir, je me considère fan. J'appréciais la musique très harmonieuse de ce groupe, mariant l'électro, le pop, le rock à merveille. Mais, jamais je n'avais vraiment pris le temps d'écouter un album de fond en comble. Je me contentais d'écouter les extraits radio et quelques fois, un vidéo sur YouTube.

Je ne souhaite pas vous faire ici une paraphrase des biographies du groupe. Wikipedia le fait très bien. J'ai découvert ce groupe, un peu comme tous les nord-américains avec la pièce Knights of Cydonia. J'ai été alors épaté par ce que ces trois gars-là arrivaient à faire. Ce n'est pas juste une pièce de musique. C'est une oeuvre. On y crée une atmosphère de film western. Le pièce est longue : 6 minutes, mais pas 6 minutes ennuyeuses. Le vidéo clip est splendide. Une oeuvre de SFF à elle seule.

La première chose que j'ai remarqué, c'est que la voix de Matthew Bellamy. Elle sonne un peu comme celle de Tom Yorke de Radiohead, une voix typiquement britannique, mais il l'utilise tout à fait différemment.

Par la suite, j'ai apprécié les autres extraits radio sans me procurer moi-même de pièces. Au printemps, le groupe à annoncer sa venue à Montréal. Puis à Québec. Mon conjoint m'a demandé si je voudrais venir. J'ai hésité, puis j'ai dit oui. Je suis bien heureuse d'avoir dit oui, car jeudi soir, j'ai passé une soirée mémorable. Oui mémorable.
Hier, j'ai lu plusieurs critiques du spectacles et toutes sont en accord sur la qualité de la prestation du groupe. Certains vont même jusqu'à les nommer dauphin de U2.

Je vais tenter de trouver les mots qui vous permettra d'imaginer ce que j'ai vu puisque les photos de mon cellulaire sont moches. Pas de zoom sur ma bebelle. Pour ceux qui sont mes amis Facebook, j'ai partagé 3 vidéos sur mon profil, gracieuseté de mon ami Alex, en Hd en plus.

D'abord, nous avons entendu seulement la fin de la première partie, grâce au site d'Expo-Cité vachement mal situé. On a eu de la difficulté à accéder au site, puis un mal fou à se trouver un stationnement. (Vivement le nouvel amphithéâtre qui ne sera pas un luxe, croyez-moi.) Mais, le petit bout que j'ai entendu était bien.

Une bonne pause de 45 minutes pour finaliser les préparations de la scène pour Muse. J'en ai profiter pour regarder les gens. J'ai cru reconnaître un ancien chargé de cours de mes belles années à l'Université Laval, puis Jeff Fillion. Il était placé quelques rangées plus haut dans la même section que nous.

Les 3 gratte-ciel avec les lumières qui allument et éteignent.
Quand les lumières se sont éteintes, nous avions 3 grosses tours devant nous. Des lumières se sont allumées à l'intérieur représentant d'immenses gratte-ciel. Puis des formes humanoïdes se sont mises à circuler dans les tours, montant les escaliers. La scène étant centrale, tout le monde les voyait bouger dans les tours. Puis tout s'est figé, et les musiciens sont apparus au centre de la tour entamant Uprising. (En apparté : En chemin, nous discutions de l'ouverture et nous ne voyions pas de meilleure pièce, sauf peut-être Starlight. They will not force us... They will not control us... J'ai passé la journée d'hier à la chanter, dans ma tête.)
Il ont joué plusieurs pièces que je ne connaissais pas. Je ne suis pas fan de la première heure, mais on peut tout à fait apprécié le spectacle même si on ne chante pas les pièces en même temps.
Ils ont fait toutes les grosses pièces : Starlight (une de mes favorites), Supermassive Black Hole (bien connue car elle se trouve dans la scène du baseball de Twilight), Hysteria, United State of Eurasia, ResistanceTime is running out et ils ont terminé le show avec l'incontournable Knights of Cydonia.

Nous avons eu droit à des projections, des jeux de lumières et de lasers incroyables. J'en ai jamais vu autant. J'ai jamais vu un spectacle comme celui-là. Je suis bien heureuse d'avoir été des 15 000 spectateurs qui remplissaient le Colisé Pepsi.

mercredi 20 octobre 2010

3 jours que...

Ça fait 3 jours que j'ai des images qui tournent et retournent dans ma tête. Une petite histoire, 1000 mots maximum. Je conduis pour me rendre au travail et elle se fixe comme une photo sur une pellicule. Pas le temps d'arrêter sur le bord du chemin pour l'écrire, pas le temps de l'écrire en arrivant au travail. Mes pauses : 15 minutes le matin et même chose l'après-midi, ça ne me laisse pas le temps d'écrire et frustrant de ne pas pouvoir développer le concept. Le midi, 30 minutes pour faire l'aller-retour pour réchauffer le lunch, le manger et retourner à mon bureau : pas assez long. Alors, elle continue de me titiller. Le soir, comme je finis à 18h00, depuis 3 jours, elle reste là et se précise, mais ce soir... j'ai pas le choix, il faut que je vide le bac d'acide, car la photo va tourner au noir.

Éphémère comme une larme sur sa joue.

mardi 19 octobre 2010

Nouvelles en vrac

Point 1 : L'attente
Bon! Bon! Bon! Pouvez-vous me dire comment vous faites? L'attente, c'est ce que je trouve le plus difficile. Je me répète, mais, c'est le cas. Pas étonnant que je sois stressée. Je vais faire mes exercices pour rester zen. J'ai soumis une nouvelle en juillet, et je n'ai toujours pas de nouvelles. On m'a parlé de 3 ou 4 mois. On approche du 4 mois pas mal. Bonne nouvelle? Mauvaise nouvelle? Nous le saurons quand elle va arriver, la nouvelle que j'attend. J'ai aussi reçu l'accusé-réception de Rêve Molly. On me parle de 90 jours. La réponse si elle est positive sera un cadeau de Noël en soit. Alors patientions.

Point 2 : Donner un coup
Voilà un moment que je lis sur les blogues de tout le monde sur le NaNoWrImO. Je me suis beaucoup demandé ce que c'était. Je viens de me décider à cliquer sur le lien dans le dernier billet d'Ariane. Je trouve le concept intéressant alors je vais en profiter pour pondre la nouvelle pour le concours de PopFiction et peut-être aussi celle de l'Ermite d'un même souffle. Je trouve que c'est un bon moyen de motivation. Alors nous verrons ce que ça va donner. Disons qu'avec mon retour au boulot et le temps supplémentaire que je fais cette semaine et la semaine prochaine. J'ai pas tellement d'énergie pour écrire.

Alors un brin de pep et Go! Go! Go!

lundi 18 octobre 2010

Petit cahier d'exercices pour...

toute sorte de chose. Honnêtement, je n'y croyais pas du tout. Comment un petit cahier d'exercices peut-il me permettre : d'arrêter de fumer (je ne fume pas, mais il en existe un à cet effet), pour voir la vie en rose, pour l'estime de soi, pour lâcher prise, etc... Il en existe tout une quantité pour tous les petits bobos. J'ai vu ça dans le Club de lecture Archambault et Soizic avait écrit un billet sur le sujet. Même si je n'y croyais pas, ma curiosité a été piquée. Incroyable, moi qui ne suis tellement pas du type livre de psychologie...

Je me suis procurée, en un premier temps, le petit cahier pour les lundis. C'est le seul que j'ai trouvé pour commencé. Les exercices rigolos et le prix minime m'ont convaincu de le mettre dans mon panier. J'ai amené le dit petit cahier au boulot et je l'ai conservé dans mon panier sans y toucher pendant plusieurs jours.  Un matin où ça n'allait pas, j'ai ouvert une page où je devais barbouiller mes bêtes noires. Je peux vous dire qu'elles ont mangé "la claque". Après, juste le fait d'avoir fait cet exercice "stupide", je me sentais moins bête. J'ai retrouvé le sourire.

L'exercice de la bête noire en est un parmi tant d'autre qui sont ridicules, mais là est l'objectif : retrouver le sourire et ça marche. On y trouve des exercices où l'on doit faire des confettis, découper la patate chaude pour la passer au voisin, écrire des mots plusieurs fois, etc. Ce sont des exercices simples que nous pourrions faire sans le cahier mais dont on ne penserait pas nécessairement s'ils ne se trouvaient pas réunis ensemble.

Au début de mon congé, j'étais au bout du rouleau. Tout me pétait en pleine face. J'avais besoin de redevenir le maître de ma vie familiale, professionnelle, de couple. Je n'avais plus le contrôle de mes émotions, des événements : cela me créait un stress immense et j'étais au bord de l'épuissement professionnel. Alors que j'étais allée faire une commission avec ma grande fille et Le petit cahier du lâcher-prise m'est tombé sur les pieds. Un enfant regardait des livres sur un étalage au Wal Mart et il l'a fait dégringoler. Je l'ai ramassé, me disant que c'était un signe, je l'ai mis dans mon panier. Pendant que les enfants n'étaient pas là le midi, je m'installais à la table et je regardais le contenu et les exercices. J'en faisais un ici, un autre là... Ce fameux petit cahier m'a permis de cerner ce qui n'allait pas dans ma vie, ce à quoi je donnais trop d'importance.

On donne souvent beaucoup trop d'importance à des choses sur lesquels on à pas de contrôle. Je chiale moins au volant depuis par exemple. Je perdais beaucoup d'énergie à chialer contre ces personnes âgées qui roulent à 30 km/h dans les zones de 50 km/h. Je perdais beaucoup de temps à stresser pour arriver à l'heure. Je perdais de l'énergie à m'en faire pour que les enfants soients prêts pour partir à 7h05 le matin. Bref, je me rend compte que j'angoissais beaucoup sur plein de chose sur lesquels je ne pouvais avoir de prise. Après le 1/3 des exercices de faits, j'ai vraiment lâché prise sur beaucoup de chose. Savez-vous c'est quoi le pire, quand on me disait que je stressais pour rien, je répondais du tac au tac que je n'étais pas stressée. Oui, oui! Je ne me sentais pas stressé, mais mon corps me dit maintenant que je me trompais. Il faut parfois en venir là pour s'ouvrir les yeux.

Bref, après ces deux expériences, je crois que je vais regarder pour les autres disponibles sur le marché.

Ces petits cahiers sont publiés par les éditions Jouvences et se trouvent maintenant un peu partout : j'en ai vu au Costco, Wal Mart, Archambault,... Ils sont très abordables, environ 10,95$.
  • Petit cahier d'exercices d'estime de soi
  • Petit cahier d'exercices anti-crise
  • Petit cahier d'exercices du lâcher-prise
  • Petit cahier d'exercices  de communication non-violente
  • Petit cahier d'exercices pour vivre sa colère au positif
  • Petit cahier d'exercices d'entraînement au bonheur
  • Petit cahier d'exercices pour voir la vie en rose
  • Petit cahier d'exercices du Kama Sutra
  • Petit cahier d'exercices de bienveillance envers soi-même
  • Petit cahier d'exercices pour se désencombrer de l'inutile
  • Petit cahier d'exercices pour en finir enfin avec la cigarette
  • Petit cahier d'exercices pour cultiver sa joie de vivre au quotidien
  • Petit cahier d'exercices câlins coquins pour s'amuser à deux
  • Petit cahier d'exercices de désobéissance civile
  • Petit cahier d'exercices de méditation au quotidien
  • Petit cahier d'exercices pour rester zen dans un monde agité
  • Petit cahier d'exercices pour découvrir ses talents cachés

jeudi 14 octobre 2010

Disney: des débuts difficiles

Dès son plus jeune âge, il démonstrait des aptitudes pour le dessin. Il faisait des enluminures dans les cahiers d'écritures de l'une de ses soeurs. Je ne me rappelle plus laquelle. Par contre, ce que j'ai vu dans le live de collection que je me suis procurer démontrait qu'il était déjà bien talentueux.
Mon grand héro a commencé sa vie de jeune adulte faisant de la bravoure. Il souhaitait de tout coeur suivre son frère à la guerre, alors il a falsifié son passeport pour se faire passer pour 17 ans afin d'être conducteur pour la Croix Rouge pendant la 1ère Guerre Mondiale.
Pendant son service, il fait des dessins pour le journal, des genres de bandes dessinées. Son art fait fureur parmi les volontaires.

Disney et son ami Ub Iwerks
À son retour, il se cherche un boulot de réalisateur, ce qu'il a toujours voulu faire. Il dégotera son premier job au « Pesman-Rubin Commercial Art Studio » pour 50 dollars par mois. C'est là qu'il fera la connaissance de son futur associé Ub Iwerks. Ils seront embauchés par Kansas City Film Ad Company (après un premier échec pour se lancer en affaires) pour faire des publicités animées diffusées dans les cinémas.  À cet époque, il ne faisait pas encore d'animation proprement dite. Disney lances les Laugh-O-Grams qui durent une minute. Ces animations, parodies de problèmes locaux ne sont qu'un hobby payant pour Disney, insatisfait par les animations publicitaires. Son premier client pour les Laugh-O-Grams est le Newman Theater Company.



Une des images de la série Alice de Disney
En mai 1922, Disney tente de nouveau de faire le saut en entreprise et lance la Laugh-O-Grams Inc. Ils a quelques employés dont son ami Iwerks. Ils obtiennent un gros contrats, enfin. Ils produisent quelques courts métrages, mais en raison de la faillite de l'acheteur, ils ne seront pas rémunéré. Les employés de Disney travailleront sur un concept innovateur où une jeune fille apparaît à l'écran avec des dessins animés. Après la production du premier film de Alice, Roy, le frère de Walt, l'invite à venir le joindre en Californie. On dit qu'il est parti avec 40$ en poche, un billet aller simple, un job de photographe et le premier film d'Alice. Il compte le vendre là-bas... réussira-t-il? Je vous en parle plus tard.

mercredi 13 octobre 2010

Disney et garder son coeur d'enfant

Disney était un magicien, un génie, débrouillard, un homme de coeur. Il a fait de moi le grand bébé que je suis. Oui! Oui! J'ai un coeur d'enfant. J'adore la magie. Ça n'est pas d'hier. Toute petite, ma mère m'a littéralement gavé de tous les contes de Disney et d'histoires magiques : le Fantome de l'opéra, le Lac des cygnes, Casse-Noisette, Rapunzel, Merlin l'Enchanteur, les Dames du lac...  Les soirs de fin de semaine, elle nous installait devant la télé pour l'heure de Disney. Je la remercie de m'avoir initié à ce monde magique.

Le résultat, je suis «gaga» de tout ce qui est produit en animation. Le pire, c'est que je condamne mes enfants à cette même maladie. Déjà, ils montrent des dignes de contagions. Ils sont accrocs à Enchanted ce film qui met en vedette Gisèle qui rêve du «parfait baiser» d'amour. Ils me l'ont tellement demandé souvent que je connais toutes les chansons par coeur.

C'est une belle maladie et je suis contente de les avoir contaminés. Ils aiment déjà la magie de Disney. Je possède déjà une immense collection de DVD pour les contaminer à soit: Mulan, La belle au bois dormant, Merlin, Toy's story, a Bug's life, Monster Inc, La Belle et le clochard, les Aristochats, les Winny l'ourson, Le Bossu de Notre-Dame, Atlantis, Mon Frère L'ours, Bienvenu chez les Robinson, Volt...

C'est Disney qui m'a donné le goût de dessiner. Je passais des heures et des heures à redessiner les chats des Aristochats, Rox et Rouky, Aurore (c'était ma princesse favorite.) Je ne compte plus les esquisses de Mickey, Donald et Pluto que j'aie pu réaliser. Déjà ma grande semble avoir le même intérêt, elle dessine en regardant des livres. Je m'exclame chaque fois, même si ça ne ressemble pas beaucoup.

C'est Disney qui m'a donné l'intérêt pour la magie. Les sorcières, les enchanteurs, les fées et les monstres étant omniprésents dans les contes, ils sont demeurés présent dans mon monde. Mon fils a la passion des dragons et je ne compte pas la limiter.

C'est Disney qui m'a intéressé en premier aux livres. Pour les plus vieux, vous vous souviendrez des livres disque 45 tours de Disney. Comme j'en ai passé des heures avec mon tourne-disque Big Bird jaune à me faire jouer toutes les histoires des Disney et à tourner les pages au son de la fée Clochette. Guiliguiliguilignnnn! J'en avais une montagne! Toute une immense montagne! ma grande a eu un livre CD de Disney, mais ça fonctionne moins bien que de lire avec Tag Reader. La génération techno!

C'est probablement les biographies de Disney que j'ai le plus lu, dans le style biographie, après René Lévesque (qui fût le sujet de plusieurs de mes travaux universitaires. Mais, ça nous en reparlerons plus tard.)
Mais, assez parlé du sujet, je vous en parlerai plus amplement, ceci est une petite introduction. Disney n'est pas seulement une maladie chez-moi, c'est une passion, presque aussi forte que l'écriture.


mardi 12 octobre 2010

Anne Rice

En regardant le graphique des auteurs de Livrothèque, je constate que le second auteur que je possède le plus, c'est Anne Rice. (Ceux que je possède se trouve surligné dans la bibliographie ci-dessous.) Mais, ma collection ne représente pas tout ce que j'ai pu lire. En fait, j'ai lu Anne Rice pendant mes années pauvres, celles où j'étais étudiante. J'ai lu toute les Chroniques des vampires et les Nouveaux contes des vampires en les empruntant à la bibliothèque de Ste-Foy. J'adore son style, celui du point de vue du vampire qui est humain. J'admirais sa capacité de description, je pouvais imaginer les scènes. Elle a la capacité de décrire des scènes érotiques sans jamais utiliser des mots grossiers.
Déjà je rêvais d'écrire sur les vampires. J'étais loin de me douter que la Nouvelle-Orléans deviendrais extrêmement populaire à l'époque (il y a plus de 10 ans) et qu'on les adapterait à toutes les sauces (Harris, Meyer, Cast, Kalogridis, Smith, Singh, Beaulieu, Strieber,...) pour ne nommer que ceux-ci.

J'ai découvert Anne Rice, comme tout le monde via Entretien avec un vampire, mais je ne connaissais pas les livres, le film seulement. Pendant que j'étais à l'université, j'ai eu a couvrir le salon du livre à titre de pigiste et là, j'ai eu la révélation. Tous mes temps libres, je les passais à lire, bouquin après bouquin.
Dans mes recherches sur l'auteur, j'ai découvert qu'elle avait aussi publié sous le nom d'Anne Rampling et sous le nom de A.N. Roquelaure.

Lestat le Vampire
Lestat the Vampire est devenu quelque chose d'immense. Principal héros de ses fictions, il semble avoir volé le coeur de ses lecteurs. Je ne sais pas ce qui s'est passé entre 1976 et 1985, mais le personnage a vraiment changé de poil. Du mauvais garçon  sans coeur qu'il semblait être dans Entretien avec un Vampire, il est devenu un être sensible et aimant dans Lestat le Vampire.
Lestat possède un fan club. Il a ses articles promotionnels et il a eu un musical sur Brodway. Cependant, il n'est désormais plus à l'affiche. Avec une petite recherche sur YouTube, j'ai trouvé cet extrait de la comédie musicale avec quelques images.
On trouve même une page Wikipedia qui est dédié au personnage. Il est le principal héros du film The Queen of the Damn. Film qui m'a grandement déçu puisque l'histoire de Lestat y est grandement modifée, on y change ses origines et on y a fait disparaître beaucoup de personnages. Je déteste quand les histoires sont changées de la sorte en raison de budgets limités. Par contre, la trame sonore est impressionnante.

Les nouvelles chroniques des vampires
Je les ai lu, je suis contente de l'avoir fait, mais sans plus. Je suis déçue du traitement de Pandora. Elle est sauvage, violente et bohème. Elle confie son histoire à quelqu'un d'autre qui écrit ce qu'elle lui confie. Mais je n'aime pas du tout ce roman. J'ai aussi lu Vittorio, mais ce roman n'a pas laissé de trace dans ma mémoire. Il ne m'a pas marqué.

Les sorcières Mayfair
C'est probablement ma série favorite. J'ai littéralement dévoré cette trilogie ainsi que Merrick. La façon que l'auteur fait le lien entre les sorcières et les vampires est bien construite. Je ne sais que dire de plus. J'aime ce qu'elle a fait des sorcières, leur origine, les liens de descendance jusqu'à Merrick. Pourtant, on en traite très peu dans les médias et sur le site de Anne Rice. Désolant.


J'ai lu quelques uns des autres romans. Je n'ai pas lu les Infortunes de la Belle au Bois dormant, je n'ai pas lu non plus les trucs axés sur les anges et la religion et je ne crois pas que je les lirai non plus. Il y a plusieurs trucs érotiques aussi, Bélinda (merci Gen de l'info) et Exit to Eden.

Voilà... Avez-vous autre chose à ajouter?

 Liens sur le Web
Site officiel de Anne Rice
Wikipedia
Site d'un fan
Évène

Bibliographie

Les Infortunes de la belle au bois dormant (version originale publiée sous le nom de A.N.Rauquelaure):

  • L'Initiation (The Claiming of Sleeping Beauty, 1983)
  • La Punition (Beauty's Punishment, 1984)
  • La Libération (Beauty's Release, 1985)
Chroniques des vampires :
  • Entretien avec un vampire (Interview with the Vampire, 1976) : adapté au cinéma par Neil Jordan, avec Tom Cruise, Brad Pitt, Kirsten Dunst, Antonio Banderas, Christian Slater et Stephen Rea
  • Lestat le vampire (The Vampire Lestat, 1985)
  • La Reine des damnés (The Queen of the Damned, 1988) : adapté au cinéma par Michael Rymer, avec Stuart Townsend
  • Le Voleur de corps (The Tale of the Body Thief, 1992)
  • Memnoch le démon (Memnoch the Devil, 1995)
  • Armand le vampire (The Vampire Armand, 1998)
  • Merrick (Merrick, 2000) : ouvrage commun avec la Saga des sorcières Mayfair
  • Le Sang et l'Or (Blood and Gold, 2001)
  • Le Domaine Blackwood (Blackwood Farm, 2002) : ouvrage commun avec la Saga des sorcières Mayfair
  • Cantique sanglant (Blood Canticle, 2003) : ouvrage commun avec la Saga des sorcières Mayfair
Les Nouveaux Contes des vampires :
  • Pandora (Pandora, 1998)
  • Vittorio le vampire (Vittorio the Vampire, 1999)
La Saga des sorcières Mayfair  :

  • Le Lien maléfique (The Witching Hour, 1990)
  • L'Heure des sorcières (Lasher, 1993)
  • Taltos (Taltos, 1994)
Autres livres

  • The Feast of All Saints (1979, non traduit en français)
  • La Voix des anges (Cry to Heaven, 1982)
  • Exit to Eden (1985, non traduit en français) publié originalement sous le nom de Anne Rampling
  • Belinda (Belinda, 1986) publié originalement sous le nom de Anne Rampling
  • La Momie (The Mummy, 1989)
  • Le Sortilège de Babylone (Servant of the Bones, 1996)
  • Le Violon (Violin, 1997)
  • Christ the Lord: Out of Egypt (2005, non traduit en français)
  • Christ the Lord: The Road to Cana (2008, non traduit en français)
  • Christ the Lord: The Kingdom of Heaven (date de parution non annoncée)
  • L'Heure de l'Ange (Angel Time: The Songs of the Seraphim, 2009)

lundi 11 octobre 2010

Petits bonheurs de mon congé

L'automne tout en beauté
Aujourd'hui, c'est ma dernière journée de congé avant le prochain férié. Je reprend le travail demain, après 6 semaines à la maison. J'ai choisi de prendre mon congé l'automne, car c'est mon moment favoris de l'année. Les couleurs sont splendides et ça sent bon. J'ai marché bien emmitoufflée dans le bois et respirer les senteurs des conifères et de la nature.


J'ai vécu pendant ces 6 semaines : notre première rentrée scolaire, des journées magnifiques avec ma grande Élysanne, des moments intense avec mon bébé dont on suspectait une allergie aux noisettes, le début de la saison de patinage artistique et de hockey, une première journée pédagogique en famille (cinéma et patinage), un moment magnifique d'automne avec mon fiston et un moment de panique quand des muscles du cou ont écrasés un nerf que j'ai perdu les sensations dans les mains, le bras gauche et un côté du visage.
Vue automnale du parc voisin de chez-nous

J'ai eu du temps pour faire presque tout mon grand ménage. J'ai eu du temps pour faire de la tourtière, des lasagne, de la sauce à spaghetti, du poulet, du dessert et une dinde (mon congélateur est plein). J'ai pu passer du temps avec mon amie Annick. J'ai eu du temps pour marcher dehors et lire (pas autant que j'aurais voulu). J'ai eu du temps pour dépenser : un lave-vaiselle, un divan et faire réparer mon frigo (la carte maitresse a sauté un samedi matin). J'ai eu du temps pour réorganiser mon coin de lecture, pour peindre, pour entamer une couverture au crochet, pour proscratiner sur Internet.


Mes bibliothèques =)


Le divan que nous avons installé là hier pour lire.

La toile que j'ai entamé pendant mon congé

J'ai pas eu le temps de faire de scrapbooking et pas eu l'intérêt non plus. Je n'ai pas eu le temps d'aller voir mes copains à Québec, pas eu le temps d'aller au musée de la Culture populaire et au musée des religions. Je n'ai pas eu le temps d'aller traîner au Café Mamélia avec mon portable et un bon café. Je n'ai pas eu le temps d'aller visiter mes parents, mon grand-père et ma soeur. Je n'ai pas eu le temps d'aller marcher au Sanctuaire de Notre-Dame du Cap, ni au centre-ville au parc portuaire. Je ne me suis pas, non plus, payé de temps avec mon conjoint au resto.

Mais surtout, j'ai PRIS BEAUCOUP de temps pour faire ce que j'aime le plus : ÉCRIRE. J'ai écrit plusieurs billets, j'ai complété des nouvelles qui germaient depuis un moment dans mon esprit, j'ai travaillé un peu mon manuscrit.

Croyez-moi, ce congé m'a fait un bien fou : j'ai complètement décroché du boulôt. Si c'est possible, je refais la même chose l'an prochain.