samedi 9 octobre 2010

Azaël

C'est un personnage que j'apprécie. Bon, j'imagine qu'à vous, il ne vous dit rien. Mais, c'est quelqu'un de connu.

Plusieurs façons de d'écrire son nom : Azazel, Azaël, Aziel...

Selon le livre d'Enoch, il serait le 10e ange déchu. On peut lire :
« Azazel apprit aux hommes à fabriquer des épées, des armes, des boucliers, des cuirasses. choses enseignées par les anges. Il leur montra les métaux et la manière de les travailler, ainsi que les bracelets, les parures, l'antimoine, le fard des paupières, toutes les sortes de pierres précieuses et les teintures. Il en résulta une grande impiété. Les hommes se débauchèrent, s'égarèrent et se perdirent dans toutes les voies. »[5]


« Tu vois tout ce qu'a fait Azazel : c'est lui qui a enseigné tous les forfaits commis sur la terre et qui a révélé les mystères éternels gardés dans le ciel, et les hommes mettent en pratique ce qu'ils ont appris. »[6]


« Il dit à Raphaël : Enchaine Azazel par les pieds et par les mains, jette-le dans les ténèbres, ouvre le désert qui est à Dadouël et jette-le dedans. Mets sur lui des pierres rugueuses, et aigües, enveloppe-le de ténèbres, et qu'il demeure là à perpétuité. Recouvre son visage, et qu'il ne voie pas la lumière. »[7]


« La terre entière a été dévastée par les œuvres apprises d'Azazel : impute à celui-ci tous les péchés. »[8]
Bon, je vous rassure, je ne suis pas une férue de religion. J'ai fait des recherches. Azaël est un personnage que j'ai repris dans une nouvelle que j'ai soumis à Clément-Marchand, l'an passé. L'idée d'utiliser un ange déchu pour une nouvelle fantastique m'est venu quand je suis passée devant le bunker des Hell's Angels en revenant de payer ma facture de la SPA. Ange déchu... Hell's Angels...

Il y a un peu du folklore de Trois-Rivières dans ce texte. Nous avons une fontaine du diable aux Vieilles Forges du St-Maurice. Azaël est aussi le nom d'un démon. On peut lire sur Wikipedia :
Azazel est un démon de second ordre, gardien du bouc, premier porte-enseigne des légions infernales[14].


« Alors sur le champ il ordonne qu'au bruit guerrier des clairons et des trompettes retentissantes son puissant étendard soit levé. Cet orgueilleux honneur est réclamé comme un droit par Azazel, grand chérubin. »[15]
Démon... Fontaine du diable... Ça cogite! Bref, j'ai fait de ce personnage le héros de ma nouvelle.

Ce que je me suis fait dire sur cette nouvelle, c'est que c'était ÉTRANGE, trop avant-gardiste. Mais, j'ai compris dernièrement qu'avec mon style, je n'aurai jamais de bonne critique venant de la SEM alors je ne m'acharnerai pas. Je vais soumettre ailleurs. Bon... il y a beaucoup de choses à dire sur ce texte, je vous en glisserai un mot dans un futur billet.

Je n'abandonne pas le personnage. C'est un trop bon filon: c'est le héros du manuscrit que je travaille depuis un moment qui traite d'un ange, qui a été banni du paradis car il remettait les décisions de Dieu en question. Pendant son séjour sur Terre, il tente d'aider l'humanité, mais ses interventions ne portent pas les fruits escomptés.

vendredi 8 octobre 2010

Marion Zimmer Bradley

En entrant mes livres dans Livrothèque, je me suis rendue compte que je possèdais une grosse collection de Marion Zimmer Bradley. Pas étonnant, c'est cette auteure qui m'a redonné le goût de lire.

Il fut une époque, vers 13-14 ans où la lecture ne me disait absolument plus rien. Jusqu'à cet âge, ma mère m'a gavé de plein de livres, mais déjà à 10-12 ans, j'avais des réticences à lire ce que tout le monde lisait. Alors que tout le monde lisait les Anne la Maison aux pignons verts, moi, je préférais les Émilie de la Nouvelle Lune: la série que les filles de l'école ne lisaient pas, même s'il s'agit aussi de Lucy Maud Montgomery. Si jeune et déjà rebelle. ;)

Ma mère n'a pas lâché, elle m'a sorti SA collection à elle et m'a montré plein de trucs. J'ai accroché sur les Dames du Lac. Arthur, Morgane la fée et un traitement différent de la littérature arthurienne. Hum! Elle a piqué ma curiosité. Morgane la fée, celle qui paraît toujours mal. J'ai eu le goût de l'essayer. Et j'ai dévoré les 2 livres en 2 ou 3 semaines : le coup de pied qui m'a plongé dans la littérature de l'imaginaire.

Je n'ai pas lu d'autres trucs de cette auteur avant d'avoir fini mon université. J'ai découvert la science-fiction avec Isaac Asimov, puis Anne Rice et la littérature de terreur. C'est plusieurs années plus tard que j'ai découvert Le Cycle du Trilium (que j'ai lu en quelques semaines), puis sa série Les romans de lumière que je n'ai pas encore lu, mais que je me procure en version originale pour lire dans les prochains mois.

Mais la trouvaille qui m'a le plus surprise, c'est qu'elle avait ajouté aux Dames du Lac. Mais vers l'arrière.
J'avais vu quelques textes liés à la série que je me suis procuré dans les 10 dernières années, mais il y a plus. Je me suis procuré plusieurs les livres qui complète la série que je vais tenter de lire aussi dans les prochains mois.

Liens sur l'auteur :

Le cycle d'Avalon :
  • The Fall of Atlantis, 1987 (La Chute d'Atlantis)
  • Ancestors of Avalon, 2004 (Les Ancêtres d'Avalon)  - posthume, écrit par Diana L. Paxson d'après les notes de l'auteur
  • Ravens of Avalon, 2007 (pas encore traduit) posthume, écrit par Diana L. Paxson d'après les notes de l'auteur
  • The Forest House, 1994 (La Colline du dernier adieu)
  • Lady of Avalon, 1997 (Le Secret d'Avalon)
  • Priestess of Avalon, 2000 (La Prêtresse d'Avalon) co-écrit avec Diana L. Paxson.
  • The Mists of Avalon, 1983 traduit et adapté en deux tomes : Les Dames du lac et Les Brumes d'Avalon *** qui a été adaptée en mini-série.
Le cycle du Trillium :
  • Black Trillium, 1990 (Les Trois Amazones) co-écrit avec Andre Norton et Julian May.
  • Blood Trillium, 1992 (Le Talisman écarlate) co-écrit avec Julian May.
  • Gold Trillium, 1994 (Le Trillium d'or) co-écrit avec Julian May.
  • Lady of the Trillium, 1995 (La Dame du trillium)
  • Sky Trillium, 1995 (Le Trillium céleste) co-écrit avec Julian May.
Les romans de lumière
  • The Inheritor, 1984 (Adagio pour une ombre)
  • Witch Hill, 1990 (Sara)
  • Ghostlight, 1995 (Fantôme de lumière)
  • Witchlight, 1996 (Sorcière de lumière)
  • Gravelight, 1997 (Tombe de lumière)
  • Heartlight, 1998 (Cœur de lumière) co-écrit avec Rosemary Edghill.
Marion a écrit beaucoup plus, mais c'est ces séries qui m'attirent le plus.

jeudi 7 octobre 2010

Toujours stressant!

Le 19 juillet, j'ai soumis un premier texte à un fanzine. J'avais alors écrit ceci sur mon blogue :

J’ai franchi une étape


Et voilà! J’ai fait parvenir une première nouvelle à un fanzine. J’ai presque eu peur en appuyant sur le bouton Send.

Pas évident, leur faire parvenir mon bébé, c’est s’exposer à la critique et au refus. On a tous un peu peur de la critique et encore plus du refus. En même temps, c’est un peu un plus. Si elle est accepté cette nouvelle, c’est beaucoup plus que mon petit cercle de lecteurs habituels qui vont me retourner des critiques et qui peuvent détester ce que je fais… c’est un lectorat plus grand, plus important.


Mais, dans un autre sens, j’écris pour être lue. Ça ne veut pas dire que les critiques seront négatives. Si je ne franchis pas cette étape, comment pourrai-je me rendre à l’autre? Difficile. Mais voilà! J’ai appuyé sur Send.
Pour la seconde fois, je soumet un texte à un fanzine. J'étais encore sur les nerfs au moment d'appuyer sur Send. La différence avec ce texte, c'est que mes lecteurs-test ont tous aimé. J'ai eu droit à des mots comme Extraordinaire, ça mérite d'être lu par le plus de monde possible, j'ai adoré. J'ai même un copain qui voyait ma nouvelle sous forme d'animation (un gars de télé.), il voulait faire un Tim Burton de lui-même. Il m'a bien fait sourire quand il m'a parlé de son concept. Disons que ça remet l'estime de soi à sa place et ça donne le goût de continuer. J'aime particulièrement cette nouvelle.
Bref, Rêve Molly est parti et il ne reste qu'à attendre. Pour une fille qui n'est pas des plus patiente, c'est l'étape la plus difficile.

mercredi 6 octobre 2010

Moment magique


Robin, 3½ ans.

J'avais promis à mon fils, Robin, une journée maman-garçon. Ce que j'avais l'intention de faire était simple: une ballade sur le sentier d'interprétation de l'Ile St-Quentin. C'est une belle passerelle, dans un boisé, où il y a des oiseaux en quantité. J'ai une passion pour l'ornithologie que j'ai transmise à mon garçon. C'est facile à transmettre, j'habite à proximité d'un boisé et j'ai la chance d'avoir toute une variété de visiteurs à la maison.

Un canard malard dans une zone inondée

Revenons à l'Ile St-Quentin...


Comme il ne fait pas très chaud et qu'il vente, nous nous habillons chaudement: chapeau, foulard et mitaine. Ensuite, un plat de graines à oiseaux car là-bas, les mésanges nous suivent et mangent dans nos mains. Donc, on peut les observer de très près. Quoi de mieux pour un amateur d'ornithologie. Armée avec mes jumelles et mon téléphone cellulaire, j'ai croqué quelques moments sur le vif!


Une vue splendide de la passerelle d'interprétation.
  
Une mésange vient manger dans le plat de mon fils.
 
La sittelle nous a suivi et s'est risqué dans le plat de mon fils. Il rayonnait de bonheur.
 
«Petit, petit, vient manger!»

«J'y vais ou je reste,» pense la mésange.





Une sittelle à poitrine blanche vient manger dans ma main. Elle est lourde pour sa grosseur. Ça m'a surpris.

Une mésange


Une sittelle à poitrine blanche

Une mésange directement dans ma main. Elle picore vite et s'envole.

Elles sont tellement habituées qu'elles nous devancent et nous attendent plus loin sur la passerelle.


 
Peut-être avez vous l'impression que nous avons vu que ces deux espèces d'oiseaux. Détrompez-vous. La capacité de mon appareil cellulaire ne me permettait pas de prendre d'autres oiseaux en photo. Nous avons aussi vu...
des bruants chanteurs comme celui-ci,
un cardinal comme celui-ci (c'est une femelle qui vient souvent chez-moi)
et un pic mineur. Bon, sur la photo, c'est des grands pics. Je n'ai pas retrouvé mes photos de pic mineur. Ils sont pareils, mais la moitié moins gros. Ceux-ci sont venus me visiter en 2008, c'est très rare, surtout en parade nuptiale comme c'est le cas sur cette photo.


mardi 5 octobre 2010

Mon métier...

ramasseur de crottes de chien...

Une petite carte d'affaires sur ma boîte au lettre attire mon attention. Pooper Trooper : service de ramassage d'excréments de chien.

On aura tout vu!

PVR et publicités

Je n'ai pas étudié les communications publiques pour rien. J'aime les médias et les communications. Surtout les publicités.
Voyez-vous, elles occupent des fonctions précises. Elles ont leurs utilités. Celles-ci, sont supposés, théoriquement, attirer votre attention sur un produits ou un services. Peu importe le moyen. Il y a quelques années, dans la revue InfoPresse, il y a une pub qui a su attirer mon attention : un carton recouvert de peluche verte. L'encart faisait une immense bosse dans le magazine. Il s'agissait d'un service de consultation en marketing. L'annonceur avait atteint son objectif : attirer mon attention.
Sans les publicités télé, nous aurions à payer beaucoup plus cher les émissions que nous suivons. Il y a aussi les placements de produits.
Tanné de perdre son temps, mon conjoint nous a acheté un PVR, un décodeur qui enregistre de la programmation. L'objectif, écouter les téléséries en se passant des pauses publicitaires. Après 2 semaines d'utilisation, je me rend compte que je n'ai pas changé mes habitudes, que je continue à faire ce que je faisais : je laisse passer les pubs en me levant pour faire ce que je ne faisais pas en écoutant mes téléséries comme aller faire pipi, me chercher une grignotine,...
Pire, je recule certaines publicités pour les regarder!

lundi 4 octobre 2010

Inspiration -2

Les loups-garous... toute petite déjà ces p'tites bêtes-là frappaient mon imaginaire. Je revois encore une scène dans ma tête. Je suis jeune, très jeune (5 ou 6 ans) et je suis supposée dormir. On est en visite chez mes grands-parents. Tout le monde est au sous-sol pour écouter Le loup-garou de Londres. On est à la veille de l'Halloween. Je descend l'escalier, en cachette, et je regarde, dissimulée dans le bord du mur, ce qui m'est interdit. (Bon j'ai fini par être découverte et on est venue me chercher, mais reste que j'ai vu la transformation que tout le monde ne voulait pas que je vois.)
Depuis ce temps, j'ai un loup-garou qui vit en moi. Nombre de loups-garous sont sortis au grand jour : Les Underworld, Twilight et les Sookie Stackhouse comptent leur compte de loup-garous. Il y aussi bien sûr le loup-garou de Carrie Vaughn. Celui-là est différent et beaucoup plus... sympathique. Kitty Norville n'est pas du lot de lycans que nous connaissons.

Le mien n'est pas comme ces bêtes assoiffées de sang. Ben oui, un petit peu tout de même... mais surtout, sa race ce meure. Il est fourbe et amoureux. Il né sous ma plume dans la nouvelle Le Loup dans la bergerie et il poursuit sa vie dans Le loup arrive en ville.

Mon loup est né bien malgré moi. Son histoire a débuté par ma dernière soumission à Clément-Marchand. Comme le fantasy ne fonctionne pas bien avec la SEM, j'avais tenté un truc policier. Je me suis faite dire que mon texte était techniquement A-1, mais qu'il manquait un petit quelque chose. J'ai lu et relu mon texte en tentant de trouver ce qui pouvait bien clocher. Puis, en lisant le texte de Yves Ménard sur les nouvelles de SFF... l'éclair de génie m'est venue. La fin était trop stéréotypée, la chute était décevante. Une touche d'occulte et je me suis retrouvée avec un texte beaucoup plus intéressant. Ainsi est né mon loup-garou.

dimanche 3 octobre 2010

Un brin de rigolade

Rire, c'est un exercice très puissant. Ça libère des hormones bénéfiques, amène un état de bien-être et fait travailler le cardio... Une sexologue qui était venue dans ma classe quand j'étais au cégep avait affirmé que 5 minutes de rire a le même effet sur le corps humain qu'un... orgasme. Oui! Oui! Oui!

Au Québec, il existe même un club du rire qui a publié une étude sur le sujet.

Merci mon Dieu, j'ai des enfants qui me font rire comme ça se peut pas. Ils dansent, ils font de l'esprit et prononcent de bien drôles de mots parfois. Alors, voici quelques unes de leurs "drôleries".

-- Je ne veux pas que tu t'en partes. (Robin, 3 ans)
-- Je veux un bol de Floop floop. (Élysanne, 5 ans)
- Panpouffe, panfoutte, pampoutte = Pantouffles (dans l'ordre Élysanne, Robin, Rachel)
-- Lili bobo à mia (Rachel 21 mois)... mais Élysanne n'était pas là.



Ici, c'est mon fiston, un fan de Green Day, qui danse en regardant son reflet dans la télé, avec ses bobettes à l'envers. Mon petit clown ferait n'importe quoi pour nous faire rire. Il a même fait l'ange dans le sable au deuxème but lors d'un entraînement au baseball pour divertir une de ses collègues.

En espérant que vous vous êtes déridés un brin. =)