mardi 17 décembre 2013

Reset Le Voile de Lumière de Joël Champetier

Un de ces livres qu'on sait qu'on va lire, qu'on achète et qu'on garde dans la bibliothèque en attendant le bon moment. Dans mon cas, ça aura pris 18 mois. Mais c'est comme un bon vin qui se conserve pendant de nombreuses années.
J'ai adoré ma lecture, j'ai littéralement dévoré ce livre.

Joël est carrément mon idole. Un maître des mots. Un maître de l'image, de l'atmosphère, de la littérature.
 
Résumé
Jean-Pierre se trouve dans un endroit qu'il est inconnu. Il ignore ce qu'il y fait. Tout est étrange. La dernière chose dont il se rappelle est cet étrange éblouïssement. Tout ce qui s'est passé avant lui est totalement inconnu.
Il devra réapprendre qui il est et composer avec des règles dont il ne se souvient plus comme se laver, quoi manger, travailler et vivre en famille. Mais quelque chose cloche dans ce que leur apprennent Sam et les autres, il ignore cependant ce que c'est.
 
Critique
Fidèle à ce que je connais de Joël Champetier, cette histoire est extrêmement bien écrite, de A à Z. Jean-Pierre est un homme attachant, dont on suit merveilleusement bien l'évolution psychologique. On ré-apprend avec lui ce qu'est la vie, ce qu'est la famille, ce qu'est le travail et ce qu'est l'amour.
Les personnages secondaires sont aussi importants que Jean-Pierre et eux aussi sont bien développés. Le produit est bien fini. Pas une seule intrigue ne se retrouve incomplète. Je ne m'attendais à rien de moins venant de la maison d'édition Alire et de Joël Champetier. Cette banière signifie pour moi tout ce qui a de mieux en littérature de genre. Pas une seule fois, je n'ai été déçue pas mes achats chez cet éditeur.

lundi 16 décembre 2013

La chanson du lundi : White Christmas de ...

Bad Religion!

Un cadeau de Noël pour les oreilles. Un son pnnk et toutes les paroles originales.


lundi 11 novembre 2013

La chanson du lundi : Born to Risee de Redlight King

Un truc intéréssant que j'ai entendu lors d'une escapade en famille sur la radio satellite. À vous de découvrir maintenant.


lundi 4 novembre 2013

La chanson du lundi : Mysery Loves My Company de Three Days Grace

Un autre des groupes que j'adore depuis longtemps. Ils viennent bientôt à Montréal. J'essaie de convaincre l'Homme d'y aller, mais je n'ai pas encore eu gain de cause.


dimanche 3 novembre 2013

Aurevoir Papy!

Aussi loin que je me souvienne, il a été le seul homme toujours présent dans ma vie. Alors que je pouvais être plusieurs semaines en ligne sans voir mon père, Papy, lui, était là.
 
Il m'a transmis de nombreuses valeurs que je considère comme importante : estime de soi, la famille, l'humour, le travail bien fait, l'intégrité.
 
Il a été le pilier au centre de mon univers, celui sur qui je pouvais toujours compter. Tranquillement, dans les dernières années, ce pilier s'affaiblissait et sans même m'en rendre compte, le pilier de ma vie est devenu l'Homme. Aujourd'hui, je m'en rend compte combien il a pris toute la place, et que j'ai choisi un homme à son image sur beaucoup des facettes de mon Papy.
 
Le 2 novembre 2013, à 12h20, la petite lumière intérieure de mon grand-père s'est éteinte. En s'éteignant, elle a emporté une petite partie de moi. Je sais que c'est beaucoup mieux ainsi. Il souffrait d'une maladie (dont le nom m'échappe) depuis de longues années. Ses paupières s'étiraient et le tissu de son oesophage lui occassionnant des étouffements fréquents. Il a avait beaucoup de difficulté à s'alimenter aussi loin que je me rappelle. À la fin, la nourriture descendait dans ses poumons plutôt que de se rendre dans l'estomac. Il avait une pneumonie par aspiration. Le médecin, pour soulager la douleur, lui a administré de la morphine. Un geste qu'honnêtement, je ne comprend pas. La morphine est connue depuis très longtemps pour ses effets secondaires qui incluent la dépression respiratoire. 2 minutes plus tard, il n'était plus.
 
Ce qui est déstabilisant, lorsqu'un proche nous quitte, c'est tout cet affluence de souvenirs qui nous font passer par toutes les émotions. J'ai tous ces étés passés au chalet qui me reviennent à l'esprit : Papy m'a appris à piloter le hors-bord, à conduire un quad, à poser des collets, à faire du ski de fond. Il m'a appris à reconnaître plusieurs arbustres. J'allais aussi cueillir des framboises avec lui. J'adorais ces moments où j'avais Papy à moi tout seule. J'ai en mémoire ses montées de lait contre José Théodore, Céline Dion et pratiquement tous les politiciens. Il m'a appris à manier des outils et à travailler le bois, installer une prise de téléphone, poser un cadre, installer un store, tout cela pour que je ne sois pas mal prise quand je partirais pour l'inversité. J'ai toutes ces histoires incroyables qu'il me racontait par rapport à quand il était petit. Mon Papy n'était pas un enfant de coeur. Je ne sais pas s'il faut que je crois son histoire d'avion à poulie qu'il s'était construit et qu'il a fait essayé à son meilleur ami. Il était espiègle et rigolo. Il en a fait voir de toutes les couleurs a sa mère adoptive.
 
Merci Papy, merci pour tout. Je suis qui je suis un peu beaucoup grâce à toi. Je t'aime de tout mon coeur et tu conserveras une place de choix dans ma mémoire. Tu peux maintenant te reposer pour le vrai et rejoindre tous ceux qui t'attendent au paradis, dont ta chère Réjeanne. Pour t'accompagner, je te met ta chanson favorite chantée par TA chanteuse.
 
 

mercredi 30 octobre 2013

Enraciné de Mathieu Fortin

Un autre livre que je me suis procuré lors du lancement. Je n'étais juste pas prête à me lancer dans sa lecture. Pourquoi? Je ne saurais dire. Mais une fois Chernova déposé il m'a semblé que c'était le temps.
 
Résumé
Enraciné est un recueil de nouvelle parlant de plusieurs localités de la MRC de Nicolet-Yamaska. Les nouvelles sont basées sur un anecdote propre à chaque village ou ville. Je dis bien basé car après avoir trouvé son fil conducteur, Mathieu a laissé aller son imagination ce qui donne un résultat étonnant.
 
Critique
Je suis Mathieu depuis un certain temps déjà. J'ai vu sa plume évoluer, maturer et atteindre un niveau supérieur et ce en quelques années. Mathieu a créé des personnages forts pour ce recueil que je lui espère voir revenir. Je dois vous dire qu'il a atteint une de mes cordes sensibles en s'attaquant aux croyances autochtones. Le personnage du Vieux Gill est propablement mon favoris de ce recueil.
J'aime aussi beaucoup la religieuse-peintre. Vraiment, ce livre est un petit bijou de nouvelles toutes intereliées entre elles qui termine sur une note très forte.
Chaque nouvelle est bien écrite et se termine sur une chute des plus inattendues. Mathieu nous place dans un contexte contemporain par rapport à des événements du passé. Le texte est aussi accompagné d'une petite note explicative sur le cheminement de l'écrivain qui ajoute une plus-value intéressante au recueil.
Finalement, je lève mon chapeau à Gabrielle pour ses magnifiques aquarelles qui agrémente le livre joliment.

mardi 29 octobre 2013

Chernova de Patrice Cazeault

Étant maintenant montérégienne, je suis allée me procurer une copie au lancement de Patrice, un petit 35 minutes de voiture sur la magnifique 112. Donc, une autre copie dédicacée dans ma bibliothèque.
J'avais une lecture en cours, mais je ne rentrais pas trop trop dedans. J'ai mis de côté cette lecture et j'ai dévoré Chernova. Ben oui, en un temps record.
 
Résumé
Annika, a réussi à échapper à son oncle. Elle n'est pas retourné sur Pax Proxima. Après plusieurs mois de solitude dans le hakana avec pour seule compagnie Chernova, elle décide de contacter Irion, mais tout ne se déroule pas comme prévu. À son retour à son appartement, elle retrouve un hakana vidé de sa population, Chernova inclus. Elle retourne appelle Irion qui lui organise une rencontre avec Karalion, mais celui-ci n'accepte pas les excuses de celle-ci, en fait il laisse aller toute la rage qu'il accumulé contre elle. Désespérée de retrouver Chernova, elle s'enrôle dans l'armée de circonscrit.
 
Critique
Patrice nous montre une autre facette de Annika. On la voit capable d'aimer, il nous montre comment elle s'est créé cette carapace de rage et de colère au moyen de flashback bien orchestrés.
Comme d'habitude, Patrice maîtrise bien l'aspect psychologique de ses personnages (et on sait maintenant pourquoi. N'est-ce pas Sylvie?) Cependant, cette fois, il me semble qu'il manque un petit quelque chose dans l'évolution de rage totale à l'acceptation de sa situation d'Annika. Il me semble qu'elle laisse tomber sa coquille sans que la colère se soit muée en autre chose.
L'action se déroule à 100 km/h comme d'habitude et on nous laisse très peu de temps pour prendre notre souffle. Ce n'est pas grave, on aime ça comme ça.
Patrice nous laisse sur ce qui lie enfin la vie de Seki, Myr et Annika ensemble créant ainsi une petite impatience que le 5e tome ne soit pas encore prêt.

lundi 28 octobre 2013

La chanson du lundi : Battle born de Five Finger Death Punch

Hum! Une atmosphère, une bonne voix, trop bon ce morceau. C'est un groupe que je surveille depuis un moment, très peu de leur pièce m'ont déçu jusqu'à maintenant.

vendredi 25 octobre 2013

7 ans plus tard

Déjà sept ans! Le temps passe vite.
 
L'an passé, je t'annonçais que la centrale fermait et que nous étions dans le néant face à notre avenir. J'anticipais le stress auquel nous ferions face et je ne me suis pas beaucoup trompée. L'attente de la relocalisation, ma mutation, l'achat de la nouvelle maison, le déménagement tou cela a été ardu sur mon couple et sur ma famille. Mais tu sais quoi? On est passé au travers.
 
L'Homme est de nouveau heureux au boulot, j'ai eu un contrat intérimaire jusqu'en février et peut-être pour plus longtemps si je me qualifie sur le processus. Nos carrières d'employés ont fait un pas de géant par en avant.
 
Les enfants s'adaptent plutôt bien. Ça aurait pu être pire, mais ça aurait aussi être mieux. La principale différence avec notre vie "rurale en ville" de Trois-Rivières est que nous avions plus de temps avec les enfants la semaine. Ça se ressent sur la qualité des "devoirs". Pour Garçon ça se passe bien depuis qu'on les commence le week-end. Mais Grande refuse d'en faire la fin de semaine et nous fait des crises de larmes le soir. Il va falloir trouver quelque chose parce que ça mine considérablement l'humeur de Papa et Maman et ce n'est pas drôle pour elle.
 
Tu sais que Grande grandit en beauté. Je crois qu'elle a trouvé son sport avec la danse. Elle aime ça mais refuse catégoriquement de se pratiquer à la maison. Elle se fie sur son professeur continuellement, elle ne se donne pas le droit à l'erreur. Pourtant, elle n'a pas la même crainte avec sa scolarité.
Garçon, c'est le contraire. Il mange de ses deux passions : le hockey et le baseball. Nous allons aller voir une partie des Blue Jays en mars. On se paie le gros luxe, derrière le banc des Jay's! Trop cool! Pour le hockey, l'Homme l'a amené à l'Expo-Hockey à Brossard ce week-end dernier. Il a vu la Coupe Stanley en vrai et a piqué une jasette incroyable avec Bouillon.
Doudou elle veut trop. L'écouter, elle jouerait au hockey, elle ferait du patinage "atitistix" (elle le dit vraiment comme ça), elle jouerait au baseball, et... et... et... Ben oui! Notre horaire est malheureusement limité ainsi que nos finances. Son caractère ne s'est malheureusement pas adoucit. Je dirais même qu'il a gagné en intensité et les rixes avec son père aussi. Je ne sais tellement pas quoi faire d'eux.
 
Tu sais que ton fils vient te joindre bientôt. Il nous fait ça à la dure. Je vis ça de loin, mais ça m'affecte. Je n'arrive pas à croire tout ce qu'on me raconte, mais avec ce dont sa camionnette avait l'air, je n'ai pas de misère à m'imaginer comment c'est désordonné. J'espère que ses papiers et ses factures le sont car ça pourrait semer le chaos dans la famille.
 
J'imagine que tu as aussi vu les mésaventure de ton mari. Il m'a bien fait peur, j'ai pensé un bout de temps qu'il irait te rejoindre. Les dernières nouvelles que maman m'a donné m'ont encouragé. Je sais que je ne l'ai pas appellé souvent depuis qu'il est hospitalisé. Je m'en veux un peu. Disons que nous avons aussi eu quelques soucis dans la famille de Steve. On dirait que mes épaules en ont pris pour leur charge dernièrement. Je suis contente, quand Papy aura sont lit, il pourra retourner chez-vous.
 
Pour te laisser sur une note plus joyeuse, sache que j'ai terminé l'écriture de mon premier roman. Je l'ai fait parvenir à plusieurs maisons d'édition et j'ai eu beaucoup de non. Mais, comme la vie ne met jamais un obstacle sur notre route pour rien, sache qu'elle m'a aussi offert deux opportunités. Je crois que l'an prochain, je vais te dire que j'ai fait mon premier salon. Pour l'instant, ce n'est qu'un rêve, mais on dit qu'on récolte ce que l'on sème. Moi, j'ai essayé de semer un nuage.
 
Les années passent Mamie et le vide que tu as laissé ne s'est pas comblé. J'ai encore des moments de blues intenses où les larmes coulent d'elle-même. Je pense que cette mélancolie est là pour rester. Heureusement, ton départ a été remplacé par l'arrivée de mon fils et dans ma tête les deux sont liés de toute pièce, les larmes sèchent et mon sourire me revient quand je regarde Garçon et son rire contagieux.

mardi 22 octobre 2013

Grand-père Jeannot-Jeannot

J'ai trouvé où s'est installé Grand-Père Jeannot-Jeanot. Il habite en Montérégie.

Depuis que j'habite Chambly, j'ai droit à des levés de soleil riches en couleurs. Mes enfants, se rappelant l'histoire de Grand-Père Jeannot-Jeannot en parle presque tous les matins. Je pense que le conte de Disney est resté gravé en eux... ça et le coeur d'enfant de leur mère qui fait tout pour marquer leur enfance de la même douce folie et qui a marqué la mienne.
 

Avouez qu'il s'est surpassé, Grand-Père Jeannot-Jeannot. Toute qu'une peinture du ciel, même moi je ne ferait pas aussi bien. (La photo n'est pas de moi, mais c'est pas mal ma vue sur la 112 le matin, au fond, le mont St-Hilaire et quelques arbres au bout d'un champs de maïs.)
 

lundi 21 octobre 2013

Bon bon bon... Je sais

J'ai pas eu le temps d'écrire...

  • Une critique de Chernova
  • Une crique d'Enraciné
  • Plusieurs critiques de plein de livres anglophones

Mais, je promet de me reprendre d'ici la semaine prochaine. J'ai une bonne excuse, je dois pondre un portfolio pour un processus afin d'avoir un autre poste. Après 6 ans du changement ça ferait du bien.

Tourlou!

En passant, maintenant que je l'ai écrit, je pense que je n'ai plus le choix de les écrire hein? Je vais aussi essayer de vous ramener La Chanson du Lundi... d'ici lundi.

mardi 8 octobre 2013

Retour de congé... bien occupé

Ouf!
 
Jusqu'à maintenant, pendant mes congé j'avais toujours réussi à sortir beaucoup, beaucoup de boulot et beaucoup d'écriture. Ce congé a été l'exception qui confirme la règle.
 
1) Écriture : J'en suis au 3e chapitre de la suite de ce que j'ai soumis. Pour tout de suis Dakhiyah en est à 6600 mots sur un minimum de 50 000 mots. Pourquoi minimum? Parce que... (Agace!)
Un autre projet s'est pointé le bout du nez, une collaboration. Un début de plan est né, mais bon ce n'est qu'un embryon de... contemporain. (Quelques avancements depuis mon dernier billets.)
J'ai aussi entrepris une nouvelle qui a coulé toute seule. Le temps d'une avant midi, j'avais sorti tout ce que mon imagination avait à dire sur le sujet. Il me reste à la taper et la soumettre.
Des idées pour réécrire la fin d'un projet déjà soumis m'est venue. Il me reste à trouver du temps pour le faire.
 
2) Édition : Euh... J'avais pour but de faire des relances. Ce que j'ai fait. Et bien, croyez-moi ou pas, chez les quelques qui n'ont pas encore retourné de réponse, et bien, le manuscrit n'est toujours pas entre les mains du comité de lecture : 6 mois plus tard. Ayoye! J'ai contacté d'autres éditeurs, reçu de plates excuses, mais d'autres portes se sont entrouvertes... là, je vous laisse dans l'ignorance. Mais des conversations m'ont regonflé le coeur d'espoir. On m'a toujours dit : "quand tu mets du tien, de ton énergie et que tu croies, la vie va mettre aussi du sien." Je peux vous dire que j'ai entrepris des démarches et que la vie m'a une fois de plus surprise.
 
3) Maison : Il ne reste que quelques boîtes. Très peu. On a placé beaucoup de stock, mais là ça ne peut plus avancer sans visite chez Ikéa et intervention de la part de l'Homme. Pendant mon congé, le système d'alarme a été programmé et reprogrammé. (Ben oui, il coupait ma ligne téléphonique le 22 de chaque heure!) La thermopompe changée et le filtreur réparé. (Encore une histoire de fou, 3 jours après que la thermopompe a été installée, c'est le filtreur qui a brisé! Bravo champion. Et 4 jours après la réparation du filtreur, les gars sont venus fermer la piscine.)
 
4) Popotte : Ça c'est un objectif pleinement atteint. Le congélateur déborde.
 
J'ai découvert une bonne partie de ma région. Je suis allée au lancement de Patrice, j'ai lu (trop). Le retour au boulot est apprécié, j'avais besoin de repos et j'ai eu le temps de recharger ma batterie qui était plus à plat que je le croyais... comme d'habitude.

Au boulot, une convocation à un examen pour aujourd'hui m'attendais. Comme j'ai déjà passé cet examen, je passe à l'étape 3 d'un processus d'embauche pour un autre poste. Cette 3e étape va demander du temps. (Quelqu'un sait où on peut en trouver pas cher? J'en ai pas vu au Costco.)

mardi 1 octobre 2013

Qu'est-ce qui se passe avoir moi?

J'ai débuté sérieusement l'écriture de la suite de mes deux héros. Ça se passe bien. Mon plan était bien travaillé et l'histoire coule toute seule. Je vise une fois de plus le 50 000 mots, mais ça devrait aller plus loin.
 
Depuis ma dernière série de "non", qui était en fait des "on ne lit pas, on a plus que ce qu'on a de capacité pour cette année", j'ai fait une relance de quelques maisons d'édition. Une dernière vague. Je relance certain qui ne m'ont pas fait parvenir de réponse.
J'ai comme on dirait un possible plan "B". Voyez-vous, je crois vraiment à mon projet. Vraiment. Ceux qui ont lu jusqu'à maintenant ne cesse de me demander des nouvelles de la suite.
 
J'ai aussi un projet de collaboration cool avec un ami-auteur avec qui il y a des atomes crochus, très crochus. On a des bases très primaires de projet, j'ai bien hâte de voir où ça s'en va et comment on va le travailler. Je ne peux que croire que ça va s'envoler. Ce n'est pas dans mon style habituel, mais j'ai vraiment envie d'explorer cette voie.
 
Mon congé d'étalement tire à sa fin et je n'ai pas accompli tout ce que je voulais faire. Il y a eu plein d'anicroches, des nouvelles tristes, des accidents, des bris matériel, mais en bout de ligne, j'ai eu un congé reposant.

lundi 30 septembre 2013

La chanson du lundi : Never never de Korn

Un son plus pop, moins hard. Si ça n'avait pas été de la tonalité particulière de la voix de Jonathan Davis, j'aurais pensé à Nine Inch Nail. Sérieux. Mais, après quelques écoutes, je dois dire que j'aime bien.


samedi 21 septembre 2013

Et d'un troisième...


Tradition oblige, voici un cadeau pour ce troisième blogniversaire. Il a fallu cette fois que je me casse un peu la tête car, il faut le dire, la dernière année a été pauvre en écriture. J'ai beaucoup travaillé sur mon manuscrit et très peu sur des nouvelles. Mais j'ai tout de même ceci que je peux vous offrir, il date un peu, mais avec un tout petit peu de travail, j'ai pu l'amener au goût du jour.

La bête

Courir. Courir vite.

Son coeur bat au rythme de ses pas. L'air siffle en entrant dans ses poumons et lui brûle les bronches au passage.

Ne jamais regarder derrière. Il ne faut surtout pas se retourner.

Continuer. Avancer.

Un rugissement, La terre tremble et plus elle approche, plus la vibration s'accentue. Derrière, on gagne du terrain. Il accélère la cadence. Plus vite. Il tente de contrôler sa respiration afin de ne pas s'hyperventiler.

Courir encore. Il ignore où il va et ce qui le poursuit. Ses muscles le font souffrir. Il a les mollets douloureux pour ne pas dire totalement crampés.

À gauche, une falaise escarpée. Parfois, sous ses pas, il entend les petits cailloux tomber, dégringoler, sans atteindre le fond.

À droite, une forêt dense. Des arbres immenses semblent toucher le ciel. Il ne peut espérer y pénétrer : à leurs pieds, des aulnes tressés menacent de lui lacérer les membres.

Poum. Poum. Poum. Son coeur bat si fort qu'il résonne jusque dans ses tempes.

Sa poitrine lui fait mal. Il est exténué. Ses jambes se dérobent. Il perd de la vitesse. Sa vision se brouille. Ses oreilles bourdonnent. Sa sueur coule de partout, elle lui brûle les yeux. Sa volonté le pousse à continuer, cependant son corps refuse d'obéir. Il quitte le chemin à temps, et s'écroule dans le bosquet d'arbustes.

Tout juste avant que sa conscience l'abandonne, la bête passe et l'ignore. Rien ne lui dit qu'elle ne le prendra pas lors de son prochain passage demain à la même heure. Son rugissement s'éloigne. Il se permet d'oublier momentanément de fuir et se détend après de longues heures de course folle.

À son réveil, la tête lui fait drôlement mal. Ses muscles le font encore plus souffrir. Le brouillard n'a pas quitté ses yeux et sa poitrine se soulève difficilement. Il comprend qu'il a vraiment trop poussé la machine. Il doit se reposer et surtout manger. Son estomac lui rappelle, avec ses grondements horribles, qu'il a besoin d'être rempli.

En tournant sa tête, il constate que le bosquet semble contenir des petits fruits rouges qui appellent la salive à sa bouche. Il a si faim qu'il avalerait n'importe quoi. Il tend les bras et en goûte un, deux, trois. Il n'arrive pas à s'arrêter : il se délecte de ces baies savoureuses. Il continue jusqu'à atteindre la sensation de satiété, puis il se rendort.

Cette fois, son sommeil se trouble, il cauchemarde. Il entend la bête rugir et sent le sol trembler sur son passage. Est-ce un rêve? Est-ce la réalité? Il est si confus qu'il ignore si c'est son imagination qui lui joue de mauvais tours.

Des frissons le réveillent. La rosée est tombée et il est mouillé de la tête au pied. Il comprend que plus de 24 heures se sont écoulées depuis qu'il a trouvé refuge dans le bosquet. Des céphalées engourdissent son cerveau et de nouveau son estomac réclame de la nourriture. Il sait qu'il ne peut pas se contenter de baies : il aura besoin de protéines pour continuer son chemin. La bête passera lorsque le soleil sera à son zénith. Son sentier est le seul chemin pour se rendre à a prochaine localité.

En tentant de se relever pour chercher autre chose à manger, ses jambes refusent de lui obéir. Il a épuisé toutes les réserves de son organisme. Il se masse les pieds, et une petite bosse attire son attention. Au centre de celle-ci : une cicatrice rougeâtre. Il doit s'être fait piquer par un moustique. Comme ses yeux sont toujours embrouillés, il n'est pas certain de ce qu'il voit. Pour le moment, d'autres soucis le titillent : il doit se nourrir.

Il se tourne sur le ventre et rampe, tant bien que mal pour atteindre les branches encore garnies de fruits et s'alimenter de ceux-ci. Il a si faim. De nouveau, son estomac jubile. Il se laisse engourdir par l'explosion de saveur que lui offre les petits fruits rouges. Leur goût sucré et acidulé ravit ses papilles gustatives. Lorsqu'il les avale, les baies lui chatouillent l'oesophage. Il savoure longuement le bonheur de manger cette nourriture exquise.

Obnubilé par le désir de consommer ces fruits, il oublie le temps qui passe. Ses rêves deviennent fous et irréalistes, ils se sont substitués à la réalité. Il ne remarque pas que sa vue a été remplacée par des hallucinations loufoques. Seuls les fruits sont visibles : distincts et précis. Ses craintes de la bête s'intensifient, le paralysant au point de ne plus vouloir essayer de fuir. Il souhaite seulement rester à cet endroit.

Il passe tout son temps à rêvasser et à consommer ces sublimes fruits rouges. Ses jambes se rebellent : elles n'ont plus la force de le soulever. Il ignore qu'elles sont constellées de petites bosses rougeâtres. Il ne sent pratiquement plus ses pieds qui sont devenus des lambeaux de chair. Sa vue l'a abandonnée, ses yeux sont scellés par un liquide verdâtre qui s'en écoule. Ses mains sont lacérées par les branches en raison de ses mouvements imprécis. Elles sont lancées maladroitement dans un sens ou dans l'autre pour prendre un fruit.

Le bosquet s'est refermé autour de lui. Continuellement en fleurs, il est plus beau que jamais. Personne n'a jamais vu un arbuste aussi prolifique. Les passagers du train rugissant qui passe en bordure se demandent bien de quoi il se nourrit. Cette pensée effleure leur esprit alors que, dans le ventre de la bête de fer, ils poursuivent leur course folle. Pour signaler sa présence, la locomotive hurle en faisant frémir les feuilles du bosquet sur son passage.

jeudi 12 septembre 2013

City of Bones : le film

Oh que je l'attendais ce film. J'espérais pouvoir aller le voir au mois d'août, mais ce n'était pas possible. J'ai été patiente et cela aura porté fruit.
 
J'ai lu ce livre en juin 2010. J'avais publié la critique sur CôtéBlogue et sur mon défunt blogue. Voici le résumé que j'en avait fait.
 
Avant de commencer, qu'est-ce qu'un Néphilim? Selon Cassandra Clare, l'auteur de La Coupe Mortelle (City of Bones) — le premier tome de la série La cité des Ténèbres (The Mortal Instrument) — un Néphilim est un être qui a été créé quand l'ange Raziel a répondu à l'appel de Jonathan Shadowhunter. Il lui a réalisé son souhait, celui de créer une race qui sera capable de chasser les démons de la Terre.
Jace Wayland est un néphilim, un Shadowhunter, il vit dans la partie cachée de ce monde. En effet, les humains ordinaires, les mondains comme il les appelle, ne voient rien à rien. Ils ignorent tout ce qu'il peut faire pour lui. Il est tellement arrogant et imbu de lui-même. Et qu'en a-t-il à foutre?
Cependant, un jour, Clary Fray peut le voir, non seulement lui, mais aussi Alec et Isabelle, ses deux compères et famille d'adoption. Elle les suit même pendant qu'il se cache dans un coin pour abattre un démon. Comment cette mondaine, rousse et élégante, peut-elle savoir qu'il existe? On remet ici les acquis en perspective.
Clary, vis dans le monde des humains. Elle se croit ordinaire. Elle vit avec Jocelyne, sa mère qui est artiste-peintre. Elle ne se rappelle pas de son père. Luke et Jocelyne lui ont dit qu'il est mort avant sa naissance, d'un accident de voiture. Sa mère conserve précieusement une boîte dans laquelle une mèche de cheveux blonde et bouclée repose en paix. Les initiales J.C. sont inscrites dessus. Clary et son ami Simon sont inséparables. Personne ne peut penser à voir l'un sans l'autre.
L'univers de ces deux êtres bascule le jour où Jace verra Clary et même chose pour Clary. Cassandra Clare leur réserve un monde qui nous tient en haleine, jusqu'à ce qu'on ferme son livre.
Ici, je vous annonçais que j'apprenais qu'il y aurait un film, vous pourrez y voir les bandes annonces.

Sérieusement, mes attentes étaient grandes et elles ont été comblées. Lily Collins fait bien l'affaire en Clary Fray, rôle qu'elle est fière d'avoir obtenu sans que son père (Phil de son prénom) ne soit intervenu. Il faut savoir que dans le livre, Clay et Jocelyne sont rousses. On constate que l'actrice est teinte, mais cela ne nous gêne pas. Je la voyais autrement, mais après avoir visionné plusieurs fois les bande-annonce, je m'y suis faite.

Même chose pour Jace... je le voyais un peu plus comme Chris Hemsworth (Thor pour ceux qui ne feraient pas le lien) quand je lisais mon livre, un peu moins comme celui qui l'incarne Jamie Campbell Bower. Disons que cette couverture suivante pointe plus vers le premier que le deuxième, non.

Une fois cette obstacle passé, on est capable de mieux apprécier le spectacle. Il ne reste plus qu'à patienter pour la suite. Cependant, Constentin a décidé de retarder l'enregistrement de City of Ashes. Malgré les 70 M$ enregistrés, il semble que ce soit déficitaire.

mardi 10 septembre 2013

Productivité?

Voilà une semaine que je suis en congé. Il me semble que ce dernier n'est pas aussi productif qu'à l'habitude. Je n'arrive pas à écrire autant que je le voudrais, même le blogue me tente plus ou moins... mon cerveau fait la grève.
 
Comme il n'est pas vraiment coopératif, je me venge à faisant de la popotte en prévision de mon retour au boulot.
Alors j'ai fait des chaussons (dont il ne reste plus rien), des tartes aux pommes (une seule s'est rendue au congélateur), une tourtière (de petites portions ont été congélées), une sauce à spagh (seulement 500 ml ont été sauvées). Le résultat est désastreux, mon congélateur ne se remplit pas comme prévu. Il y a des mouettes qui mangent comme des ogres ici. *soupir*
 
La maison? Et bien depuis la visite de mes parents, les choses se placent beaucoup plus vite. J'ai passé l'après-midi dans le sous-sol hier et j'ai placé beaucoup de choses. En fait, j'ai réussi à faire réapparaître le dessus du bureau. Magie! Je ne me rappelais pas qu'il était brun chocolat. o_O
 
Mon gentil papa a changé la sonnette d'entrée, branché le lave-vaiselle, installé un dévidoire à papier de toilette et un porte-serviette dans la salle d'eau. Nous allons bientôt attaquer la question des cadres. L'Homme refuse que je les installe moi-même. Pas question que je touche à la perçeuse et au tournevis. (Pourtant, je suis aussi capable que lui.)
 
En bout de ligne, il faut que je m'arrange pour que la semaine en cours soit plus productive... Ben oui, avec toutes les réunions au programme... j'ai le droit de rêver.

lundi 9 septembre 2013

La chanson du lundi : God is Dead? de Black Sabbath

En vérité je vous le dis, je détestais tout ce que j'appellais de la "musique de poil". Ben oui, tous ceux qui en écoutaient avait des cheveux long et semblaient abrutis. Il se trouve que l'Homme faisait parti de ceux-ci. Comme dans l'auto il contrôle les postes de radio, j'ai été obligée de m'initier à ce genre musical et je me suis rendue compte que ce n'était pas si pire en bout de ligne.


vendredi 6 septembre 2013

Magic Mourns

Entre deux romans, les auteurs ont écrit une novella qui se lit d'un trait. Cette novella met en scène deux personnages secondaires que je n'ai pas nommé dans mes critiques antérieures soit Andrea, un chevalier de l'Ordre, et Raphael qui est le fils de l'alpha du clan des hyènes. La novella a été publiée dans une anthologie Must Love Hellhounds.
 
Résumé
Andrea remplace Kate qui est en congé de maladie. Teddy Jo, un informateur de Kate, appelle pour signalé qu'un membre du Pack courre avec la queue en feu, en ayant un chien gros comme une maison de 3 étages à ses trousses. Andrea décide de prendre les événements en main. Le problème, c'est qu'elle ignore ce à quoi elle s'attaque. C'est Raphael qui est est aux prises avec un chien à trois tête de Hadès à ses trousses. Mais pourquoi?
 
Critique
Andrea est une beastkin. Le contraire d'une métamorphe. Son père était une hyène qui avait le pouvoir de se changer en humain. Elle en est une aussi. Raphael est totalement épris d'elle. La parade dure depuis très longtemps.
Le nouveau conjoint de la mère de Raphael est décédée. Le chien de Hadès tente de le ramener afin qu'il puisse passer dans l'autre monde. Le problème c'est qu'on ignore qui a volé le corps en question au salon funéraire et Raphael s'est donné pour mission de retrouver le corps afin de permettre à sa mère de le pleurer adéquatement.
Au cours des livres précédents, ces deux membres du clan des hyènes se font la parade. Andrea, un maître du maniement des armes, refuse de se laisser aller à ses émotions. Pourtant, elle désire Raphael secrètement depuis le début. Cette novella permet de bien boucler la boucle, avec un humour noir bien placé.

jeudi 5 septembre 2013

Magic Strikes

Naturellement, en fermant Magic Burns, j'ai ouvert la suite.

Résumé
Derek, le jeune loup, est retrouvé à demi mort dans un stationnement. Kate lui avait promis de ne pas l'aider, mais elle ne peut rester là à ne rien faire. Elle se retrouve cependant dans quelque chose de beaucoup plus grand qu'elle ne peut le gérer. Jim, son ami en charge de la sécurité du Pack, est devenu rogue et tient Curran à l'écart. Volontairement, Kate décide de se joindre à lui pour sauver Derek mettant par le fait même Curran au défi de la trouver avant l'ultimatum donné à Jim. Elle lui parie un repas. Or, servir à manger à un métamorphe, est une déclaration ouverte à l'engagement dans une relation. Curran n'attend que ça.
Des jeux clandestins de gladiateurs se tiennent à Atlanta, naturellement, Saiman y est impliqué. Kate devra lui demander son aide, mettant encore plus de feu aux poudres à Curran qui considère déjà Kate comme étant sa partenaire.
 
Critique
Je ne vous en dit pas plus, je gâcherais le punch. Je crois que ce livre est mon préféré de toute la série. Beaucoup d'éléments entâmés dans les livres précédents atteignent leur point culminant dans ce livre. Les auteurs atteignent une certaine maturité dans leur écriture dans ce roman.
Derek vieillit beaucoup dans ce livre. Il passe de l'adolescence à l'âge adulte. Les auteurs nous préparent à en faire un Beast Lord ni plus ni moins. Je ne serais pas surprise que dans les livres à venir, ils finissent par créer un combat entre les deux.
Kate se découvre de nouveaux pouvoirs, elle aussi prend beaucoup de maturité dans ce livre. Elle en apprend beaucoup sur qui elle est et sur ce qu'elle est capable d'accomplir. Elle y rencontre le successeur de Voron, son père adoptif. Les auteurs, par ce petit préambule, préparent le terrain pour les livres à venir.

mercredi 4 septembre 2013

Magic Burns

Vous me connaissez, je me suis pas capable de lâcher une série quand j'aime. Magic Burns est la suite de Magic Bites. Je l'ai dévoré en 4 jours (autobus aidant). J'ai pratiquement lu toute la série des Kate Daniels en un seul mois.
 
Résumé
Kate est condamnée à se battre pour sa vie contre des Dieux. Tous les 7 ans, il y a un magic flare, plusieurs jours où la magie prend le contrôle avec une intensité inouïe. Pendant ces moments, il est possible pour des dieux de se matérialiser sur terre. Ces ce moment-là qu'un couvent clandestin choisit pour accomplir un rituel dangereux mettant la vie de tout Atlanta en danger. Kate se retrouvera avec Julie sur les bras, une adolescente dont la mère fait partie du couvent qui disparaît. Naturellement, Curran se retrouvera encore sur son chemin et son Pack aidera Kate à démystifier toute cette affaire.
 
Critique
Les deux auteurs Ilona Gordon et Andrew Gordon maîtrise mieux leur plume. L'écriture est plus fluide et les détails plus importants, permettant mieux au lecteur de comprendre l'univers complexe et futuriste de Kate. L'intrigue est bien menée, nous mettant sur de fausses pistes. L'intrigue romanesque qui se dessine entre Kate et Curran est aussi plus présente : accrochant définitivement les lectrices en quête d'un chevalier servant et d'une princesse en détresse. Mais Kate n'est pas une princesse en détresse et Curran n'est pas un chevalier mais un lion-garou.  

mardi 3 septembre 2013

Aide-toi, et le ciel t'aidera

Mamie avait l'habitude de me sortir cette phrase quand j'étais dans des épisodes de découragement intense. Elle était très sage, ma grand-mère. Elle donnait ses conseils gratuitement, et ce, même si elle savait que, bien souvent, les graines ne tombaient pas dans de la terre fertile.
 
Pourquoi je vous parle de cela ce matin? Parce que la vie m'a beaucoup fait réfléchir hier. Vous vous rappelez de mon oncle qui a le cancer? Il a été de nouveau hospitalisé et, cette fois, il n'en sortira pas.
 
Mon oncle a une foi inconditionnelle en mes moyens. Il me voit comme une super héroïne sortie tout droit d'un de ses comic strips. Des fois, ça fait peur. Mon oncle travaillait pour les Messageries Benjamin. Il avait un job de merde, sous payée, dont le partron n'était pas reconnaissant. Il l'exploitait. Pourtant, il avait une technique d'administration. Il aurait pu avoir un meilleur job. Il aurait pu mener une meilleure vie. Mais, c'est ce job-là qu'il a dégoté. Dans les faits, il ne savait pas se vendre et son estime de soi est tombée sous zéro. Il se percevait comme une victime de la vie et c'est ça qu'il est devenu : presqu'un sous homme. C'est pathétique.
 
Il m'a déjà dit qu'il avait demandé à ma mère pour être mon parrain. Première de la famille, il m'adorait avant même que je sois née. Et moi, j'avais de la misère à le voir en peinture. Il avait une personnalité de type asociale et il dépendait toujours de tout le monde. Ma plus grande crainte quand j'étais petite était de devenir un peu comme lui. Je l'évitais pratiquement. Pourtant, il était un homme généreux. Il me ramenait toujours plein de magazines : ceux qui étaient abîmés légèrement ou qui étaient retournés parce qu'ils n'avaient pas trouvés preneur.
 
Ayant partagé ma crainte avec mamie, elle m'avait servi cette maxime : "Aide-toi et le ciel t'aidera". Elle m'a ensuite expliqué que dans la vie, quand on donne du sien, on finit toujours par en récolter le fruit. Si tu travailles bien à l'école, tu as de bonnes notes. Si tu travailles un peu pour garder ta maison à l'ordre, les autres vont aussi t'aider. Si tu démontres de la volonté à vouloir avancer, tu auras des promotions. Tout est proportionnel à l'effort que tu y mets. La petite graine de ma grand-mère était tombée en sols fertiles. J'ai toujours mis ce précepte en application et j'en récolte les fruits.
 
Le résultat est que mon oncle, me percevait comme une fonceuse, alors que moi, je me perçois plutôt comme quelqu'un qui donne les moyens d'atteindre ses buts. Je ne veux pas devenir une haute placée, je ne veux que prendre ma place: avoir un job décent, un salaire raisonnable et une famille unie. La dernière fois que je lui ai parlé, il m'a dit qu'il était certain que j'aurais la job que je désire avoir et que le processus n'était pas affiché parce que je n'étais pas encore au bon endroit. Les événements lui donne pratiquement raison.
 
Pour lui, c'est tout le contraire. Il est pratiquement mon antithèse. Ma grand-mère l'aimait et essayait toujours de l'aider. Elle espérait qu'il finirait par mettre un peu du sien. Elle s'est fait du mauvais sang toute sa vie pour lui. Je l'ai même vu rager contre lui une fois et pourtant, elle ne se mettait jamais en colère. Il a beaucoup pleuré quand elle est partie. En fait, il a piqué une crise en demandant pourquoi elle lui faisait ça. Maintenant, il s'en va la rejoindre de l'autre côté, la même maladie l'emporte.

mardi 27 août 2013

On my way home

Je vous parlais la semaine passée que j'avais obtenu un petit contrat intérimaire de 3 semaines. J'aime tellement ça. Je suis née pour faire ce travail.
 
Quand j'ai commencé au sein de mon organisation, j'ai eu des "idoles": des collègues plus hauts placés dans la hiérarchie qui faisait le travail que je fais actuellement qui étaient une source d'inspiration. Pourquoi? Tout simplement parce qu'en faisant leur travail, ils m'aidaient à m'élever : ils m'expliquaient le pourquoi de nos modes de fonctionnement, ils répondaient à mes questions en m'en donnant un tout petit peu plus que ce dont j'avais besoin. En plus, ils connaissaient si bien l'organisation qu'ils allaient droit au but. Ils n'avaient pas besoin de chercher pendant plusieurs minutes pour savoir ce qui ne fonctionnait pas bien dans le dossier.
 
Après 6 ans à faire mon travail, dont 3 ans sur un projet-pilote, mon boulot je le connais par coeur. Ce boulot, il faut l'avoir dans la peau pour le faire. Ceux qui n'ont pas la flamme pour le faire finissent tous par faire une dépression. Le service à la clientèle, dans les conditions que nous travaillons, est un métier ardu, mais qui rapporte tellement de gratification. En quelques secondes, il faut comprendre le besoin, prendre le contrôle de l'appel, faire le recueil de faits, trouver la solution et la mettre en place et clore l'appel en communicant la décision rendue. Le tout se fait en environ 650 secondes. Avec toute l'expérience que j'ai, les défis sont devenus minimes et j'étais prête à faire un autre pas.
 
Disons que le temps moyen de mes appels était franchement sous la moyenne : je passais au travers de mes dossiers en beaucoup moins de temps que les autres agents. Cette facette de ma carrière fait en sorte que mon contrat me démontre que j'étais plus que prête pour ce travail. Je suis autonome, je n'ai pratiquement pas besoin d'aide. Mes réponses sont appréciées de la part des agents que j'aide et même je reçois des commentaires d'agents que j'aide en me disant que je suis la "best"! J'ai pris la place de ces "idoles" que j'avais dans mes premières semaines de travail pour ces petits nouveaux agents sur les lignes. La roue a fait un tour complet pour moi.
 
La bonne nouvelle est que le processus d'embauche pour les "vrais" contrats de conseillers s'est ouvert la semaine passée. Pensez-vous que je vais soumettre ma candidature? Oh que oui!

lundi 26 août 2013

La chanson du lundi : Born to Rise de Redlight King

Un groupe que je connais pratiquement pas, mais qui semble vouloir prendre sa place. Je crois que c'est un nom que nous allons voir de plus en plus. Ils ont prêter leur voix à quelques trames sonores de grosses pointures comme IronMan et Thor.


mardi 20 août 2013

L'aventure continue sur une autre note...

Tout ne peut pas toujours aller mal. J'ai eu toute une surprise la semaine passée quand un des gestionnaires, pas le mien, passe par mon bureau et me demande si j'ai fini de dîner. Étrange!
Je lui répond que j'étais en train de fermer mon livre et que je me branchais à l'instant. Il me demande laisser faire le branchement et de le suivre dans son bureau.
 
Le supérieur est question est responsable de l'équipe d'expertise. Si je poursuis ma carrière au sein de l'organisation, il faut savoir que je vise un poste au sein de cette équipe. Mes espoirs à cours terme est de me décrocher un poste de conseillère et à plus long terme, un poste de consultante ou un poste à l'administration centrale. Je travaille très fort. Et je crois vraiment que lorsqu'on y met du sien, la vie entend nos prières et finit par diriger le courant dans le bon sens pour te propulser plus loin.
 
J'ai verrouillé mon poste informatique et je l'ai suivi, que pouvais-je faire d'autre? Il ferme la porte, et il commence en me disant qu'il ne me connaît pas, mais que puisque j'ai la formation lié à un certain projet, que j'ai un petit avantage par rapport aux autres employés. Il me mentionne que son équipe a de la difficulté à fournir à la demande et qu'il me donne une chance pour un petit contrat intérimaire jusqu'à mon congé pour combler les vacances. 3 semaines.
 
Wow!
 
Il poursuit sur sa lancée, et me parle de qui il est et de sa façon de travailler. Il m'explique qu'il aime amener ses employés à se surpasser et à se rendre à un autre niveau. Il m'explique que les hauts-gestionnaire visent à avoir des conseillers bilingues et me recommander fortement de passer les tests d'anglais pour obtenir mon évaluation. Et la conversation se termine, sur le fait qu'il va tenter de m'obtenir un débranchement que je puisse commencer mon marathon de petites formations.
 
Je m'exécute. Trente minutes plus tard, il repasse et m'annonce que je dois aller rejoindre un conseiller à 13h30. Re-Wow!
 
Avant la fin de la journée, j'avais tous les codes pour me brancher, tous les accès aux applications venant de sa part et moi, j'ai pris les démarches pour obtenir mes évaluations en anglais écrit (compréhension et écriture). Wow!
 
Mine de rien, en m'en venant à Montréal, ma carrière qui avait fait un pas vers l'arrière vient de faire un pas de géant vers l'avant, et tout ce, parce que j'ai travaillé fort fort fort et que j'ai mis toute ma passion à faire ce que je fais pour gagner ma croûte.

lundi 19 août 2013

La chanson du lundi : Satellite de Rise Against

Ce week-end, dans une visite au Dix30 qui ne fût pas aussi éclair que prévue (congestion sur la 10), j'ai entendu cette pièce sur CHOM. J'aime bien Rise Against, ils ont une particularité qui revient dans presque toutes les pièces : les changements de tempo. Bien que lorsqu'on écoute comme ça, ça semble facile, c'est loin d'être simple à exécuter.
Je partage.


jeudi 8 août 2013

Magic Bites de Ilona Andrews

Que c'est ça? me dis-je en fouillant dans ma bibliothèque. Ah oui! Un achat coup de tête de Amazon.ca. L'histoire avait l'air bien quand je l'ai achetée. Mais en relisant le back cover, je ne trouve pas que ça l'air si bon. Mais j'ai besoin d'une enquête, d'un univers magique, de faire changement de Robin... Je ne me sens pas d'attaque pour le Game of Throne III et je suis due pour un livre en anglais. Alors je m'attaque au livre.
 
Comme je fais 1h20 de bus par jour, je lis comme pas mal beaucoup en ce moment. L'histoire commence raide, dans un univers futuriste que nous n'avons pas vu nulle part ailleurs, il faut donc en un court laps de temps : se familiariser avec un univers où la magie et la technologie fonctionne par alternance, où les forces de l'ordre ont beaucoup changées, s'adapter à un personnage principal mercernaire avec des pouvoirs magiques incertains et beaucoup de personnages secondaires complexes avec des pouvoirs multiples (nécromancie, pilotage de vampires, métamorphes, magiciens...) dont la plupart sont associés à des regroupements divers.
 
Résumé
On commence par où? Kate Daniels est une mercenaire associée à la Guilde des mercenaires. Il semble qu'elle est de très puissants pouvoirs que l'Ordre des Chevaliers de la Merci convoite. Elle ne veut pas avoir affaire avec eux. En fait, elle a un sérieux problème avec l'autorité. Elle se retrouve très rapidement à devoir faire affaire avec l'Ordre car son tuteur, Greg, un Knight-Diviner, est assasiné dans le cadre de ses fonctions.
Son enquête la mène à devoir coopérer avec Curran, le Lord Beast, ainsi qu'avec Nataraja, le dirigeant des People, un regroupement de nécromancien. Elle ira aussi rencontrer un ancien collègue, Samian (dont j'ai compris qu'il était un sacré techno-magico-geek plein aux as capable de se transformer en ce qu'il veut, mais dont on ne donne pas assez de détails pour bien comprendre ce qu'il est). En bout de ligne, en cours d'enquête elle croit avoir solutionner le puzzle, mais elle est carrément dans le champs. Elle s'en rend compte et tente de retrouver la trace du meutrier mystérieux, ou devrais-je plutôt dire qu'il la retrouve?
 
Critique
Une fois l'univers maîtrisés, l'histoire devient très vite intéressante. Andrews écrit avec une plume agréable à lire et ajoute une touche d'humour juste assez sarcastique. On s'attache à Kate. Elle travaille bien fort à rester le stéréotype de la mercernaire sans émotion et qui tue les créatures malfaisantes avec un détachement total. Elle confronte tout le monde et tente de cacher sa peur derrière une attitude carrément suicidaire.
Les personnages secondaires aussi sont très bien campés, du moins, ceux à qui elle donne une certaine importance: Derek et Curran. On voudrait bien en savoir plus sur Mahon, Jim et Gastek, mais il semble que l'histoire ne le permette pas.
Le gros bémol, c'est qu'on n'en sait pas assez sur le comment le monde s'est retrouvé à vivre avec une alternance technologie et magie. Pendant les vagues de magie, toutes les technologies ne fonctionnent pas et pendant les vagues tech, la magie fonctionne peu ou pas. On ne sait pas non plus ce qui a tué le père de Kate et encore moins sa mère. On manque de descriptions et d'informations pour apprécier l'histoire à sa juste valeur.
Malgré tout, Andrews parvient à donner le goût au lecteur de lire la suite. D'ailleurs, il semble qu'elle ait si bien réussi que non livre ait mérité le statut de New-York Times Best-seller. 
Pour le peu que j'aie lu du deuxième livre, Magic Burns, elle semble corriger ces imperfections dont je vous parle. On verra bien ce qu'elle en fait. 
 

mercredi 7 août 2013

Quand passe la Faucheuse...

35 ans. C'est jeune pour passer dans l'au-delà. C'est encore plus terrible quand on laisse derrière soi 2 petits cocos d'âge préscolaire.
 
Vendredi passé, j'ai appris qu'un ami du secondaire était parti. Dieu que ça m'a viré à l'envers. Un cancer. Un maudit cancer... du cerveau. Je savais qu'il avait décidé de se virer vers les traitements expérimentaux, signe que ça n'allait pas comme prévu.
Il y a deux ans à peine, il était considéré en rémission. Lui et sa femme (aussi une amie du secondaire) avaient décidés d'avoir un deuxième enfant, un beau petit bonhomme. Ils ont ouvert un second commerce au centre-ville de Baie-Comeau. Ils avaient le vent dans les voiles.
Cela ne faisait que quelques mois que bébé était né quand le cancer s'est repointé le bout du nez. Les médecins étaient cependant optimiste. Ils avaient confiance que tout irait bien. Mais voilà, les traitements "réguliers" n'ont pas fonctionnés comme prévus.
Ils se sont alors tournés vers un traitement expérimental offert dans la région de Sherbrooke, mais lui non plus n'a pas donné les résultats escomptés.
Mon amie a cessé de donner des nouvelles sur Facebook, j'aurais dû deviner. J'aurais dû sentir venir la Faucheuse.
Il est parti. J'espère que le tout s'est passé en douceur. Les funérailles ont lieu aujourd'hui à Baie-Comeau. Je ne peux que laisser aller mes meilleurs voeux vers ma copine et ses deux merveilleux cocos qui n'ont plus de papa.
 
On ne peut que se sentir vulnérable. Je compatis tellement à sa situation. Voilà plusieurs années que mon amie est le pilier central de la famille. Il était souvent malade, des migraines horribles occasionnées par la tumeur. Il n'était pas en état de l'aider. Et pourtant, sur les photos, ils semblaient heureux. Malgré tout. Quelle leçon ils nous ont offert. Leur histoire est digne d'un roman.
Quand je pense à eux, je ne peux que remercier la vie de nous permettre encore de vivre ensemble, que nous ayons tous les deux une bonne santé. Oui, nous avons eu notre lot d'épreuves, mais rien qui ne se compare à ce par quoi ils sont passés. Merci la vie pour cette leçon.
 

mardi 6 août 2013

La vie à Chambly

Voilà maintenant 1 mois que je suis devenue chamblyenne. Voici ce que j'ai découvert de ma ville d'adoption :
  • La ville s'est adaptée pour favoriser les familles. Un parc de jeu se trouve toutes les 2 rues. Dans la plupart des rues où se trouve beaucoup de jeunes familles, il y a des dos d'âne et la limites est à 40 km/h, même 30 parfois.
  • Le transport en commun est gratuit en ville, alors les ados l'utilisent allègrement.
  • Les passages piétonniers sont prioriotaires.
  • C'est une ville dynamique : beaucoup d'activités sont au programme dont une fête de quartier tous les mardis de l'été. Les jeudis, il y a du cinéma en plein air et du zumba gratuit à la place de la ville dans le Vieux-Chambly.
  • On encourage les gens à prendre le transport en commun pour le travail, alors le stationnement incitatif est gratuit. Ce la fonctionne tellement bien que le stationnement s'est agrandit 3 fois l'an passé et le IGA à proximité a prêté 100 places de stationnement.
  • Il y a une ferme super près de chez-moi et les produits frais s'y vendent vraiment pas cher.
  • Je suis à 15 minutes du Quartier Dix-30. Je n'ai pas eu le temps de l'explorer beaucoup. (Tant que je sais où se trouve le Omer DeSerres, je suis correct. Je vais cependant trouver assez vite le Simons...)
  • Je suis pas tellement loin des Promenades St-Brunon. L'Homme y est allé, il est assez satisfait de ses découvertes.
  • Je voyage en un délai raisonnable en autobus jusqu'au bureau qui est vraiment très très près du Terminus (Place Bonaventure). J'aime bien le temps que ça me donne pour lire le matin et le soir.
Bref, nous étions craintif du changement, mais nous savons maintenant que nous serons bien ici.

lundi 5 août 2013

La chanson du lundi : Up in the Air de 30 Seconds to Mars

Ceux qui me lisent depuis longtemps savent que j'ai un faible pour les australiens. Ce peuple, si similaire au nôtre, me passionne. 30 Seconds to Mars n'y fait pas exception. Le clip est très bien réalisé. J'adore. Très artistique.
 
 

lundi 29 juillet 2013

vendredi 26 juillet 2013

Robin de Stephen R Lawhead

Stephen R. Lawhead réinvente les contes et légendes. En fait, il leur redonne vie. Il n'utilise pas une plume, mais une baguette magique.
 
Il y a plusieurs années, j'avais attaqué, sans savoir dans quoi je m'embarquais dans Taliesin, Merlin et Arthur. Je n'ai pas lu toute la série car, pour une raison que j'ignore, il m'avait mené à un décrochage majeur et j'avais décidé ne pas lire Pendragon et le Graal.
 
Robin raconte comment Bran ap Brychan est devenu le célèbre héros de ce conte gallois maintes fois réinventé.
Bran est un prince, son père Brychan, le roi, est devenu un être sans scrupule et violent après la mort de sa femme. Bran a bien tenté de suivre l'exemple de sa mère, mais son père n'en pouvait pas de le supporté. Il l'a tellement humilié en public que Bran a décidé de ne faire ce que bon lui semble et d'éviter son père autant que possible. Il charme ses dames et prend ce qu'il désire et papillonne d'un jupon à l'autre. Mais, ce ne sera pas le cas pour le jupon de Mérian pour qui son coeur bas la chamade. Les sentiments sont partagés, mais Mérian se réserve, elle connaît la réputation de Bran et sait mieux que décevoir son père.
Bran arrivera en retard au rendez-vous que son père lui a donné pour se rendre avec le reste de la garde à Lundein porter allégeance à William le Rouge. Un imprévu qui sauvera la vie de Bran, car son père et toute sa garde est massacré par le compte Falkes de Braose. Ce jour-là, Bran entreprendra un voyage qui le changera à tout jamais et qui changera aussi tout son peuple, celui du Elfael.
 
J'ai bien aimé ma lecture et je suis bien contente de m'être laissé tenté par cette lecture intermédiaire. Je ne me sentais pas d'attaque pour un Game of Throne, mais je ne me sentais pas non plus dans l'état d'esprit pour attaquer du trop léger. Bref, une lecture que je recommande à tous les amateurs de conte historique.

jeudi 25 juillet 2013

Aventure, aventure : quand rien ne se passe comme prévu - partie 2

Comme le déménagement sur 3 jours se fait en 2 jours, vous avez dû deviner que rien n'a été simple le lendemain. La maison devait être vide vers 14 heures selon l'estimation des déménageurs du vendeur. Nos déménageurs dormaient à Berthierville et avaient prévus d'aller virer vers midi à la maison...
 

5 juillet 12h15

Mon cellulaire sonne. Numéro dans le 418 : probablement le déménageur.
 
- La petite madame ici veut vous parler.
- Oui?
- Allo! La maison est vide. Je te mets les clés où?
- Euh... dans le buffet.
- OK. Le déménageur veut te reparler.
- OK.
- Est-ce que vous m'autorisez à débarquer ce qui va dans le garage?
- (moment d'hésitation je regarde l'Homme pour une réponse) Oui. On s'en vient. On devrait être là dans une heure.
 
Je donne les banc d'appoint au beau-père et hop, j'embarque dans ma voiture avec le chat dans sa cage et les poissons et on prend la direction de Chambly. Comme je ne connais pas le chemin, je suis l'Homme. Conduire dans la région métropolitaine me donne des boutons et je ne remarque jamais les chemins qu'on prend.
Le chat n'aime pas faire de l'auto, vraiment pas. Il miaule plus fort que le radio. (Il faut le faire quand quand j'angoisse, je mets la volume fort pour ne pas m'entendre penser.) Alors j'ai eu droit à un pipi, une vidange des glandes et à une grosse commission en chemin.
Wouhé!! Ça sent les roses dans mon auto. Tu peux être certain minou que te donne un bain à Chambly. (Il l'a eu et comme je n'ai pas trouvé son savon, il a eu droit à la senteur de pomme verte Nos Compliments pour la vaisselle.)
On arrive à la maison une heure trente plus tard et le camion est reculé dans la cour, la porte de garage est grande ouverte et il y a des boîtes jusqu'au plafond. Les gars n'ont pas vraiment perdu de temps. Ils ont pris l'initiative de rentrer du stock dans la maison, les meubles comme le divan. Le "plaçage" commence et on m'appelle partout en même temps. À 16h, le camion de 53' est vide et les gars quittent la place, un autre déménagement les attend le lendemain.
 
Mes beaux parents restent pour nous aider et j'ai comme 7 bouches à nourrir. Pas le choix, je dois me rendre à l'évidence, il faut un minimum de nourriture pour le souper et le déjeuner. Je prend la direction de l'épicerie la plus proche : IGA. Une belle facture et 2 gratuitées de la semaine.
 
En fait, pour la semaine en question j'ai eu un grand total de 8 gratuités : pour ceux qui connaissent le IGA, faites-le calcul. (Mon frigo était vraiment vide et il manquait de beaucoup de trucs qu'on achète pas souvent comme pâte dentirice, nettoyant pour les vitres, papier de toilette, essuie-tout...)
 
Mais, je n'étais pas au bout de mes surprises, même en épicerie. Quelques meubles ont été abîmés, le propriétaire était parti avec les tuyaux du lave-vaiselle, le thermopompe de la piscine creusée était abîmé... bref, plein de belles découvertes qui m'ont fait dire des mots d'église.

mardi 16 juillet 2013

Aventure, aventure : quand rien ne se passe comme prévu

Déménager : juste le mot me fait frissonner. Parce que déménagement signifie stress et organisation qui ne fonctionne pas. Jamais je suis parvenue à déménager sans que rien d'incongru ne leur arrive. Ce déménagement-ci n'y fait pas exception.

4 juillet

Le programme était que les déménageurs fassent les boîtes. Point à la ligne. Je prévoyais faire un restant de poulet pour souper et préparer les sacs de voyage des enfants en prenant une petite bière alors que les enfants se baigneraient pour une dernière fois avec papa. *Bruit de buzzer*
Ce qui s'est produit. Les déménageurs arrivent à 8 heures. Ils installent leur tapis et arrivent avec leurs strappes dans ma cuisine et partent avec mon poêle.
 
- Euh? Je fais comment pour faire mon souper?
- Tu manges au restaurant.
- (Interrogation sur mon visage)...
- Ce soir, il ne restera plus rien dans ta maison.
- OK... (incertitude dans mon visage).
- Commencez à vider votre frigo.
Je m'exécute... que vouliez-vous que je fasse d'autre?
- On monte vider le haut.

J'aurais dû allumer ce qu'il fallait faire d'autre. Après 5 minutes...
 - Hé Yohan! Viens m'aider à wrapper les bureaux.

Bureau... vêtements... VÊTEMENTS!!!
- Wo!!!! J'ai pas de linge pour les enfants. Attendez!
- Oui madame? Les enfants vont avoir besoin de pyjamas et de vêtements demain.
- Oui c'est vrai. Excusez-nous.
 
J'ai préparé une valise vite fait. Tellement vite que j'ai omis de prendre les costumes de bain et une jacquette pour ma petite dernière. Je redescend ensuite pour vider mon frigo. Il devait rester beaucoup moins de stock le soir même, mais la vie en a voulu autrement. Alors, j'ai jeté de la nourriture. Quand j'ai terminé, comme il faisait au moins 30 dehors, je suis allée chercher de la glace. Je reviens et Doudou pleure à chaudes larmes.
Qu'est-ce qui se passe ENCORE?
- Mamaaaaaaaan!!!! J'ai mal aux oreilles.

- Beaucoup?
- Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii.
Qu'est-ce que j'ai fait au bon Dieu?
- J'appelle ta mère, je vais acheter des costumes de bain et on va aller chez ta mère après le dîner.
- OK. J'appelle Martial pour les assurances.

Je vais ensuite livrer un truc que j'ai vendu et je vais acheter les costumes de bain. Ouin, ardu avec Doudou qui pleure. Il est l'heure du dîner alors je prend un McDo en revenant. Je brise un miroir de mon auto au service à l'auto.
Woué! Un autre affaire.
Je reviens dîner et je pars vite pour le sans rendez-vous car Doudou est vraiment pas en forme. Otite et conjonctivite virale.
Yé on peut rien faire... On va endurer le braillage.
Je reviens de l'hôpital. Monsieur assurance est là. Je lui fais les chèques, embarque le chat, les enfants et je pars pour m'en aller chez ma belle-mère.

Ici, il ne se passera plus rien...

 
On soupe et mon cellulaire sonne. L'Homme a besoin que je retourne à Trois-Rivières. Il reste du ménage à faire et ben du stock à ramener... genre que mon auto était pleine et le SUV de l'Homme plein à craquer. On est arriver pour dormir il était genre 11 heures.
La journée du lendemain est loin d'être passée...

To be continued... 

lundi 15 juillet 2013

Le retour de la chanson du lundi : Red Hands - Walk of the Earth

Bon, je suis maintenant chamblyenne depuis un peu plus d'une semaine. Pour remettre mon blogue en branle, je vous propose le groupe Walk of the Earth, que j'avais mis dans une chanson du lundi avec un cover de Gotye.

Bonne écoute.

mardi 25 juin 2013

Dernière semaine

Que tout va vite. Ça en est presque étourdissant.

Nous avons reçu le prix garanti, les enfants ont leur place à l'école (mais pas au camps de jour.) Nous avons une nouvelle adresse, un nouveau numéro de téléphone et nous pourrons commencer l'ardu travail de faire changer tout ça. Il me reste à me trouver un numéro de cellulaire à Montréal et presque tout sera finalisé.
 
Le contrat pour la vente de maison a été signé et nous avons même eu une première visite. Ce matin, Madame la Photographe Re-Max vient prendre les photos de la maison... et comme Doudou avait très hâte d'aller à la garderie et bien maman a un petit moment de répit imprévu à son horaire chargée. Un petit moment pour ses amis virtuels.
 
J'entame cette semaine, mes quatre derniers jours à Shawinigan. J'ai le coeur gros et en même temps, je suis fébrile. Je déteste avoir des sentiments aussi contradictoire en moi. Je sais que mes chances de promotions sont beaucoup plus grandes à Montréal qu'à Shawinigan, mais à Shawinigan, tout le monde me connaît et tout le monde sait de quoi je suis capable. Je devrai de nouveau me faire un nom, une première impression et une réputation. Je vais devoir me faire un réseau. (Ben oui, Isa, tu es bonne là dedans... tu l'as fait plus d'une fois: ce n'est pas ton premier boulot.)
 
Je vais aussi avoir apprendre à me transporter dans planète Montréal. C'est totalement un nouveau monde, une nouvelle planète. Hé! Je vous rappelle que je viens de Baie-Comeau, une petite ville où il est possible de tout faire à pied en moins de 45 minutes. Il y a deux autobus pour toute la ville. J'ai fait une update en passant à Québec (où à 21 ans je suis passée par tout ce processus) et ensuite à Trois-Rivières. J'ai une grande capacité d'adaptation, mais Montréal... ça fait peur! Je l'ai dit : PEUR!
À Montréal, il y a des SDF, de la violence, plein de monde fucké. On en voit pas de tout ça à Trois-Rivières. Je sais qu'il y en a, mais quand on ne sait pas où, il est facile de jouer à l'autruche. Les bulletins de nouvelles nous parle toujours de tout ce qui n'est pas beau à Montréal. Je sais amis montréalais que je suis probablement dans le champs, mais un maman-poule, ça reste une maman-poule.
 
Mais je me suis égarée, cette semaine, ce sont mes quatre derniers jours à Shawinigan. Ils ont déjà commencés à être déchirants et ça le sera encore plus jeudi (moment réservé à mes collègues après le boulot pour un 5 à 7 sympathique au Gambrinus). Cette semaine, je rencontrerai mon nouveau chef d'équipe en vidéo-conférence, je signerai ma mutation et je ferai mes boîtes... Ça sent la fin.

mercredi 12 juin 2013

Myr de Patrice Cazeault

Après un petit intermède sur Tharisia, Patrice nous ramène sur Averia, deux ans après l'aventure de Seki comme figure de l'insurrection.

Résumé :
Myr est troublée, elle a perdu toute sa volonté bouillonnante de changer les choses. Elle tente tant bien que mal de réveiller le brasier qui sommeille en elle, mais en vain. Elle s'accroche à Kodos qui est toujours aussi attaché à ses idées révolutionnaires, mais en cachette.
Seki, pour se remettre de tout ce tourbillon médiatique qui a tourné autour d'elle, se lance à tête perdue dans ses études universitaires. Encore une fois, sa vie changera de cap sans prévenir quand Laïka la contactera sur son réseau. Tentant de jouer les entremetteuses, Laïka remettra, bien malgré eux, Lanz et Seki en contact. Est-ce que leur histoire avortée deux ans plus tôt pourra enfin naître?

Critique :
Tout se déroule trop rapidement, à mon goût. J'aurais aimé que Patrice donne un peu plus de chance à ses personnages de faire évoluer ce qui se doit d'évoluer. Il me semble que Patrice est sadique avec nous. Il nous laisse papillonner devant ce que nous voyons se dessiner, et, pouf? Il brise nos illusions. Crotte!
Vous devinez que si je me fâche comme ça c'est que c'est bien écrit. Avec sa baguette d'enchanteur, Patrice nous fait apparaître un beau film à la surface d'un lac et quand on est suspendu à l'action au point de se redresser de notre siège, il nous tire une pierre qui rend tout d'un coup tout flou. Voilà comment c'est bien écrit, et là il faut patienter gentiment jusqu'à la sortie du tome 4.

mardi 11 juin 2013

Annika de Patrice Cazeault

J'avais bien hâte de lire la suite de la série de Patrice Cazeault, vraiment. Mais j'avais beaucoup de livres sur ma pile.
Alors j'ai lu le tome 2 et le tome 3 d'un seul trait en moins de 2 semaines.

Résumé :
Annika est une tharisienne née de parents très liés à la monarchie tharisienne. Elle est née sur la colonie de Pax  Proxima. Elle déteste la monarchie et tout ce ce qu'elle représente. Avec ses deux acolyte, elle pénètre chez un Conseiller vivant dans l'opulence et leur plan tourne au vinaigre, elle lui donne la mort. Par la suite, les événements se poursuivent à la vitesse grand V.

Critique :
Je vous parlerai tout de suite des bémols. L'auteur qui nous a habitué à un autre niveau de détails et je trouve que les embryons d'histoires amoureuses entre Annika et Karalion ainsi que Valerio ne sont pas suffisamment développées. Je crois que d'entrer un peu plus dans les détails nous aurait peut-être permis de mieux comprendre Annika et les décisions qu'elle prend. On sait qu'elle est guidée par toute la colère qui bouillonne en elle, mais il semble qu'il manque une saveur qu'on ne parvient pas bien à cernée. Bon c'est dit!

Pour le reste, comme à son habitude, Patrice écrit avec une plume très lyrique, je dirais même une plume magique. Il a une façon bien à lui de décrire un événement et c'est ce qui rend, à mon avis, son écriture si particulière.
La deuxième particularité de Patrice, c'est sa façon bien à lui aussi de rendre ses personnages réels. Si je devais choisir un artiste du domaine musicale, je dirais que Patrice est le Nightwish (de l'époque de Tarja) de littérature québécoise. En fait, nous somme en présence d'un bon vin qui a un avenir fort prometteur, mais auquel il y a un petit quelque chose qu'on ne parvient pas tout à fait à bien cerner. (Cassis ou Mûres??)

lundi 10 juin 2013

Alléluia!

Enfin! Voilà! L'étape qui bloquait tout! mais tout dans nos projets de déménagement se concrétise. Demain, tout sera un mauvais souvenir.
Voyez-vous, pour acheter la nouvelle maison, il fallait que l'offre d'achat soit acceptée. (Je sais c'est le fil normal des événements.) Mais pour l'acceptation de l'offre d'achat, il fallait que la maison soit inspectée ET que l'on soit accepté au financement. Mais pour avoir notre financement, il fallait que obtenions notre prix garanti. Pour obtenir ce fameux prix garanti, il a fallu demander 2 extensions pour rencontrer les conditions de l'offre d'achat. Que les vendeurs ont gentiment accepté mais en demandant eux aussi une extension pour l'occupation de la maison.
Donc, maintenant il sera possible :
  • Faire les réservations pour les déménageurs;
  • Inscrire les enfants au camps de jour;
  • Inscrire les enfants à l'école;
  • Prendre les abonnements de téléphone, de câble, d'Internet, de journal;
  • Faire les changements d'adresse;
  • Finir de préparer le transfert au travail;
  • Amen!
Alors je me joins à M. Cohen pour chanter Helleluyah!

lundi 3 juin 2013

Je suis vivante


Accompli :
On a trouvé une maison à Chambly.
Elle est inspectée.
J'ai une garderie pour Doudou.

Pas encore accompli:
Il reste à faire approuver l'hypothèque.
Il reste à régler la nouvelle dérogation pour la maison qu'on doit vendre. (Ça se règlera le 19 août alors que nous serons déjà déménagés.)
Inscrire les enfants au camps de jour.
Inscrire les enfants à l'école.
Désinscrire les enfants de Marguerite-Bourgeois,
Faire les mille-et-un changements d'adresse.
Finaliser mon transfert.
Finir les mille-et-un formulairse pour mettre enfin la maison en vente, réserver le déménageur...

Encore un peu de courage ma vieille : il reste 4 semaines d'enfer... euh à faire...

vendredi 10 mai 2013

Percy Jackson - The Sea of Monsters

J'avais adoré le film acheté en novembre dernier et un collègue m'en parlait aussi beaucoup me poussant à me les procurer. Alors, j'ai décidé de me payer la collection au complet.

L'écriture de Riordan est rafraîchissante. Il écrit avec humour et subtilité. L'histoire est très bien menée, les personnages très rafraîchissant et fidèles à leurs personnalités. Il y va d'un traitement intéressant des réalités de ce monde avec des explications venant de la mythologie grecque.
 
Comme j'ai vu le film The Lightening Thief, je ne l'ai pas lu. Je suis allée directement au suivant, Sea of Monsters. Voici le résumé que l'on trouve dans Wikipedia qui résume parfaitement le livre.
Percy, pour son année scolaire de premier secondaire dans sa nouvelle école se trouve un nouvel ami, Tyson, mais alors qu'il jouait à la balle au prisonnier, à la fin de l'année, il se fit attaquer par une bande de Cannibales sous formes adolescentes. Il partit à la colonie des Sangs-Mêlés avec Tyson et Annabeth. Il apprend là-bas que les limites de la colonie se sont très affaiblies car quelqu'un a empoisonné le pin de Thalia, limite magique de la Colonie. Son ami Grover, parti pour sa quête du Dieu Pan, est en danger. Chiron a été renvoyé par Dionysos qui l'accuse d'avoir empoisonné le pin de Thalia et c'est Tantale, un ancien détenu des enfers, qui le remplace. Percy découvre que Tyson est un cyclope lorsque son père, Poséidon, revendique celui-ci comme son fils. Il décide de prendre une quête pour trouver la Toison d'Or, qui est supposée guérir le pin de Thalia. Tantale refuse et accorde la quête à Clarisse, fille d'Arès.
Aidé par Hermès, Percy s'enfuit de la Colonie avec Annabeth et Tyson à bord du Princesse Andromède, le bateau dans lequel vogue l'armée de Luke, son vieil ennemi, à l'aide d'Hippocampes (ici, moitié chevaux et moitié Poissons) envoyés par Poséidon. Il arrive à s'enfuir dans les canots de sauvetages et rejoint les côtes de Virginia Beach où il affronte et tue l'Hydre de Lerne.
Après la bataille, Percy rencontre Clarisse à bord de son bateau, le Birmingham, rempli de morts-vivants. Clarisse veut affronter Charybde, le cyclone meurtrier, mais lorsque que le bateau passe à côté de Charybde, sa sœur Scylla attrape Percy et le sauve de l'explosion du Birmingham. Lorsqu'il se débarrasse de Scylla, il se rend compte qu'il a perdu Clarisse et Tyson.
Percy et Annabeth arrivent sur l'île de Circé qui lui fait boire une potion et le transforme en cochon d'Inde. Annabeth le sauve puis ils s'enfuient à bord d'un bateau pirate. Ils passent près de l'île des Sirènes dans laquelle Annabeth s'enfuit mais se fait rattraper par Percy. Ils arrivent à l'île du cyclope Polyphème où ils retrouvent Clarisse et Grover. Ensemble, ils affrontent le cyclope avec Tyson et récupèrent la Toison d'Or. Au dernier moment, Polyphème fait couler leur bateau, et ils réussissent à rejoindre Miami grâce à des hippocampes envoyés par Poséidon.
Clarisse revient à la Colonie seule avec la Toison d'Or (Percy reconnait que c'est la quête de Clarisse et la laisse retourner à la Colonie pour avoir son moment de gloire). Percy, Grover, Annabeth et Tyson se font capturer par Luke au moment où Clarisse prend le taxi. À bord du Princesse Andromède, Percy envoie un message Iris à Dionysos pour lui prouver que Chiron était innocent dans l'affaire du pin de Thalia. Luke, énervé par l'entêtement de Percy, se bat contre lui. Mais alors que Percy est en mauvaise posture, les cousins de Chiron, des centaures, attaquent l'armée de Cronos et délivrent Percy et ses amis. Ils rejoignent la Colonie et mettent la Toison d'Or sur le pin de Thalia. L'arbre ainsi que la colonie sont sauvés, cependant la magie de la Toison va au-delà de toute espérance. En effet, cela entraine la résurrection de Thalia, fille de Zeus.
 
 Pour votre information, ce livre sera adapté au cinéma, le film est prévu pour le mois d'août 2013. J'ai constaté dans le preview qu'il y aurait quelques différences avec le livre, mais cela me semble mineur quand on pense à d'autres adaptations (comme The Queen of Damn par exemple.)