jeudi 14 octobre 2010

Disney: des débuts difficiles

Dès son plus jeune âge, il démonstrait des aptitudes pour le dessin. Il faisait des enluminures dans les cahiers d'écritures de l'une de ses soeurs. Je ne me rappelle plus laquelle. Par contre, ce que j'ai vu dans le live de collection que je me suis procurer démontrait qu'il était déjà bien talentueux.
Mon grand héro a commencé sa vie de jeune adulte faisant de la bravoure. Il souhaitait de tout coeur suivre son frère à la guerre, alors il a falsifié son passeport pour se faire passer pour 17 ans afin d'être conducteur pour la Croix Rouge pendant la 1ère Guerre Mondiale.
Pendant son service, il fait des dessins pour le journal, des genres de bandes dessinées. Son art fait fureur parmi les volontaires.

Disney et son ami Ub Iwerks
À son retour, il se cherche un boulot de réalisateur, ce qu'il a toujours voulu faire. Il dégotera son premier job au « Pesman-Rubin Commercial Art Studio » pour 50 dollars par mois. C'est là qu'il fera la connaissance de son futur associé Ub Iwerks. Ils seront embauchés par Kansas City Film Ad Company (après un premier échec pour se lancer en affaires) pour faire des publicités animées diffusées dans les cinémas.  À cet époque, il ne faisait pas encore d'animation proprement dite. Disney lances les Laugh-O-Grams qui durent une minute. Ces animations, parodies de problèmes locaux ne sont qu'un hobby payant pour Disney, insatisfait par les animations publicitaires. Son premier client pour les Laugh-O-Grams est le Newman Theater Company.



Une des images de la série Alice de Disney
En mai 1922, Disney tente de nouveau de faire le saut en entreprise et lance la Laugh-O-Grams Inc. Ils a quelques employés dont son ami Iwerks. Ils obtiennent un gros contrats, enfin. Ils produisent quelques courts métrages, mais en raison de la faillite de l'acheteur, ils ne seront pas rémunéré. Les employés de Disney travailleront sur un concept innovateur où une jeune fille apparaît à l'écran avec des dessins animés. Après la production du premier film de Alice, Roy, le frère de Walt, l'invite à venir le joindre en Californie. On dit qu'il est parti avec 40$ en poche, un billet aller simple, un job de photographe et le premier film d'Alice. Il compte le vendre là-bas... réussira-t-il? Je vous en parle plus tard.

mercredi 13 octobre 2010

Disney et garder son coeur d'enfant

Disney était un magicien, un génie, débrouillard, un homme de coeur. Il a fait de moi le grand bébé que je suis. Oui! Oui! J'ai un coeur d'enfant. J'adore la magie. Ça n'est pas d'hier. Toute petite, ma mère m'a littéralement gavé de tous les contes de Disney et d'histoires magiques : le Fantome de l'opéra, le Lac des cygnes, Casse-Noisette, Rapunzel, Merlin l'Enchanteur, les Dames du lac...  Les soirs de fin de semaine, elle nous installait devant la télé pour l'heure de Disney. Je la remercie de m'avoir initié à ce monde magique.

Le résultat, je suis «gaga» de tout ce qui est produit en animation. Le pire, c'est que je condamne mes enfants à cette même maladie. Déjà, ils montrent des dignes de contagions. Ils sont accrocs à Enchanted ce film qui met en vedette Gisèle qui rêve du «parfait baiser» d'amour. Ils me l'ont tellement demandé souvent que je connais toutes les chansons par coeur.

C'est une belle maladie et je suis contente de les avoir contaminés. Ils aiment déjà la magie de Disney. Je possède déjà une immense collection de DVD pour les contaminer à soit: Mulan, La belle au bois dormant, Merlin, Toy's story, a Bug's life, Monster Inc, La Belle et le clochard, les Aristochats, les Winny l'ourson, Le Bossu de Notre-Dame, Atlantis, Mon Frère L'ours, Bienvenu chez les Robinson, Volt...

C'est Disney qui m'a donné le goût de dessiner. Je passais des heures et des heures à redessiner les chats des Aristochats, Rox et Rouky, Aurore (c'était ma princesse favorite.) Je ne compte plus les esquisses de Mickey, Donald et Pluto que j'aie pu réaliser. Déjà ma grande semble avoir le même intérêt, elle dessine en regardant des livres. Je m'exclame chaque fois, même si ça ne ressemble pas beaucoup.

C'est Disney qui m'a donné l'intérêt pour la magie. Les sorcières, les enchanteurs, les fées et les monstres étant omniprésents dans les contes, ils sont demeurés présent dans mon monde. Mon fils a la passion des dragons et je ne compte pas la limiter.

C'est Disney qui m'a intéressé en premier aux livres. Pour les plus vieux, vous vous souviendrez des livres disque 45 tours de Disney. Comme j'en ai passé des heures avec mon tourne-disque Big Bird jaune à me faire jouer toutes les histoires des Disney et à tourner les pages au son de la fée Clochette. Guiliguiliguilignnnn! J'en avais une montagne! Toute une immense montagne! ma grande a eu un livre CD de Disney, mais ça fonctionne moins bien que de lire avec Tag Reader. La génération techno!

C'est probablement les biographies de Disney que j'ai le plus lu, dans le style biographie, après René Lévesque (qui fût le sujet de plusieurs de mes travaux universitaires. Mais, ça nous en reparlerons plus tard.)
Mais, assez parlé du sujet, je vous en parlerai plus amplement, ceci est une petite introduction. Disney n'est pas seulement une maladie chez-moi, c'est une passion, presque aussi forte que l'écriture.


mardi 12 octobre 2010

Anne Rice

En regardant le graphique des auteurs de Livrothèque, je constate que le second auteur que je possède le plus, c'est Anne Rice. (Ceux que je possède se trouve surligné dans la bibliographie ci-dessous.) Mais, ma collection ne représente pas tout ce que j'ai pu lire. En fait, j'ai lu Anne Rice pendant mes années pauvres, celles où j'étais étudiante. J'ai lu toute les Chroniques des vampires et les Nouveaux contes des vampires en les empruntant à la bibliothèque de Ste-Foy. J'adore son style, celui du point de vue du vampire qui est humain. J'admirais sa capacité de description, je pouvais imaginer les scènes. Elle a la capacité de décrire des scènes érotiques sans jamais utiliser des mots grossiers.
Déjà je rêvais d'écrire sur les vampires. J'étais loin de me douter que la Nouvelle-Orléans deviendrais extrêmement populaire à l'époque (il y a plus de 10 ans) et qu'on les adapterait à toutes les sauces (Harris, Meyer, Cast, Kalogridis, Smith, Singh, Beaulieu, Strieber,...) pour ne nommer que ceux-ci.

J'ai découvert Anne Rice, comme tout le monde via Entretien avec un vampire, mais je ne connaissais pas les livres, le film seulement. Pendant que j'étais à l'université, j'ai eu a couvrir le salon du livre à titre de pigiste et là, j'ai eu la révélation. Tous mes temps libres, je les passais à lire, bouquin après bouquin.
Dans mes recherches sur l'auteur, j'ai découvert qu'elle avait aussi publié sous le nom d'Anne Rampling et sous le nom de A.N. Roquelaure.

Lestat le Vampire
Lestat the Vampire est devenu quelque chose d'immense. Principal héros de ses fictions, il semble avoir volé le coeur de ses lecteurs. Je ne sais pas ce qui s'est passé entre 1976 et 1985, mais le personnage a vraiment changé de poil. Du mauvais garçon  sans coeur qu'il semblait être dans Entretien avec un Vampire, il est devenu un être sensible et aimant dans Lestat le Vampire.
Lestat possède un fan club. Il a ses articles promotionnels et il a eu un musical sur Brodway. Cependant, il n'est désormais plus à l'affiche. Avec une petite recherche sur YouTube, j'ai trouvé cet extrait de la comédie musicale avec quelques images.
On trouve même une page Wikipedia qui est dédié au personnage. Il est le principal héros du film The Queen of the Damn. Film qui m'a grandement déçu puisque l'histoire de Lestat y est grandement modifée, on y change ses origines et on y a fait disparaître beaucoup de personnages. Je déteste quand les histoires sont changées de la sorte en raison de budgets limités. Par contre, la trame sonore est impressionnante.

Les nouvelles chroniques des vampires
Je les ai lu, je suis contente de l'avoir fait, mais sans plus. Je suis déçue du traitement de Pandora. Elle est sauvage, violente et bohème. Elle confie son histoire à quelqu'un d'autre qui écrit ce qu'elle lui confie. Mais je n'aime pas du tout ce roman. J'ai aussi lu Vittorio, mais ce roman n'a pas laissé de trace dans ma mémoire. Il ne m'a pas marqué.

Les sorcières Mayfair
C'est probablement ma série favorite. J'ai littéralement dévoré cette trilogie ainsi que Merrick. La façon que l'auteur fait le lien entre les sorcières et les vampires est bien construite. Je ne sais que dire de plus. J'aime ce qu'elle a fait des sorcières, leur origine, les liens de descendance jusqu'à Merrick. Pourtant, on en traite très peu dans les médias et sur le site de Anne Rice. Désolant.


J'ai lu quelques uns des autres romans. Je n'ai pas lu les Infortunes de la Belle au Bois dormant, je n'ai pas lu non plus les trucs axés sur les anges et la religion et je ne crois pas que je les lirai non plus. Il y a plusieurs trucs érotiques aussi, Bélinda (merci Gen de l'info) et Exit to Eden.

Voilà... Avez-vous autre chose à ajouter?

 Liens sur le Web
Site officiel de Anne Rice
Wikipedia
Site d'un fan
Évène

Bibliographie

Les Infortunes de la belle au bois dormant (version originale publiée sous le nom de A.N.Rauquelaure):

  • L'Initiation (The Claiming of Sleeping Beauty, 1983)
  • La Punition (Beauty's Punishment, 1984)
  • La Libération (Beauty's Release, 1985)
Chroniques des vampires :
  • Entretien avec un vampire (Interview with the Vampire, 1976) : adapté au cinéma par Neil Jordan, avec Tom Cruise, Brad Pitt, Kirsten Dunst, Antonio Banderas, Christian Slater et Stephen Rea
  • Lestat le vampire (The Vampire Lestat, 1985)
  • La Reine des damnés (The Queen of the Damned, 1988) : adapté au cinéma par Michael Rymer, avec Stuart Townsend
  • Le Voleur de corps (The Tale of the Body Thief, 1992)
  • Memnoch le démon (Memnoch the Devil, 1995)
  • Armand le vampire (The Vampire Armand, 1998)
  • Merrick (Merrick, 2000) : ouvrage commun avec la Saga des sorcières Mayfair
  • Le Sang et l'Or (Blood and Gold, 2001)
  • Le Domaine Blackwood (Blackwood Farm, 2002) : ouvrage commun avec la Saga des sorcières Mayfair
  • Cantique sanglant (Blood Canticle, 2003) : ouvrage commun avec la Saga des sorcières Mayfair
Les Nouveaux Contes des vampires :
  • Pandora (Pandora, 1998)
  • Vittorio le vampire (Vittorio the Vampire, 1999)
La Saga des sorcières Mayfair  :

  • Le Lien maléfique (The Witching Hour, 1990)
  • L'Heure des sorcières (Lasher, 1993)
  • Taltos (Taltos, 1994)
Autres livres

  • The Feast of All Saints (1979, non traduit en français)
  • La Voix des anges (Cry to Heaven, 1982)
  • Exit to Eden (1985, non traduit en français) publié originalement sous le nom de Anne Rampling
  • Belinda (Belinda, 1986) publié originalement sous le nom de Anne Rampling
  • La Momie (The Mummy, 1989)
  • Le Sortilège de Babylone (Servant of the Bones, 1996)
  • Le Violon (Violin, 1997)
  • Christ the Lord: Out of Egypt (2005, non traduit en français)
  • Christ the Lord: The Road to Cana (2008, non traduit en français)
  • Christ the Lord: The Kingdom of Heaven (date de parution non annoncée)
  • L'Heure de l'Ange (Angel Time: The Songs of the Seraphim, 2009)

lundi 11 octobre 2010

Petits bonheurs de mon congé

L'automne tout en beauté
Aujourd'hui, c'est ma dernière journée de congé avant le prochain férié. Je reprend le travail demain, après 6 semaines à la maison. J'ai choisi de prendre mon congé l'automne, car c'est mon moment favoris de l'année. Les couleurs sont splendides et ça sent bon. J'ai marché bien emmitoufflée dans le bois et respirer les senteurs des conifères et de la nature.


J'ai vécu pendant ces 6 semaines : notre première rentrée scolaire, des journées magnifiques avec ma grande Élysanne, des moments intense avec mon bébé dont on suspectait une allergie aux noisettes, le début de la saison de patinage artistique et de hockey, une première journée pédagogique en famille (cinéma et patinage), un moment magnifique d'automne avec mon fiston et un moment de panique quand des muscles du cou ont écrasés un nerf que j'ai perdu les sensations dans les mains, le bras gauche et un côté du visage.
Vue automnale du parc voisin de chez-nous

J'ai eu du temps pour faire presque tout mon grand ménage. J'ai eu du temps pour faire de la tourtière, des lasagne, de la sauce à spaghetti, du poulet, du dessert et une dinde (mon congélateur est plein). J'ai pu passer du temps avec mon amie Annick. J'ai eu du temps pour marcher dehors et lire (pas autant que j'aurais voulu). J'ai eu du temps pour dépenser : un lave-vaiselle, un divan et faire réparer mon frigo (la carte maitresse a sauté un samedi matin). J'ai eu du temps pour réorganiser mon coin de lecture, pour peindre, pour entamer une couverture au crochet, pour proscratiner sur Internet.


Mes bibliothèques =)


Le divan que nous avons installé là hier pour lire.

La toile que j'ai entamé pendant mon congé

J'ai pas eu le temps de faire de scrapbooking et pas eu l'intérêt non plus. Je n'ai pas eu le temps d'aller voir mes copains à Québec, pas eu le temps d'aller au musée de la Culture populaire et au musée des religions. Je n'ai pas eu le temps d'aller traîner au Café Mamélia avec mon portable et un bon café. Je n'ai pas eu le temps d'aller visiter mes parents, mon grand-père et ma soeur. Je n'ai pas eu le temps d'aller marcher au Sanctuaire de Notre-Dame du Cap, ni au centre-ville au parc portuaire. Je ne me suis pas, non plus, payé de temps avec mon conjoint au resto.

Mais surtout, j'ai PRIS BEAUCOUP de temps pour faire ce que j'aime le plus : ÉCRIRE. J'ai écrit plusieurs billets, j'ai complété des nouvelles qui germaient depuis un moment dans mon esprit, j'ai travaillé un peu mon manuscrit.

Croyez-moi, ce congé m'a fait un bien fou : j'ai complètement décroché du boulôt. Si c'est possible, je refais la même chose l'an prochain.

dimanche 10 octobre 2010

Inspiration-3

Je vous ai parlé d'Azaël. Je lui ai écrit une nouvelle bien spécial. Je voulais soumettre un texte à Clément-Marchand et nous étions en pleine festivité du 375e anniversaire de Trois-Rivières. Je voulais un texte qui parlerais de Trois-Rivières et lui rendrait hommage en un certain sens et qui serait teinté d'humour.

Ce que j'avais comme point de départ : démon, bunker des Hell's Angel, Fontaine du diable, bureau de la SRC, une coureuse, un accident, la veille de Noël. Plus je circulais dans la ville avec mon véhicule, plus les liens de faisaient. Il ne me restait qu'à trouver un personnage et une façon de raconter le tout.

Je me suis assise à mon ordinateur et j'ai fait une recherche sur les anges déchus. Leurs noms étant tous longs comme le bras, j'ai choisi le plus court : Azaël. Je n'avais pas approfondi mes recherches sur cet ange précis à ce moment-là, son nom faisait l'affaire point à la ligne.

Puis, le jour suivant, après la construction d'un plan mental de la suite des événements, je me suis mise à mon ordinateur et j'ai écrit, j'ai écrit et j'ai écrit. Je n'ai pris que 2 pauses pour dîner et souper. Quand j'ai cessé d'écrire, il faisait noir et j'avais l'impression d'avoir des glaçons à la place des doigts. Le résultat, j'avais 13 pages de tapées et mon histoire était pas mal complète. J'ai fermé mon ordinateur et je n'ai pas retouché mon texte avant 4 jours. J'ai fait des retouches, réécrit quelques passages et j'ai envoyé mon texte à mes proches pour lecture. Après leurs commentaires, j'ai fait encore des retouches et réécrit 2 ou 3 passages et ma nouvelle était mûre pour soumission.

Naturellement, je n'ai pas gagné. J'ai compris qu'avec la SEM, il faut soumettre des textes mielleux, riches en émotions, poétiques et écrit en métaphores et au figuré. Désolé pour ceux qui sont membres, mais je n'ai jamais vu de gagnant qui écrivent dans un autre style. Ce style n'est pas le mien.  Les commentaires que j'ai reçus disait que c'était étrange et avant-gardiste. Sur le coup, je n'ai pas su quoi en pensé. Mais maintenant, je sais que ce n'est pas péjoratif.

(Cette nouvelle, je voudrais bien l'attacher quelque part ici au format PDF, mais j'ignore comment m'y prendre. Je l'avais mis sur Windows Live, mais ce service sera désactivé sous peu... Comme elle fait 19 pages à double interligne, je trouve ça gros pour un billet.)