samedi 1 septembre 2012

Renouer avec la S-F

Il y avait bien longtemps que je n'avais pas lu une science-fiction pure. J'étais resté avec un sentiment âcre après plusieurs Isaac Asimov et de mauvais Marion Zimmer Bradley. Je trouvais que le genre ne se renouvellait pas vraiment et que toutes les histoires finissaient par être les mêmes. J'ai mis le genre de côté évitant soigneusement l'étagère au Clément-Morin. C'est donc dire que cela faisait 11 ans que je n'avais pas poser la main sur un roman de SF.

Les Clown Vengeurs étaient mes premiers science-fiction depuis toutes ces années. Je dois admettre que ça m'a redonné le goût d'en lire. Je souhaite donc remercier les auteurs qui m'ont permis de me réconcilier avec le genre soit : Michel J. Lévesque, Guy Bergeron, Mathieu Fortin, Jonathan Reynolds et Pierre H. Charron  ainsi que Patrice Cazeault avec son Averia.
Décidement, les jeunes auteurs québécois sont prolifiques et talentueux.

En apparté : Je l'ai déjà dit dans le passé, j'avais aussi fait une croix sur la littérature québécoise la trouvant encrassée dans un carcan de colonisés, d'amour déçu et impossible, écrivant des romans dans un moule tout fait pas très original. Je fais ici allusion aux Marie Laberge, Victor-Lévy Beaulieu, Arlette Cousture et compagnie.
J'ai découvert une nouvelle génération depuis environ 4 ans qui en sort et brise les barrières : je parle ici d'auteurs comme Isa-Belle Granger, Geneviève Blouin, Frédéric Durand, Ariane Gélinas, Élisabeth Tremblay et plusieurs qui ne me vienne pas vite comme ça.. Je suis fière de vous et de vos accomplissements. Vous avez fait de moi une groupie qui attend impatiemment la sortie de vos livres. J'ai bien hâte aux nouveaux clowns (dont en particulier celui de Dominic Bellavance) et je vais très certainement me procurer le second Averia sous peu.

vendredi 31 août 2012

The Hunger Games

Vous le savez déjà, j'ai adoré les livres. Il y avait bien longtemps que je n'avais pas dévoré une série comme celle-là. J'attendais avec impatience que le film sorte en DVD.
Étant donné que je devais me tenir encabané ce week-end en raison de migraine, je suis restée tranquille à écouter le film dans la maison entre les épisodes de douleur crânienne.
Résumé (tiré de Wikipedia)
On y découvre l'histoire de Katniss Everdeen, une adolescente de 16 ans, qui vit dans une Amérique post-apocalyptique, connue sous le nom de Panem. Un puissant gouvernement répressif, le Capitole, qui s'est formé après une période de troubles et de destruction, contrôle les douze districts qui forment Panem. Après la rébellion menée par le treizième district, qui sera complètement rasé, le Capitole crée un jeu télévisé appelé Hunger Games, qui consiste à choisir deux adolescents (une fille et un garçon) entre 12 et 18 ans dans chacun des 12 districts (soit 24 participants, appelés «tributs») et de les isoler dans une arène recelant un écosystème (comme des forêts, des territoires montagneux, des plaines, des ruines, des jungles, etc.), remplie de caméras et de pièges mortels, et délimitée par des champs de force, où il ne peut y avoir qu'un seul survivant (qui sera couvert de richesse). Toute la population du pays est obligée de regarder les Jeux. Lors des 74e Hunger Games, la jeune sœur de Katniss, Primrose (surnommée Prim), alors âgée de 12 ans, est tirée au sort pour participer aux Hunger Games et représenter le District 12. Katniss se porte alors volontaire pour prendre sa place afin de la sauver d'une mort presque certaine.




Critique
Il existe, selon moi, deux grands types de films : ceux qu'on peut apprécier même si on ne connaît pas l'histoire et ceux dont il faut connaître l'histoire ou un minimum d'information pour comprendre ce qui se passe. Hunger Games fait partie de la deuxième catégorie.
On mentionne les notions importantes de savoir au tout début, mais c'est tellement bref, quelque secondes d'inattention et oups : on écoute le film sans savoir. Je suis gentille, je vais vous le dire au cas où.
Panem est une nation qui renaît de ses cendres. Elle est dirigée de main de fer par le président Snow qui fait tout son possible pour garder les citoyens sous son joug. Depuis 74 ans, on tient les Hunger Games pour rappeler au peuple qu'il ne doit pas se rebeller. Le peuple doit écouter la propagande du gouvernement quand il le décide et les Hunger Games doivent être écouter par tout le monde. Le peuple doit travailler pour le gouvernement et en retour, il leur laisse la vie, un toit et ce qu'il faut pour vivre. Si le peuple tente de fuir, les soldats le retrouve et l'emmène on ne sait où. Plus le numéro du district est près de un, plus la vie des citoyens est facile. Vous imaginez la vie de Katniss qui habite le 12e district. Maintenant, vous avez tout ce qu'il faut pour bien comprendre.
L'adaptation est plutôt fidèle au livre quoi que le narrateur est différent. Dans le livre, on a le point de vue de Katniss. Dans le film, on a un point de vue plus omniscient. D'une certaine manière, ça fait en sorte qu'il soit nécessaire de connaître un peu l'histoire, car on pas tout ce que Katniss pense et ressent. On sait ce qui se passe dans le centre de commandement des Jeux et la relation entre Game Headmaster et le président Snow. L'autre principale différence est qu'au début des jeux, Katniss met du temps pour trouver de l'eau et elle la trouve presque au début des jeux, ce qui fait qu'elle sait où aller quand elle se brûle la cuisse.
On aussi une partie de l'histoire qu'on n'a pas dans le livre c'est la révolte qui a eu lieu dans le district 11 dont on a vent seulement dans Catching Fire.
J'ai vraiment aimé mon visionnement, et j'ai vraiment hâte de voir la suite Catching Fire est prévue pour le 22 novembre 2013 (selon IMDB). D'ailleurs, MockingJay est prévue en 2 parties, l'une le 21 novembre 2014 et l'autre le 20 novembre 2015 toujours selon IMDB.
Et vous, avez-vous aimé?

jeudi 30 août 2012

Seki de Patrice Cazeault

Je vous l'ai déjà dit, il y a parfois des livres qu'on achète et qu'on a peur de ne pas aimer. Alors on retarde indéfiniment le moment de le lire afin d'être certain de l'aimer. C'est le cas pour ce livre. Je l'ai acheté en mars au SLTR et j'ai attendu. Je ne compte pas le nombre de fois que je l'ai pris dans mes mains, que j'ai lu la dédicace pour le reposer ensuite sur la tablette. Le moment n'était pas venu.
Après la lecture des Clowns Vengeurs, je venais de franchir une étape importante, celle de me rabibocher avec le genre de la science-fiction. Je boudais le genre depuis un moment et il me fallait une excuse pour me réconcilier avec. Je l'ai eu et là le moment était venu de prendre une bonne fois pour toute le livre dans mes mains et le lire.

Résumé
Seki étudie à l'université. Elle a la chance de pouvoir améliorer son sort. Elle doit tout de même travailler à Averia Composante avec son père pour aider la famille à arriver. 
Sa petite soeur Myr, âgée de 14 ans, est très politisée et s'est ralliée à la cause des rebelles. Elle déteste les Tharisiens et souhaite plus que tout au monde qu'ils quittent la planète, Averia.
Victime d'un mauvais concours de circonstances, Seki, se retrouvera mêlée à toute cette histoire et devra se dépêtrer de ce guêpier, heureusement, au moment opportun, elle obtiendra des appuis inespérés.

Critique
Commençons par la couverture. Elle m'a séduite au départ. Peut-être que je suis fifille, mais pour moi c'est important. Si la couverture est laide, il y a peu de chance que je prenne le livre dans mes mains. Chapeau pour la couverture.
Les personnages sont forts attachants et vraiment, mais vraiment bien développé au niveau psychologique. On est capable de se mettre dans la peau de chacun d'eux sauf le papa. Trop peu de lignes lui sont accordés et c'est regrettable car il semble avoir beaucoup de potentiel. Cet homme brisé par les épreuves que la vie lui a imposé, la perte de sa femme, son emprisonnement, la perte de son aînée... il se referme sur lui comme une huître et semble vouloir imploser. J'ai l'impression qu'il se sent impuissant, que ça bouillonne en dedans et qu'il ignore comment s'y prendre.
Que dire du journaliste, Charal Assaldion. Une belle façon de mettre une touche d'humour dans le drame qui s'installe au fur et à la mesure que l'on tourne les pages. Il est vachement agaçant, ne laissant jamais ses interviewés terminer ce qu'ils ont à dire. Des fois, j'avais carrément envie de lui dire de se fermer le clapet et de laissé l'autre parler.
L'univers : Averia est si intéressante. Quelle belle découverte! J'aime beaucoup l'environnement technologique, leur moyen de communication,... J'aurais pratiquement envie de m'installer sur cette planète. Les Tharisiens, l'environnement politique, ... tout est fort bien développé. Vraiment, chapeau!
La plume... que dire? Je vais bien poser mes mots, elle est fort bien développée. J'aime beaucoup le style. Sérieux aux bons moments, drôle à d'autre. Il joue avec les humeurs de façon vraiment juste. J'aime l'alternance des personnages, Seki, Myr, Seki, Myr, Charal Assaldion,... ça met beaucoup de vie et crée un rythme très efficace.
J'ai encore beaucoup de lecture dans ma pile, mais je sens que je ne serai pas capable d'attendre, il faudra que j'aille me chercher la suite avant d'avoir passer au travers de ma montagne de lecture. Ouf! C'est pas drôle d'être aussi impatiente quand il est question de lecture.

Pour finir, merci Patrice de m'avoir tenu compagnie pendant mes longs moments où juste tourner la tête me donnait des vertiges. Je n'aurais pu espérer meilleure compagnie.

mercredi 29 août 2012

Houston! We've got a problem!

On dit que nous devons apprendre de nos erreurs. Mettez-en que j'apprend car des erreurs, j'en ai fait des majeures dernièrement et des mauvais concours de circonstances aussi.

1- Par rapport à mon manuscrit, je n'ai pas fait le suivi de mes répétitions au fur et à la mesure. Résultat : je me suis retrouvée avec 4500 répétitions dans 170 pages. Euh! C'est long longtemps reformuler tout ça! Surtout quand on n'est pas en mesure de travailler là-dessus tous les soirs. Est-ce que je peux vous dire que la madame a eu sa leçon?

2- Mon portable a été la cible d'un shutdown virus. Avira scanne minutieusement mon portable à tous les démarrages et est à l'affût des mises à jours ainsi que de tout ce qui tente de rentrer dans mon ordinateur. Avec le temps, la madame avait cessé de faire des back-up à tous les soirs de son travail. Quand mon portable a fermé tout seul après avoir ouvert tout seul fenêtre de Windows Help, elle s'est mise à freaker la madame. J'ai réussi à ré-ouvrir le portable, à mettre une copie sur une clé USB avant que le portable ne se ferme de nouveau et à partir un scan complet du portable. Il a mis un fichier en quarantaine, mais... le virus est resté-là. Mon portable se ferme encore tout seul. Il va falloir réinstaller les paramètres initiaux je crois bien.

3- Non seulement, mon portable est tombé malade, mais la madame aussi. J'ai développé ce qu'on nomme céphalées en grappe (ou cluster headache). Je n'avais jamais fait ça auparavant et j'espère ne plus jamais en avoir. Maintenant que je sais à quoi m'attendre, il va falloir que je me présente au sans rendez-vous dès l'apparition des premiers symptômes pour prendre le contrôle. Quand j'y repense, les céphalées se sont installées très tranquillement, se faisant passées pour un épisode d'allergies saisonnières. Puis, les chaleurs et les frissons sont apparus. Le nerf qui saute dans un oeil, toujours le gauche, pendant une semaine avant que les migraines se pointent le bout du nez. En tout, 3 semaines de signaux annonciateurs que je n'ai pas su décoder. Mais là, la migraine est bien installée et elle est dure à déloger. Espérons que le nouveau traitement en viendra à bout.

On reste positive et on apprend de nos erreurs et de nos malheurs. C'est comme ça qu'on devient meilleure et qu'on devient une bonne personne. C'est facile à dire vite comme ça, mais il faut maintenant mettre les bonnes intentions en pratique.

mardi 28 août 2012

Mardi de la pub : Prévention des noyades

Je suis partie sur une série de publicité lourde en signification, en voici une autre pour vous. Quand mes enfants l'ont vue, ils ont posé beaucoup de questions. On ne fait jamais trop attention.
 
 

lundi 27 août 2012

La chanson du lundi : Battlefield de Blind Guardian

Je voulais un classique pour ce lundi. Cette pièce se passe de mot. Elle a tout pour être un succès soit un bon rythme, une voix extraordinaire et elle crée des atmosphères formidables.