mercredi 13 juin 2012

The Hunger Game

Je ne me rappelle pas d'avoir autant accroché dans un livre depuis longtemps. J'ai dévoré les Sookie Stackhouse, mais ce n'était pas au même niveau d'intensité. Je pense que la dernière série pour laquelle je me suis autant impliqué, c'est Harry Potter.
Ça fait longtemps qu'Amazon me harcèle pour que je le télécharge et je n'en avais pas envie. Le fait que le livre soit aussi vendu entrait dans les arguments contre le livre. Je n'aime tout simplement pas la littérature grand public. Plus le public est large, moins je risque d'adhéré. Ce qui m'a fait changé d'idée, les commentaires de Mathieu Fortin sur le livre dans son mur Facebook.
Je viens de lire 4 bons livres en ligne et je voulais lire l'un de mes livres du SLTR avant de me lancer dans ce bouquin. Il faut que je les lise et je n'ai pas envie d'attendre cet automne. Mais je lis les backcovers et je n'entre pas dans le mood d'aucun d'entre eux. Deux choix s'imposent : soit je commande la suite de Games of Throne ou je me lance dans The Hunger Game. Vous devinez mon choix?

Résumé
Katniss habite le district 12 d'un Amérique post-apocalyptique. Ce monde, nommé maintenant Panem, est gouverné par un Capitole dictateur. Il tient, une fois l'an des Jeux, les Hunger Games, que les habitant sont obligés de regarder. Dans ces jeux, on oblige 24 tributs (un adolescent et une adolescente par district) à s'entre-tuer. Les jeux sont dirigés pas des maîtres de jeux qui sont littéralement décadent. Le jour du tirage, la jeune soeur adorée de Katniss est tiré de la boule et Katniss prendra volontairement sa place pour lui éviter une mort certaine.

Critique
Je n'ai vraiment rien à redire. Katniss est une adolescente de 16 ans qui a à coeur de préserver sa famille. Elle n'hésite pas à briser chaque jour les lois du Capitole pour subvenir aux besoins de sa mère et sa soeur. Son côté psychologique est très bien développé. Son évolution est logique et sa débrouillardise est légendaire. Je peux très bien imaginer une adolescente dans la même situation à une autre époque qui se débrouillerait aussi bien. D'ailleurs, sur beaucoup de point, elle me fait penser à la héroïne d'Élisabeth Tremblay : Naïla. Il faut croire que j'ai un faible pour les survivantes.
L'autre tribut, Peeta, est un peu moins crédible. Le gars qui tombe en amour au premier coup d'oeil et qui n'ose pas dévoiler son amour. Il oserait le faire devant toute la population de Panem sur le grand écran? Hum, j'en doute. Mais c'est écrit de façon à ce qu'on gobe le tout. On y repense après et on y croit moins. L'important c'est que ça fonctionne pendant la lecture.
L'aventure se déroule à 200km/h. Suzanne Collins ne nous donne pas de répit et c'est très bien ainsi. J'ai les histoires qui dévalent la pente et prennent fin quand on s'y attend pas.
J'ai vraiment, mais vraiment aimé et je n'ai pas hésité à me coucher tard pour le finir. Je l'ai lu en 4 jours. (Mon homme a pas aimé que je reste sur le gazon le nez devant ma liseuse et la nature lui a donné raison, je me suis retrouvé avec un gros coup de soleil dans le dos.) Et dimanche, j'ai téléchargé la suite Catching Fire. Un autre marathon de lecture. (Rien qui ne m'aide à finir mon manuscrit. Mon cerveau n'arrive pas à faire les deux en même temps ces temps-ci.)

lundi 11 juin 2012

La chanson du lundi - Days Go By de Offspring

C'est toujours avec une certaine appréhension que j'écoute une pièce d'un groupe qui se reconstitue. Dans le cas présent, j'ai écouté Offspring encore et encore pendant mon adolescence et mon cégep. Mon père "piochait" dans le plafond pour que je baisse le volume. J'ai plus ou moins écouté les quelques tentatives des dernières années. J'ai été surprise par ce nouvel extrait, même s'il manque, à mon sens, un petit peu de mordant.