mardi 9 septembre 2014

Retrouver la balance des choses

Entre l'aménagement de la maison, le vieux "nouveau" boulot, les activités des enfants, les "simili-vacances", la planification des vacances d'hiver, les processus pour un nouvel emploi : je me suis perdue. Pas par choix, mais plus par dépaysement.

Être maman, ça signifie trop souvent :"faire passer l'intérêt des enfants, de la famille et en dernier, de soi-même".

Au printemps, l'Homme a décidé que j'avais besoin d'un cour Parent-Guide, Parent-Complice qui est très intéressant, mais qui a surtout servi à me donner des moyens de tisser de meilleurs liens et de mieux organiser la vie familiale. Des moyens forts utiles qui m'a permis de "rabibocher" le lien qui s'était un peu effiloché avec Bébé et Garçon, mais pas celui de Grande, du moins pas aussi efficacement que je le voudrais. Ce n'est pas évident quand on ne les voit "pas". J'ai travaillé tout l'été avec un horaire de 1h0 à 18h. Le résultat : je n'étais pas à la maison avant 19h et je devais aller chercher les filles sur terrain de balle. Avec l'Homme, Graçon et Bébé qui jouaient tous à la balle : il y avait une partie presque tous les soirs. On a donc eu droit à des réactions intenses au fait ne plus assez voir Maman qui ont des répercussions encore maintenant même si ça fait un mois que j'ai retrouvé un horaire de 8h à 16h.

Isabelle qui aime tant écrire a découvert que ce n'est pas évident d'écrire dans l'autobus, pourtant j'y ai un bon 40 minutes avec le traffic du matin. Je lis donc. Et beaucoup. Avec mes nouvelles tâches au bureau, je ne mange pas en même temps que les autres, alors je mange à mon bureau avec un livre. Je n'ai pas de pauses coordonnées avec des collègues, alors je lis à mon bureau. Le résultat : je lis à la tonne! Depuis le début de l'été j'ai lu : 2½ livres de la collection Game of Throne, Poison de Sarah Pinborough et quelques autres bouquins. Critique de toute cette lecture à venir.

Le soir, avant de me coucher, je tiens toujours mon journal de la gratitude qui m'aide vraiment beaucoup à focuser sur ce qui se passe de bien dans ma vie. Je vous le recommande vraiment, mais j'en parlerai plus en détail dans un autre billet.
 
Mais il m'arrive des soirs d'avoir le crayon qui me chatouille. Ce sont les meilleurs soirs. J'ai plusieurs histoires en chantier. J'aimerais juste avoir plus de temps à leur consacrer. Je sens que ça ne sera pas long d'ailleurs. J'en parlerai à un autre moment. Je cherche encore des pistes pour ré-écrire des scènes de mon manuscrit (auquel je ne consacre pas suffisamment de temps). Il semble qu'il n'ait pas suffisamment reposé (même si ça fait un peu plus d'un an.)
 
Pourquoi? Parce que nous aurons un hiver dans les arénas. Garçon joue encore et toujours au hockey... et les filles ont décidé de se mettre à la ringuette. Venant de Bébé, ça ne me surprenait pas mais de Grande? Pourtant, après une porte ouverte et deux séances d'évaluation, elle revient hyper enthousiaste. Alors cet hiver, pendant que l'Homme sera dans une aréna avec fiston, Maman devra courrir dans une autre.
Nous avons fait le tour de la Rive-Sud pour trouver de l'équipement usagé. Pour Bébé ça n'a pas été ardu, mais pour Grande, moins évident. En effet, il y a plus de petites qui abandonnent que de Grande. Alors, c'est "sort le porte-feuille" : tout est plus cher qu'au hockey. Une grille pour le casque qui coûte 25$ au hockey, en coûte 70$ pour la ringuette. Je vous laisse le soin de vous imaginer le coût du reste. Nous avons sauvé sur les poches,  les patins et les épaulettes, les coudes, le protège-cou puisque les filles prennent le stock usagé de leur frère. Il manquait tout de même le support athlétique et les gaines (qui remplacent les culottes de hockey) qui se portent sous un pantalon over-all aux couleurs du club. Bref, un nouveau rythme de vie à développer.
 
J'ai encore plein de choses à dire. Je vais faire un effort de venir ici plus souvent. Dieu que ça me manquait.