lundi 4 octobre 2010

Inspiration -2

Les loups-garous... toute petite déjà ces p'tites bêtes-là frappaient mon imaginaire. Je revois encore une scène dans ma tête. Je suis jeune, très jeune (5 ou 6 ans) et je suis supposée dormir. On est en visite chez mes grands-parents. Tout le monde est au sous-sol pour écouter Le loup-garou de Londres. On est à la veille de l'Halloween. Je descend l'escalier, en cachette, et je regarde, dissimulée dans le bord du mur, ce qui m'est interdit. (Bon j'ai fini par être découverte et on est venue me chercher, mais reste que j'ai vu la transformation que tout le monde ne voulait pas que je vois.)
Depuis ce temps, j'ai un loup-garou qui vit en moi. Nombre de loups-garous sont sortis au grand jour : Les Underworld, Twilight et les Sookie Stackhouse comptent leur compte de loup-garous. Il y aussi bien sûr le loup-garou de Carrie Vaughn. Celui-là est différent et beaucoup plus... sympathique. Kitty Norville n'est pas du lot de lycans que nous connaissons.

Le mien n'est pas comme ces bêtes assoiffées de sang. Ben oui, un petit peu tout de même... mais surtout, sa race ce meure. Il est fourbe et amoureux. Il né sous ma plume dans la nouvelle Le Loup dans la bergerie et il poursuit sa vie dans Le loup arrive en ville.

Mon loup est né bien malgré moi. Son histoire a débuté par ma dernière soumission à Clément-Marchand. Comme le fantasy ne fonctionne pas bien avec la SEM, j'avais tenté un truc policier. Je me suis faite dire que mon texte était techniquement A-1, mais qu'il manquait un petit quelque chose. J'ai lu et relu mon texte en tentant de trouver ce qui pouvait bien clocher. Puis, en lisant le texte de Yves Ménard sur les nouvelles de SFF... l'éclair de génie m'est venue. La fin était trop stéréotypée, la chute était décevante. Une touche d'occulte et je me suis retrouvée avec un texte beaucoup plus intéressant. Ainsi est né mon loup-garou.

3 commentaires:

  1. Les loups-garous... quand ils sont bien exploités, ces créatures là peuvent en dire tellement long sur la nature humaine.

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  2. Effectivement, Frost.Blast. Connais-tu le Grimoire des Loups-Garous publié chez Le pré aux clercs? C'est un petit bouquin, de belle facture, qui est un traité de tout ce qui touche aux loups-garous. Beaucoup de passages me font sourire. Je ne l'ai pas encore terminé, mais c'est un bouquin que je lis pendant les pauses publicitaires. Il y a beaucoup de petits passages courts qui traitent de divers aspects de la lycantropie.
    À une certaine époque, on incisait la peau des hommes suspectés de courir au loup, afin de voir s'il n'y avait pas de poils sous la peau... bref, l'humain est capable du meilleur et trop souvent du pire.

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  3. Pas lu ce bouquin, non. J'ai vu plusieurs films par contre, et en bon fan de créatures morbides (loups-garous, vampires et zombies), j'ai apprit à connaître. J'aime ces bestioles surtout pour le côté réflexif qu'ils peuvent apporter face à ce que nous sommes, comme être humains. Puisque c'est impossible de s'analyser soi-même, on ne peut qu'analyser des variations de soi-même, qui s'approchent d'une manière ou d'une autre de ce que nous sommes. C'est là que loups-garous, vampires, zombies, sorcières, magiciens, robots, elfes et tout le reste prennent leur substance intellectuelle.

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