Jamais auparavant, cela m'était arrivé : prendre un livre dans ma bibliothèque avec la crainte d'être déçue, je voulais à tout prix aimé le livre, me délecter de tous les mots qui y figurent. La crainte était telle que j'ai lu plusieurs livres avant de finalement décider qu'il était temps que je m'y attaque. C'est donc dans cet état d'esprit que j'ai pris Impasse dans mes mains et que j'ai entamé la première page.
Résumé
Sylvie Gaydos nous raconte l'histoire de Sarah et de son parrain Philippe. Tous deux très liés, ils s'entraîdent mutuellement à atteindre leur destin. Le chemin qu'ils se sont choisis ne sont pas simples et l'adversité sera féroce.
Je ne vous en dit pas plus.
Critique
Difficile d'être aussi concise pour la critique. Je suis habituée à un autre type de littérature. On ne traite pas un drame psychologique comme un polar ou un epic fantasy. Il y a belle lurette que je n'avais pas lu un roman de ce genre. Pas que je n'aime pas, mais je côtoie des gens qui vivent des situations les plus improbables au quotidien et j'ai besoin de m'évader dans un univers où je n'ai aucun repère. Voilà pourquoi je ne lis presque plus de textes de ce genre.
Un peu comme le disait Pierre H. Charron, le roman semble construit en deux parties. Une partie sert à mettre en place les personnages, leurs histoires et l'intrigue. La seconde est le déploiement de l'intrigue qui nous mène à l'épilogue.
Étant une fille d'action, je suis vraiment embarquée dans l'histoire à partir de l'élément déclencheur de tout ce drame psychologique. Pendant de longues minutes, je me devais de mettre le livre de côté à force de pleurer. Il ne faut tout de même pas abimer le livre. Quand même. Alors côté sensibilité et émotions, le travail est vraiment bien réussit.
On sent pertinemment que Sylvie sait de quoi elle parle. Le côté psychologique des personnages est extrêmement bien développé. Wow! Cet aspect me laisse sans mot.
L'histoire : elle est très bien menée. J'ai apprécié le parallèle entre le parrain et la fieulle. Quoi que je me sentais parfois gênée à imaginer que Philippe pouvait observer des moments intimes entre Sarah et Alex.
À certains moment, le fait que l'auteure nomme Alexander par son nom de famille me dérangeait. Je ne sais pas pourquoi, mais cela me semblait inapproprié. Je crois que ça enlevait un brin a la sensibilité du moment. Mais ce n'est pas un point majeur, il est noyé par tout le reste.
Je trouve que ce livre est excellent et je ne peux qu'espérer un deuxième opus.
Vraiment Sylvie, je suis heureuse d'avoir lu ton livre. Merci de nous avoir partagé ton univers.
Tout à fait d'accord avec ta critique ! Un bon livre, très bon livre ;o)
RépondreSupprimerChère Isabelle, merci de tes bons mots. Ils me font un grand plaisir. Tu n'as pas lu en diagonale, ça se voit. Le début plus descriptif, l'emphase sur les émotions... et la même remarque que ma lectrice principale (celle à qui je dédie le roman) sur l'usage du MacIntosh ! Vous êtes-vous parlées ?! LOL
RépondreSupprimerSans compter les discussions serrées avec la dir-litt sur la présence ou non de l'ange dans les moments d'intimité. RIRE Crois-moi, j'ai fait un effort pour rendre sa présence plus épisodique. Mais, question comme ça, il t'arrive, comme moi, de te demander : s'il y a des anges près de nous, sont-ils là tout le temps ? Même quand... LOLOL
En tout cas, je me suis amusée à écrire ce roman et il semble t'avoir plu, c'est ça le plus important.
Ce fut un plaisir de te rencontrer au SLTR. En attendant de se revoir, je continue de te lire ici. XX
Pas facile de lire un livre quand on connaît l'auteur. Pas facile d'en parler après non plus. Tellement subjectif. Il faudrait que l'auteur connaisse le lecteur aussi pour interpréter... ce que le lecteur en pense ou en dit.
RépondreSupprimer@ Lucille : :)
RépondreSupprimer@ Sylvie : Non, non, je ne lui ai pas parlé. Et pour répondre à la question, non je ne crois pas. Je crois seulement qu'ils sont là quand un besoin pressant se fait sentir. Si c'est le cas, et bien ils doivent avoir un sacré bon show par moment lol.
@ ClaudeL : Effectivement, c'est sacrément difficile. On ne veut pas blessé et on ne veut pas non plus être déçu. Ce n'est pas la première fois que ça m'arrive, mais c'est la première fois que l'auteur que je critique en est à son premier livre. On tourne et on retourne les phrases sans cesse pour qu'elles disent ce qu'on veut vraiment qu'elles disent et malgré tout j'ai réussi à en tourner une toute croche que j'ai corrigé ce matin.
*** Désolé, j'ai tenté de vous répondre ce matin, mais blogger voulait rien savoir.