jeudi 25 novembre 2010

Lancement à l'eau

Je l'ai dans mes mains... Le petit livre cartonné Matière Brute du Symposium d'écriture de la SEM. Je suis bien contente, mais je suis aussi bien déçue.

On peut voir sur la couverture Ariane Gélinas, Mathieu Croistière et Réjean Bonenfant devant le Torréfacteur.


Quand les mini-monstres ont été couchés, je l'ai feuilleté pour me rendre compte qu'il n'y a pas mieux que cordonnier mal chaussé. Le recueil est bourré de coquilles. Dans un de mes textes, on a transformé marins en mains... c'est que ça change le sens. Alors dans 100 exemplaires, on lira « Les Trifluviens crient des consignes aux mains et ...»

Après l'événement, j'étais satisfaite d'avoir participé, mais déçue par la qualité de ce que j'avais écrit. Je me trouvais poche et je n'avais plus envi du tout d'écrire. J'étais littéralement vidée. En tenant le bouquin dans mes mains, je suis maintenant bien contente et fière de mon travail. Avec du recul, je suis satisfaite de ce que j'ai accompli finalement.

Je suis allée au lancement avec le coeur joyeux. On nous avait parlé qu'on visionnerait un DVD de l'événement et qu'on se revoirait tous. Or, ce ne fût pas le cas. L'organisateur de l'événement a oublié de vérifié si les lieux étaient disponibles. Il y avait un truc, un genre de bien-cuit, dans la place et on avait pas vraiment d'espace pour jaser. Je n'ai donc pas vu tous ceux que je souhaitais de tout coeur revoir : Ariane Gélinas, Frédérick Durand, Fernande Lamy, Mathieu Croisetière, pour ne nommer que ceux-ci.
C'est que cet événement m'a permis de rencontrer des gens passionnés, tout comme moi, par les mots. Des gens que je ne cotoie pas dans ma vie de tous les jours, des gens avec qui j'ai partagé des moments précieux.
J'ai pris mes copies, discuté un peu avec Dany Carpentier, Réjean Bonenfant, Sébastien Dulude et Serge Mongrain. Je suis bien heureuse de vous avoir revus. J'espère que ce n'était qu'un au revoir.
J'ai fait quelques commentaires aux membres du C.A. (qui m'ont fait comprendre leur mécontentement à eux aussi.) et je m'en suis retournée, déçue à la maison.

J'espère que l'événement aura de nouveau lieu l'an prochain. J'espère aussi que le comité organisateur aura revu leur façon de faire et aura aussi appris que, malgré tout son bon vouloir, leur homme de confiance n'a peut-être pas le sens de la gestion d'événement. Après tout, on forme des communicateurs dans nos universités pour ce faire.

4 commentaires:

  1. Très intéressant billet, Isabelle. Le livre semble fort joli (même si je dois dire que je ne m'attendais absolument pas à me retrouver sur la couverture !) Dommage pour les lacunes du côté de la gestion du lancement, cependant, ainsi que les coquilles. Mais, si cela peut te consoler un peu, un de mes textes à déjà été publié avec quelque chose comme 25 ou 30 erreurs "ajoutées" par la correctrice, ce qui est bien pire que des coquilles ;)
    J'espère aussi avoir l'occasion de te revoir bientôt, et encore désolée de ne pas avoir pu me rendre au lancement hier !

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  2. Isabelle S. a dit (du boulot)

    Ouch... j'ai pas lu tous les textes encore. Ça n'a pas d'allure. La SEM va devoir revoir sa façon de fonctionner.

    On se recroisera sous peu je suis certaine.

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  3. Je précise que ce n'était pas une des nouvelles de la SEM (avec les 25 erreurs avaient été ajoutées) mais un texte paru dans la revue Katapulpe. Pour la SEM, je vais attendre d'avoir mes exemplaires entre les mains avant de me prononcer, j'ai hâte de les recevoir !

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  4. Je n'ai malheureusement pas pu être des vôtres pour des raisons professionnelles... Mais merci pour le compte rendu de l'événement. Il y aura sûrement d'autres occasions de se revoir pour échanger... Continue d'écrire !

    Frédérick

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