mardi 15 novembre 2011

Un mardi pas de pub

J'aime beaucoup partager avec vous ma passion des communications publiques, mais ce lundi soir, je n'ai pas le coeur à faire des recherches pour les thématiques que je comptais exploiter.

J'ai beaucoup plus envi de vous partager mes humeurs.

La semaine passée, je discutais avec une collègue d'écrivaine, d'écriture et de blogue. Elle a découvert récemment qu'une écrivaine portait le même nom qu'elle et que les similitudes entre son homonyme et elle sont très nombreuse. Nous avons bien rigolé et elle a pris la peine de me questionner sur l'avancement de mes projets.

Je lui ai raconté que mon projet n'avançait pas comme je le souhaitais. Vraiment pas. Les deux semaines qui précédait j'avais à peine 800 mots d'écrits. Pas fameux. J'ai eu des enfants et un conjoints malade, de la visite, des commissions de dernière minute et une semaine de formation au travail. Bref, de quoi mettre la madame K.O. au lit à 20h30.

Mais, le cerveau de la madame, il ne chômait pas. J'ai fait un résumé de ce que mon cerveau hyperactif m'a pondu pour la suite du projet.

Puis, avec le week-end de 3 jours que j'ai eu, j'ai été en mesure de prendre de l'avance vendredi pour me dégager du temps dimanche après-midi. Mon Homme, très gentil, a même amené toute la marmaille patiner pour me laisser 2 petites heures à moi. Résultat : j'ai terminé mon premier jet.

Comment je suis sensée me sentir? Il me semble que je serais supposée exploser de bonheur. Non? Et bien, non. Je sais que le travail n'est pas fini et j'ai juste ramené le texte au début et commencé la réécriture. Le pire, c'est que je suis déçue de ne pas me sentir autrement. Maudit que c'est compliqué une fille.

3 commentaires:

  1. Mais c'est énorme! Il faut quand même que tu soulignes le tout avec... un verre de vin (au moins).
    C'est sûr que le travail ne fait que commencer (parce que la correction...), mais terminer, c'est déjà quelque chose en soi.
    Et puis t'inquiète! Tout le monde est d'humeur maussade ces temps-ci (c'est la faute à l'automne, oui oui!)

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  2. Comme je connais ce 'feeling' !!!
    Quand j'écris, j'essaie de ne pas trop regarder en avant, de ne pas trop penser à ce qu'il reste à faire avant que mon histoire se retrouve entre les mains de lecteurs, c'est trop écrasant. Je me concentre sur les prochaines pages à écrire, sur leur contenu, en essayant de faire de mon mieux. Et puis, d'une page à l'autre, le manuscrit avance.
    Un pas à la fois, Isabelle. ;)

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  3. @ idmuse : Merci de ton enthousiasme. Je comprend ton point de vue et je suis d'accord. Mais, je m'attendais à un éclat de bonheur qui n'est jamais venu. Je ne crois que ce soit l'automne. C'est probablement plus parce que je sais que ce n'est pas la vraie fin.

    @ Sylvie : Je ne pense pas à ce qui vient. Ma vie de maman ne me le permet pas. Je ne me fixe même pas d'échéancier. Je prend le tout un pas à la fois, comme tu le dis et ainsi je me rendrai au bout du chemin.

    Merci les filles. Vos commentaires m'ont fait du bien.

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