mercredi 6 mars 2013

Choisir, mais encore

Je ne vous apprend rien quand je vous dis que nos vie n'est qu'une série infinie de choix. Come on Isabelle! Tu n'as pas réinventé la roue ce matin.

Je sais que je n'invente rien. Mais reste que nos choix tracent notre route et il y a des choix qu'on fait et qu'une fois que le pied est mis devant, la porte se ferme derrière nous. OK, où veux-tu en venir?

J'ai appris le week-end passé qu'on a trouvé, à la palpation, une masse cancéreuse à un de mes oncles. C'est l'oncle mouton-noir de la famille qui a toujours fait des choix de vie étrange.  [...] Celui qui travaille trop, fume, mange mal sans vraiment arrêter de travailler, fait du diabète, sort jamais avec la bonne fille, a un horaire de vie malsain. Quand j'en ai glissé un mot à mon Homme, il m'a dit : "Ouin c'est poche ça." Je lui dit qu'il ne récolte que le fruit de ses choix. Il m'a répondu qu'on ne souhaite ça à personne.
 
Je ne souhaite ça à personne. Vraiment. Je sais combien mamie s'est fait du mauvais sang pour lui. Elle a bien essayé de le pousser vers la bonne voie, mais il avait fait ce fameux pas de trop. Elle a passé sa vie à se demander comment lui venir en aide. On ne peut pas aider quelqu'un qui ne veut pas être aidé.

Dimanche, il a pris le chemin de Québec pour recevoir des traitements qui vont permettre à la masse de rapetisser afin de pouvoir l'opérer. Elle est si grosse qu'elle n'est pas opérable. Voilà où ses choix, grands et petits vont l'ont mené.

***

Nous sommes, mon Homme et moi, à la croisée des chemins. L'employeur de mon Homme lui a demandé d'appliquer sur un poste: au centre-ville de Montréal. C'est le seul endroit où nous n'avions vraiment pas envie de nous établir. On ne se voyait pas élever nos enfants dans un milieu urbain. Nous avions ce à quoi nous aspirions une belle maison, avec une grande cours, les avantages de la ville et de la campagne à la fois. Pas de traffic matin et soir. Des carrières prometteuses. Beaucoup de  bons amis sur qui compter. Pouf!
Il a soumis sa candidature car, après analyse, il semble que ce soit le pas à faire. J'ai demandé une mutation à Boucherville. Il reste même quelle réponse nous donnera la vie, en espérant avoir fait un pas dans la bonne direction avant que la porte ne se ferme derrière nous, car les répercussions de ce choix se fera sentir sur nos enfants et tous nos proches.

Nous avons fermé un livre et on vient d'en ouvrir un autre... il reste à voir s'il sera aussi passionnant que le précédent.

1 commentaire:

  1. Tu sais, si vous vous installez sur la Rive-Sud et que ton Homme prend le transport en commun, ce ne sera pas si stressant et/ou différent.

    Certaines banlieues, surtout les "vieilles" comme Boucherville, ont des coins magnifiques.

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