mardi 8 mai 2012

Gérer la créativité

Être maman, demande de gérer la vie de tous les jours : les repas, les devoirs, les crises de nerfs, les chicanes. Ça signifie aussi gérer son couple, gérer un boulot et... tenter d'avoir ses moments à soi.
Mes moments à moi : c'est encore de la gestion. Le problème, c'est que mon cerveau est en mode méga-création, mon coeur en mode manque d'énergie.
Je viens de finir trois super toiles. J'ai aussi terminé 2 micro-nouvelles que j'ai envoyé à un appel de texte et une nouvelle soumise aux 1000 mots de l'Ermite qui ne s'est pas classé dans les 10 meilleures. (Ici, il ne faut pas voir de déception. Mes lecteurs tests avaient adoré et m'ont même commandé un roman avec la base de l'histoire... qui mijote dans mon cerveau.)

Le problème : 
  • J'ai une toile en commande par ma belle-mère qui nécessite que je trouve une image pour me partir.
  • J'ai 3 nouvelles sous forme de plan qui attendent d'être développées.
  • Parmi ces trois, il y a en une qui titille plus que les autres et j'ai envie de la travailler. J'ai des bribes de texte en tête et quand j'arrive à dormir, j'y rêve.
  • J'ai mon roman qui stagne. Toujours en réécriture, il n'a pas bougé d'un poil depuis au moins un mois.
  • J'ai besoin de sommeil. J'ai une trappe de sable sous chaque oeil. Et on dirait que ça me prend toute l'avant-midi avant d'être pleinement fonctionnelle dans un travail qui requiert beaucop de matière grise.
  • J'ai pas beaucoup de temps pour moi. Et quand j'en ai, j'essaie plus de me reposer que d'avancer mes projets en lisant comme un alcoolique assoiffé.

Les pistes de solution. Prendre un contrat à la fois. Essayer de me bloquer du temps pour y parvenir. Mon plan de départ : dormir. J'arriverai à rien dans l'état de fatigue que je suis maintenant. J'ai des pistes d'idées des raisons pour lesquelles je suis aussi fatiguée, mais pour le moment rien de confirmé.

Mon cerveau, lui, ne semble pas être aussi fatigué. Il ne cesse de me sortir de nouvelles idées, de nouveaux projets de toiles et en ce moment, il semble qu'il soit plus simple de peindre que d'écrire. Je passe à côté de ma toile et hop, un petit coup de pinceau ici, et un autre là. Pour écrire, il faut que je puisse prendre mon portable, que je l'ouvre, que j'ouvre mon OO, que j'ouvre mon fichier, que je me remette dedans et, là, je suis prête à travailler...
L'alternative, garder un carnet et un crayon à porter de main... mais après, il faudra tout transcrire.  

2 commentaires:

  1. Bien, pendant longtemps, l'alternative de prendre des notes vite vite sur le coin de la table m'a permis de survivre... quand je n'avais ni le temps ni l'énergie d'écrire, mais que les idées s'obstinaient à jaillir de mon cerveau! Et un moment donné, on trouve le temps de les écrire, ces histoires... :)

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  2. Il faut croire que je n'aurai pas le choix de me replier sur cette option. Je vais devoir fonctionner avec un petit carnet qui traîne dans ma saccoche.

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