35 ans. C'est jeune pour passer dans l'au-delà. C'est encore plus terrible quand on laisse derrière soi 2 petits cocos d'âge préscolaire.
Vendredi passé, j'ai appris qu'un ami du secondaire était parti. Dieu que ça m'a viré à l'envers. Un cancer. Un maudit cancer... du cerveau. Je savais qu'il avait décidé de se virer vers les traitements expérimentaux, signe que ça n'allait pas comme prévu.
Il y a deux ans à peine, il était considéré en rémission. Lui et sa femme (aussi une amie du secondaire) avaient décidés d'avoir un deuxième enfant, un beau petit bonhomme. Ils ont ouvert un second commerce au centre-ville de Baie-Comeau. Ils avaient le vent dans les voiles.
Cela ne faisait que quelques mois que bébé était né quand le cancer s'est repointé le bout du nez. Les médecins étaient cependant optimiste. Ils avaient confiance que tout irait bien. Mais voilà, les traitements "réguliers" n'ont pas fonctionnés comme prévus.
Ils se sont alors tournés vers un traitement expérimental offert dans la région de Sherbrooke, mais lui non plus n'a pas donné les résultats escomptés.
Mon amie a cessé de donner des nouvelles sur Facebook, j'aurais dû deviner. J'aurais dû sentir venir la Faucheuse.
Il est parti. J'espère que le tout s'est passé en douceur. Les funérailles ont lieu aujourd'hui à Baie-Comeau. Je ne peux que laisser aller mes meilleurs voeux vers ma copine et ses deux merveilleux cocos qui n'ont plus de papa.
On ne peut que se sentir vulnérable. Je compatis tellement à sa situation. Voilà plusieurs années que mon amie est le pilier central de la famille. Il était souvent malade, des migraines horribles occasionnées par la tumeur. Il n'était pas en état de l'aider. Et pourtant, sur les photos, ils semblaient heureux. Malgré tout. Quelle leçon ils nous ont offert. Leur histoire est digne d'un roman.
Quand je pense à eux, je ne peux que remercier la vie de nous permettre encore de vivre ensemble, que nous ayons tous les deux une bonne santé. Oui, nous avons eu notre lot d'épreuves, mais rien qui ne se compare à ce par quoi ils sont passés. Merci la vie pour cette leçon.
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