Rien de nouveau sous le soleil... Quand j'ai terminé mon BAC, j'avais vraiment, mais vraiment envi de faire une maîtrise sur un thème s'y rapprochant, soit l'impact de l'Internet et des nouvelles technologies sur la presse traditionnelle : télé, radio, presse écrite. J'étais en avance sur mon temps, il n'y avait qu'un livre sur le sujet disponible et aucune autre étude universitaire... on parle ici de l'année 2001. Un professeur de la faculté était intéressé, mais le problème venait de mon porte-feuille.
Pourquoi je vous parle de ça? Et bien, ici, on dit que Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI), suite à une analyse statistique, prévoit qu'il n'y aura plus de journal en papier en 2040 à la grandeur de la planète.
On mentionne aussi dans cet article que la vente des livres électroniques a surpassé la vente des livres imprimés aux États-Unis. On y dit qu'au rythme où ça se passe, en 2017, aux USA, il n'y aura plus de presse papier et que déjà dans certains quartiers, il n'y a presque plus de librairies.
C'est une tendance qui ne me surprend pas. Ce n'est pas un débat neuf. Déjà en 2001, la question se posait. Il semble que les médias sociaux, les iPod Touch et les tablettes tactiles soit un catalyseur de de cette tendance. Je n'ai pas trouvé d'article dans la presse qui appuie mes dires, mais c'est un facteur qui me semble évident.
Avant le lancement en grande pompe des liseuses électroniques (Kindle, Sony et autres), les ventes des livres électroniques traînaient de la patte, mais depuis, elles ne cessent d'augmenter. Amazon soutient qu'à l'heure actuelle, il y a deux ventes de livres électroniques pour une vente de livre papier. Selon des articles parus dans la presse en février 2011, on soutient que les ventes de livres électroniques en 2010 ont triplé alors que pour les livres en papier elles ont diminué de 34% (source).
On parle ici de livre, mais lorsqu'il est question de presse, je crois que l'habitude de consulter Internet est présente déjà depuis plusieurs années. Je connais beaucoup de gens qui ont tout simplement laissé tombé leur abonnement à un journal pour prendre les nouvelles sur le Web. Tout y est si instantané. Personnellement, j'ai l'habitude depuis 3 ans de recevoir mon abonnement via Internet, plus économique et plus écologique, je peux consulter mon journal au travail, à la maison et mon conjoint fait de même. Plus besoin d'aviser mon fournisseur de ne pas me livrer mon journal lorsque je m'absente, je peux le lire là où je me trouve.
La plupart des liseuses permettent des abonnements de la sorte (mais pas pour des médias québécois), il n'y a qu'à les connecter Wi-Fi. Je le fais sur mon iPod avec Cyberpresse, pour ne citer que cet exemple. Alors pourquoi se casser la tête avec une version papier qui prend toute la table. Au Québec, je prédis que la tendence sera plus longue que pour les États-Unis. Les médias traditionnels ne sont pas prêt à faire le saut autant pour l'industrie du livre que pour la presse écrite. Il y a encore trop peu d'apps francophone de disponible. De plus, on mentionnait dans un dossier de la revue Le Libraire que les contrats d'édition, jusqu'à tou récemment, ne comprenait pas la clause des droits de publication électronique. On a donc un léger retard à rattraper.