Mes premiers refus m'avaient laissé perplexe. À la fin des commentaires, on aurait dit qu'il n'y avait rien de bon dans le texte. Je l'avais pris comme un conseil de travailler plus fort. C'est ce que j'avais fait avec Molly. J'adorais littéralement cette histoire. Je sais où j'ai gaffé et cette nuit, mes rêves m'ont guidé vers un moyen de retravailler mon texte. Je vais trouver un moyen de faire publier ce texte. Même si cela me prend 2-3 ans. Il me tient à coeur.
J'avais soumis ce texte à Solaris et Joël Champetier m'a fait des commentaires qui resteront gravés à jamais dans ma mémoire. J'ai aussi suivi son conseil et je me suis commandé le bouquin de Mme Vonarburg, Comment écrire des histoires, guide de l’explorateur.
Je me permet de citer ce petit passage du courriel reçu hier :
« Ce n'est pas un texte sans qualités. C'est bien écrit et la petite Molly est sympathique. C'est au niveau de la construction et de l'argument fantastique que le bât blesse : pour tout dire, cet argument est plutôt imprécis. Un bon texte est mémorable, il nous frappe par le développement implacable de ses arguments. Ici, j'ai lu le texte hier... et je ne me souviens plus trop ce qui se passe à la fin. La seule chose qui s'est inscrite dans ma mémoire est un sentiment d'insatisfaction!»Certains membres de ma famille m'avait soulevé le point qu'ils auraient aimé en savoir plus par rapport à la fin. J'avais voulu une chute ouverte, il faut croire que je l'ai ratée. L'entendre de gens qui n'arrivent pas expliquer leur point de vue c'est une chose, l'entendre d'un écrivain reconnu c'est autre chose, surtout quand il nous dit où on gaffe. J'ai déjà une bon bout de réécriture de fait dans ma tête. Ma chute ne nous laissera pas sur notre faim cette fois-ci.
Je suis heureuse, on aurait pu se contenter de me dire non et ça aurait été correct. Là, j'ai un non et un pourquoi non, avec de conseils et des encouragement à continuer.
Je ne peux que dire un gros «Merci beaucoup M. Champetier!» J'apprécie beaucoup.