vendredi 26 juillet 2013

Robin de Stephen R Lawhead

Stephen R. Lawhead réinvente les contes et légendes. En fait, il leur redonne vie. Il n'utilise pas une plume, mais une baguette magique.
 
Il y a plusieurs années, j'avais attaqué, sans savoir dans quoi je m'embarquais dans Taliesin, Merlin et Arthur. Je n'ai pas lu toute la série car, pour une raison que j'ignore, il m'avait mené à un décrochage majeur et j'avais décidé ne pas lire Pendragon et le Graal.
 
Robin raconte comment Bran ap Brychan est devenu le célèbre héros de ce conte gallois maintes fois réinventé.
Bran est un prince, son père Brychan, le roi, est devenu un être sans scrupule et violent après la mort de sa femme. Bran a bien tenté de suivre l'exemple de sa mère, mais son père n'en pouvait pas de le supporté. Il l'a tellement humilié en public que Bran a décidé de ne faire ce que bon lui semble et d'éviter son père autant que possible. Il charme ses dames et prend ce qu'il désire et papillonne d'un jupon à l'autre. Mais, ce ne sera pas le cas pour le jupon de Mérian pour qui son coeur bas la chamade. Les sentiments sont partagés, mais Mérian se réserve, elle connaît la réputation de Bran et sait mieux que décevoir son père.
Bran arrivera en retard au rendez-vous que son père lui a donné pour se rendre avec le reste de la garde à Lundein porter allégeance à William le Rouge. Un imprévu qui sauvera la vie de Bran, car son père et toute sa garde est massacré par le compte Falkes de Braose. Ce jour-là, Bran entreprendra un voyage qui le changera à tout jamais et qui changera aussi tout son peuple, celui du Elfael.
 
J'ai bien aimé ma lecture et je suis bien contente de m'être laissé tenté par cette lecture intermédiaire. Je ne me sentais pas d'attaque pour un Game of Throne, mais je ne me sentais pas non plus dans l'état d'esprit pour attaquer du trop léger. Bref, une lecture que je recommande à tous les amateurs de conte historique.

jeudi 25 juillet 2013

Aventure, aventure : quand rien ne se passe comme prévu - partie 2

Comme le déménagement sur 3 jours se fait en 2 jours, vous avez dû deviner que rien n'a été simple le lendemain. La maison devait être vide vers 14 heures selon l'estimation des déménageurs du vendeur. Nos déménageurs dormaient à Berthierville et avaient prévus d'aller virer vers midi à la maison...
 

5 juillet 12h15

Mon cellulaire sonne. Numéro dans le 418 : probablement le déménageur.
 
- La petite madame ici veut vous parler.
- Oui?
- Allo! La maison est vide. Je te mets les clés où?
- Euh... dans le buffet.
- OK. Le déménageur veut te reparler.
- OK.
- Est-ce que vous m'autorisez à débarquer ce qui va dans le garage?
- (moment d'hésitation je regarde l'Homme pour une réponse) Oui. On s'en vient. On devrait être là dans une heure.
 
Je donne les banc d'appoint au beau-père et hop, j'embarque dans ma voiture avec le chat dans sa cage et les poissons et on prend la direction de Chambly. Comme je ne connais pas le chemin, je suis l'Homme. Conduire dans la région métropolitaine me donne des boutons et je ne remarque jamais les chemins qu'on prend.
Le chat n'aime pas faire de l'auto, vraiment pas. Il miaule plus fort que le radio. (Il faut le faire quand quand j'angoisse, je mets la volume fort pour ne pas m'entendre penser.) Alors j'ai eu droit à un pipi, une vidange des glandes et à une grosse commission en chemin.
Wouhé!! Ça sent les roses dans mon auto. Tu peux être certain minou que te donne un bain à Chambly. (Il l'a eu et comme je n'ai pas trouvé son savon, il a eu droit à la senteur de pomme verte Nos Compliments pour la vaisselle.)
On arrive à la maison une heure trente plus tard et le camion est reculé dans la cour, la porte de garage est grande ouverte et il y a des boîtes jusqu'au plafond. Les gars n'ont pas vraiment perdu de temps. Ils ont pris l'initiative de rentrer du stock dans la maison, les meubles comme le divan. Le "plaçage" commence et on m'appelle partout en même temps. À 16h, le camion de 53' est vide et les gars quittent la place, un autre déménagement les attend le lendemain.
 
Mes beaux parents restent pour nous aider et j'ai comme 7 bouches à nourrir. Pas le choix, je dois me rendre à l'évidence, il faut un minimum de nourriture pour le souper et le déjeuner. Je prend la direction de l'épicerie la plus proche : IGA. Une belle facture et 2 gratuitées de la semaine.
 
En fait, pour la semaine en question j'ai eu un grand total de 8 gratuités : pour ceux qui connaissent le IGA, faites-le calcul. (Mon frigo était vraiment vide et il manquait de beaucoup de trucs qu'on achète pas souvent comme pâte dentirice, nettoyant pour les vitres, papier de toilette, essuie-tout...)
 
Mais, je n'étais pas au bout de mes surprises, même en épicerie. Quelques meubles ont été abîmés, le propriétaire était parti avec les tuyaux du lave-vaiselle, le thermopompe de la piscine creusée était abîmé... bref, plein de belles découvertes qui m'ont fait dire des mots d'église.