jeudi 7 mars 2013

Les médias québécois : l'art de désinformer

La désinformation est un ensemble de techniques de communication visant à donner une fausse image de la réalité, dans le but de protéger des intérêts privés et d'influencer l'opinion publique. Il est parfois employé dans le cadre des relations publiques. Le sens de ce mot, apparu au dernier quart du XXe siècle et proche du terme propagande, connaît des variantes importantes selon les auteurs. Le principe de protection des sources d'information des journalistes permet de décourager la désinformation, en facilitant le recoupement et la vérification des informations diffusées, par le questionnement d'autres sources d'information, dont l'identité n'est également vérifiée, mais pas divulguée.

--- Wikipedia
 
 
Mon métier premier est celui de journaliste. Je rêvais d'INFORMER le public sur les vraies affaires. De leur montrer la face cachée de la lune, de remettre au public les yeux en face des trous. J'ai pratiqué un tout petit peu et est venue la désillusion.
 
Désillusion face à qui mène. Face à qui dit quoi. Face à la théorie et la pratique. Dans les faits : tout est teinté par l'opinion : la guerre idéologique et le lobbying.
 
Je me dois de respecter mon code de valeurs et d'éthique du travail alors je me lancerai pas dans les explications sous-jacente au pourquoi de ce billet. Mais je désire tout de même vous mettre en garde. Derrière chaque campagne médiatique, on ne vous dit pas tout. En fait, on vous dit toujours ce qui sert LA CAUSE. Est-ce la réalité? Je vous dit que NON!
 
Prenez vos informations à la source et avant de vous faire une opinion et de lire ces chers columnists, allez donc voir aux sources. Je suis tellement découragée de la quantité de faussetés qui circulent en ce moment et le public, comme de bons petits moutons raisonnables, embarquent dans le train sans se poser de questions. Posez-vous des questions, mes amis, et tentez d'y répondre, sans vous fier à ce qui est dit dans les journaux et au bulletin télévisé.

3 commentaires:

  1. J'espère que tu n'es pas surprise. Maintenant, le but premier des journaleux est le sensationnalisme et la vente de journaux.

    Lors du lock-out de 2011, un éditorialiste du journal des Affaires avait écrit qu'un arbitre avait imposé la convention collective de l'employeur alors qu'on était en plein combat juridique.

    Dominic Maurais déteste les syndicats et il en a le droit. Un jour, il a découvert que le syndicat national voyageait dans des pays comme Cuba, le Brésil ou la Palestine selon l'annexe R de la convention collective. Il clamait haut et fort en ondes que les cotisations des membres servaient à faire des trips de voyage plutôt qu'à les défendre. Qu'on soit d'accord ou non avec ce principe, l'annexe R, d'une convention dûment signée entre les 2 parties, expliquait très clairement que c'était de l'argent de l'employeur, pas des cotisations de membres. Je lui ai écrit un message semblable à celui-ci via Facebook en l'informant de mon poste au sein de l'exécutif, il m'a demandé ce que j'en pensais, à mon tour, je lui ai demandé de corriger le tir en ondes, ce qu'il n'a jamais fait.

    TVA fait pleurer les ma tantes, CHOI tente de soulever des polémiques, les journaux en déclin de ventes papier veulent un bon tirage pour ces journalistes bien rémunérés. On ne saura jamais les vraies choses (et je t'ai raconté ce que je sais, imagine toutes les infos dites que je crois vraies et qui sont rapportées tout croche).

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  2. Je le sais, mais la vérité, le fond du fond, qui la connaît vraiment. Même nous-mêmes, nous nous la cachons, sous des tonnes de défenses.
    Vive les romans!

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  3. @ Benoît : Je ne te dirai pas que je suis surprise, mais je te dirai plutôt que le dossier que j'ai dans la tête est l'un des pires que j'ai pu voir "maltraité" depuis des années. Ayant la formation de journaliste, j'ai l'habitude de me fier qu'en partie à ce que je trouve dans les médias et d'aller voir à la source pour l'information. Le problème c'est que je n'ai pas le droit de renverser la vapeur et de crier la vérité haut et fort. Je ne peux pas me permettre détaler, comme toi, mes visions politiques et je m'en sens encore plus frustrée. Je connais fort bien les médias et la qualité de l'information et je te dirais que les plus rigoureux quant à l'éthique journalistique sont la CBC et le Globe & Mail. Oh! Je ne veux pas lever ici de polémique le français. Parfois le côté moins émotionnels de nos copains anglophones sert à de bons escients.

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