Je vous l'ai déjà dit, il y a parfois des livres qu'on achète et qu'on a peur de ne pas aimer. Alors on retarde indéfiniment le moment de le lire afin d'être certain de l'aimer. C'est le cas pour ce livre. Je l'ai acheté en mars au SLTR et j'ai attendu. Je ne compte pas le nombre de fois que je l'ai pris dans mes mains, que j'ai lu la dédicace pour le reposer ensuite sur la tablette. Le moment n'était pas venu.
Après la lecture des Clowns Vengeurs, je venais de franchir une étape importante, celle de me rabibocher avec le genre de la science-fiction. Je boudais le genre depuis un moment et il me fallait une excuse pour me réconcilier avec. Je l'ai eu et là le moment était venu de prendre une bonne fois pour toute le livre dans mes mains et le lire.
Seki étudie à l'université. Elle a la chance de pouvoir améliorer son sort. Elle doit tout de même travailler à Averia Composante avec son père pour aider la famille à arriver.
Sa petite soeur Myr, âgée de 14 ans, est très politisée et s'est ralliée à la cause des rebelles. Elle déteste les Tharisiens et souhaite plus que tout au monde qu'ils quittent la planète, Averia.
Victime d'un mauvais concours de circonstances, Seki, se retrouvera mêlée à toute cette histoire et devra se dépêtrer de ce guêpier, heureusement, au moment opportun, elle obtiendra des appuis inespérés.
Critique
Commençons par la couverture. Elle m'a séduite au départ. Peut-être que je suis fifille, mais pour moi c'est important. Si la couverture est laide, il y a peu de chance que je prenne le livre dans mes mains. Chapeau pour la couverture.
Les personnages sont forts attachants et vraiment, mais vraiment bien développé au niveau psychologique. On est capable de se mettre dans la peau de chacun d'eux sauf le papa. Trop peu de lignes lui sont accordés et c'est regrettable car il semble avoir beaucoup de potentiel. Cet homme brisé par les épreuves que la vie lui a imposé, la perte de sa femme, son emprisonnement, la perte de son aînée... il se referme sur lui comme une huître et semble vouloir imploser. J'ai l'impression qu'il se sent impuissant, que ça bouillonne en dedans et qu'il ignore comment s'y prendre.
Que dire du journaliste, Charal Assaldion. Une belle façon de mettre une touche d'humour dans le drame qui s'installe au fur et à la mesure que l'on tourne les pages. Il est vachement agaçant, ne laissant jamais ses interviewés terminer ce qu'ils ont à dire. Des fois, j'avais carrément envie de lui dire de se fermer le clapet et de laissé l'autre parler.
L'univers : Averia est si intéressante. Quelle belle découverte! J'aime beaucoup l'environnement technologique, leur moyen de communication,... J'aurais pratiquement envie de m'installer sur cette planète. Les Tharisiens, l'environnement politique, ... tout est fort bien développé. Vraiment, chapeau!
La plume... que dire? Je vais bien poser mes mots, elle est fort bien développée. J'aime beaucoup le style. Sérieux aux bons moments, drôle à d'autre. Il joue avec les humeurs de façon vraiment juste. J'aime l'alternance des personnages, Seki, Myr, Seki, Myr, Charal Assaldion,... ça met beaucoup de vie et crée un rythme très efficace.
J'ai encore beaucoup de lecture dans ma pile, mais je sens que je ne serai pas capable d'attendre, il faudra que j'aille me chercher la suite avant d'avoir passer au travers de ma montagne de lecture. Ouf! C'est pas drôle d'être aussi impatiente quand il est question de lecture.
Pour finir, merci Patrice de m'avoir tenu compagnie pendant mes longs moments où juste tourner la tête me donnait des vertiges. Je n'aurais pu espérer meilleure compagnie.
«Les personnages sont forts attachants et vraiment, mais vraiment bien développé au niveau psychologique.»
RépondreSupprimerTu me fais plaisir, Isabelle! Pour moi, c'est l'aspect le plus important d'un roman.
Merci énormément pour ta critique!
Tout le plaisir a été pour moi Patrice. J'ai vraiment beaucoup aimé les personnages. Je tombe en vacances demain et je vais aller visiter mon libraire pour la suite c'est certain.
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