Morphoses

Que dire de ce bouquin? J'ai tellement de choses à en dire que je ne sais pas par quoi commencer. D'abord, comme Mathieu disait si bien au SLTR :«Elle est une fan.» Hé oui! Je suis une fan.

J'aime beaucoup la plume de Mathieu. Elle est originale et rafraîchissante. Il joue avec les atmosphères et la sensualité comme peu d'auteur et manipule bien les narrateurs. J'ai passé au travers du recueil en très peu de temps, il se lit très bien. Les nouvelles sont bien rythmées, on ne peut s'empêcher de s'empresser à les lire. Malgré la fatigue et mes nuits épuisantes, je me disais toujours : «Encore une, juste une.»

Le livre commence avec plusieurs nouvelles successives ayant pour personnage principal une créature ailée. J'ignore si c'était voulu de les mettre toutes une à la suite de l'autre, mais rendu au 5e texte : j'ai eu peur. J'ai eu peur que tout le livre traite de ce type de créature. Pas que je n'aime pas, mais ce n'était pas mes attentes.

Naissance est une nouvelle intéressante. Un bon prélude au livre. C'est donc avec un intérêt grandissant que je me suis lancée dans la lecture de la nouvelle suivante.

Morphose traite avec audace d'un sujet plutôt tabou : l'inceste. Cette courte nouvelle défile à la vitesse de la lumière.

L'envol fût un pur délice. Cette nouvelle traite de l'alcoolisme et de ce qu'il peu détruire.

Renaissance bonne nouvelle, mais qui est beaucoup moins rythmée que les autres et moins stimulante. De tout le livre, c'est probablement celle que j'ai le moins appréciée.

La Mère... J'ai eu une impression de re-make. Un mélange de Morphose et d'autre chose.

La sixième nouvelle Cauchemar est arrivée comme une bouffée de fraîcheur. J'ai adorée cette nouvelle.
Le rituel est parmi mes nouvelles favorites du recueil. Je l'ai relu quelques fois. Elle réveille quelque chose en moi.

Les Tartes de l'automne est une bonne nouvelle qui est aussi un peu moins rythmée que les autres, mais qui arrivée tout de même a une chute intéressante.

Fin de tournée : bouleversante.

La rencontre : savoureux.

La danse de la mer est une histoire touchante avec encore une fois une chute déstabilisante quoi que prévisible.

La voiture fantôme est bien rythmée et bien montée avec des retours en arrière. C'est des textes comme celui-ci qui fait que j'aime tant l'écriture de Mathieu.

Le ballet des outardes une belle nouvelle remplie de tendresse et d'émotions.

Fragments est encore une fois une histoire bouleversante et mélangeant les narrateurs avec brio.

La Maison de Saëlle est probablement la nouvelle que j'ai le plus aimé du recueil. Elle est bien écrite avec une chute très intéressante. Mathieu laisse des indices sur la chute tout au long du texte sans m'avoir permis de deviner.

Les soleils impossibles est probablement le texte qui m'a le moins plu. L'idée est intéressante, mais il manque quelque chose. J'ignore quoi, mais j'ai l'impression qu'un élément manque quelque part.

Le luthier termine le recueil sur une touche fracassante. Vraiment, c'est un chef d'oeuvre cette nouvelle.