Je suis vraiment surprise, je ne pensais pas que je réussirais à me discipliner autant. J'arrive à tenir le cap. Bon, comme toujours, j'essaie fort fort fort de m'en tenir au plan que je m'étais construit et pour une fois, j'y arrive. Me connaissant, j'ai fait un petit plan sur le coin de la table assez vague pour laisser mes personnages prendre leur place.
Les personnages commencent à prendre le contrôle, leurs personnalités fortes me font rajuster mon histoire pour que je puisse y intégrer de petites intrigues secondaires. Je reprend le contrôle, je reviens au plan. Je réenligne mon histoire pour arriver dans un mois à ma scène finale que je vois depuis le début.
Cette scène en question m'est venue quand j'ai lu les thématiques de la "défunte" 3e édition du concours de nouvelle de Popfiction. Elle m'obsède, autant que Molly m'obsédait alors, pourquoi pas en faire mon NaNoWriMo me suis-je dit.
Comme pour Rêve Molly et comme pour Le loup dans la Bergerie, j'ai de longues séquences qui s'écrivent toutes seules. C'est les personnages et les événements qui déchaînent mes doigts sur mon clavier. Je tape sans arrêt jusqu'à ce que la circulation ne se fasse plus bien dans mes doigts. Je prend une courte pause et je me frotte les doigts et c'est reparti. J'arrive ainsi à écrire un 1750 mots en 1h45 environ et croyez-moi, mes doigts jouent le Vol-du-Bourdon sur le clavier de mon portable.
Ces longues séquences, sont souvent les meilleurs, celles où je fais très peu de corrections en réécriture. Elles dirigent mes histoires dans une direction à laquelle je ne pensais moment de l'écriture de mon plan. Car bien honnêtement, mes personnages ne sont pas coulés dans le béton et souvent, quand je pense comme eux en écrivant, je vois l'événement sous un tout autre angle et se forme alors une toute nouvelle chaîne des possibles qui donne une touch plus intéressante à écrire tout en me permettant de me rendre à cette scène finale, qui elle, reste le fil directeur de mon récit.
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